Istanbul
Je reviens d'Istanbul que j'ai enfin découvert à l'occasion d'un séjour de cinq jours. Dans mes bagages le livre d'Ohran Pamuk, Istanbul, non pas comme guide mais comme compagnon. Un livre magnifique, illustré de photos, quelques une de l'auteur, beaucoup d'Ara Güler et des reproductions des tableaux de Melling qui montrent l'Istanbul de la fin du XVIII° siècle.
Istanbul est à la fois un livre des souvenirs d'enfance de l'écrivain, prix nobel de littérature en 2006, et un hommage mélancolique à Byzance, Constantinople, Istanbul, cette ville-monde, capitale de l'empire ottoman déchu.
Orhan, du nom du second sultan ottoman, un sultan, sage et discret pour la mère de l'écrivain, a vécu son enfance dans une famille désunie, riche mais en voie d'appauvrissement, attirée par le mode de vie à l'occidentale, dans un environnement marqué par la défaite, le déclin, avoir été.
L'Istanbul de Pamuk est une ville sale, grise, pauvre dont les maisons de bois le long du Bosphore et de la Corne d'or disparaissent au gré des incendies. Le jeune Orhan, s'évade de cet univers en comptant les bateaux sur le Bosphore et surtout en peignant ses paysages, un réel talent qui le conduira à engager des études d'arhitecture avant de réaliser que sa vocation est d'écrire. Ecrire comme Flaubert, Baudelaire, Nerval qui ont fait le voyage en Orient mais aussi comme Yahia Kemal ou Ahmet Rasim les épistoliers d'Istanbul. Un livre très attachant.
Avant la découverte de l'Australie, l'Ancien monde était convaincu que tous les cygnes sans exceptions étaient blancs...la preuve? Personne depuis des centaines, des milliers d'années n'en avait vu de noirs...
Dori se situe au Burkina Faso, autrefois en Haute Volta. Bernard Delmond, l'auteur de ce livre, y est né, dans les années quarante. Son père y était administrateur de la France d'outre mer, y a pris des notes, a tenu un journal qu'il a transmis à ses enfants.
La couleur et le parfum dit-on en japonais pour signifier l'apparence et la substance.
A
Huit petites nouvelles merveilleuses de Cees (Cornelius) Nooteboom, indispensable écrivain néerlandais, grand voyageur, qui nous emmène à Venise, en Ligurie, en Espagne, en Sardaigne, dans les casinos du nord de la France, à Saragosse...peu importe.

Je n'ai pas lu Indignez vous de Stéphane Hessel, mais le succès de cet opuscule a eu au moins un intérêt c'est de remettre sur les tables des libraires les anciens livres de Stéphane Hessel, et notamment ce Ô ma mémoire sous titré la poésie, ma nécessité publié en 2006.