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  • Saint Petersbourg - Epilogue

    Derniers moments avant de reprendre la route de l'aéroport. Un petit tour, toujours à pied, dans le quartier de Kuznechnyy, le quartier ou vécut Dostoiewski. Il y a un marché traditionnel, bien achalandé mais peu fréquenté. Beaucoup de vendeurs et peu d'acheteurs, la productivité n'est pas élevée.

    Pour se rendre à l'aéroport, taxi commandé à l'Hôtel. Une fois de plus un taxi sans enseigne extérieure de taxi. Et un chauffeur qui n'accepte pas la carte bleue et n'a pas la monnaie sur 5000 roubles pour en payer 800 et qui nous fait faire deux fois le tour de l'aéroport pour aller acheter une petite bouteille d'eau dans une station service pour faire la monnaie. Et bien sûr, il ne connait aucun mot d'anglais. Heureusement nous avons de l'avance.

    Petit conseil de lecture pour terminer : le dictionnaire amoureux de Saint Petersburg de Vladimir Fedorowski, très agréable à lire après les visites pour se pénétrer pendant le voyage de l'histoire du lieu et de celle des principaux tsars et pour se guider le guide Voir de la collection Hachette. Même si aujourd'hui, Le Monde déconseille les guides pour aller vraiment à l'aventure. Il y a un peu de vrai mais quand même.

  • Bouillon Racine

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    Le Bouillon Racine c'est rue Racine à Paris , entre le Boulevard Saint Michel et le Théâtre de l'Odéon. C'est un des derniers témoins des quelques dizaines de bouillons qui fleurirent dans Paris au tournant des XIX et XX ° siècles pour nourrir tous ceux qui travaillaient dans les métiers de bouche, autour des halles en particulier. Celui-là est une merveillle dans le genre art nouveau, flamboyant. Le chocolat chaud y est onctueux. Un vrai délice et y aller me rappelle les émissions qu'y faisait il y a quelques années Jean Lebrun sur France Culture...

    Grand bouillon parisien depuis 1906 : www.bouillonracine.com

  • La foire aux champignons de Saint Bonnet-le-Froid

    Saint Bonnet-le-Froid n'est qu'un tout petit village de Haute-Loire, de 200 habitants, aux confins du Vivarais, sur la ligne de partage des eaux de l'Atlantique et la Méditerranée, mais chaque année, le premier week-end qui suit la Toussaint, il accueille en deux jours près de 20 000 visiteurs à l'occasion de sa foire aux champignons.

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    Cette réussite, Saint Bonnet le doit à la tradition de cette foire multiséculaire, à ses habitants entreprenants et à la famille Marcon. Si quelque part, on peut célébrer la réussite de l'entreprenariat c'est bien à Saint Bonnet qu'on peut le faire. Rien ne disposait cette commune perdue, au nom si peu touristique, à devenir le village gourmand qu'elle est aujourd'hui.

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    En  1948, Marie-Louise et Joannnes Marcon s'installent à Saint Bonnet-le-Froid. Il est marchand de vin, elle tient un bar et une petite auberge (photo ci-dessus du berceau familial). En 1979, leur fils Régis et son épouse Michèle reprennent l'affaire, ils vont peu à peu la transformer en une vaste entreprise, un hôtel quatre étoiles, un restautant trois étoiles (photo ci-dessous), un bistrot, une boulangerie, une blanchisserie... quarante huit salariés aujourd'hui, une très belle saga qui exerce un effet d'entrainement formidable, mobilise les bonnes volontés, un exemple pour toutes les communes rurales.

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    Promenade au sein de l'édition 2009 de la foire dans l'Album photo...(colonne de droite de la page d'accueil). 

  • Feu Brentano's

    Plus on vieillit, plus on va aux enterrements et à chaque fois c'est un peu de notre mémoire qui disparait et que l'on accompagne. Malheureusement, il n'y a pas de cérémonie pour l'enterrement des librairies.

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    Brentano's, librairie française et américaine fondée en 1895 par Arthur Brentano, a été mise en liquidation judiciaire le 12 juin dernier. Sise avenue de l'Opéra, elle était la plus ancienne librairie anglophone de Paris.

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    Les expatriés mais aussi les adeptes des publications de langue anglaise en étaient des habitués. C'est donc un peu de nous même, un lieu de mémoire,  qui disparait.

    Il nous reste W. H. Smith et Galignani, rue de Rivoli , Shakespeare & Co dans le Quartier latin...

    D'après Mediapart, Brentano's n'a pas été en mesure de payer le loyer, passé de 7000 € à 20000 € mensuel, exigé par son propriétaire. Le propriétaire s'appelle BNP Paribas.

  • La Mère Agitée

    Une bonne adresse pour dîner comme à la maison! C'est rue Campagne première, près de la station de métro Raspail, à Paris.

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    Au RdC, la salle est petite, de quoi installer une vingtaine de clients au maximum et il y a une cave voutée pour les groupes (35 places) sur réservation.

    C'est comme à la maison à savoir qu'il n'y a pas de carte, même pas de menu affiché! Hier soir en entrée c'était soupière de velouté aux courgettes, excellent, de quoi se faire chacun deux bonnes assiettes creuses ou tranche de pâté; de la joue de cochon comme plat du jour, sans doute cuit très lentement, longtemps, presque confit, la viande fond dans la bouche, avec quelques légumes genre pot au feu; en dessert poires pochées à la crème anglaise. Le tout arrosé d'une carafe de côtes du Rhône.

    L'établissement existe depuis quinze ans. Il est tenu par Valérie (la mère agitée) et Dominique : http://www.lamereagitee.fr/index.html

    La patronne a tous les talents, cuisine bien sûr, bridge, jeu qu'elle pratique avec son PC en réseau, littérature...Dominique s'immisce dans les conversations, toujours sur un mode bon enfant : on est en famille. Ambiance très sympathique, abord simple, une excellente adresse à partager entre amis, et en plus il y a des animations les premiers mardi (jazz manouche) et mercredi (chant traditionnel) du mois. Compter un  peu moins de 30 euros par personne le soir.

  • i phone et pouvoir d'achat

    6c47787051bf1931c535ba0bc6b124d9.jpgC'est parti l'i phone est en vente chez Orange. Moyennant 399 EUR et un forfait  minimal mensuel de 39,99 EUR souscrit pour deux ans, tout un chacun peut se payer le dernier jouet à la mode et bientôt ses concurrents.

    Gageons que dans certaines familles chacune des personnes la composant aura le sien.

    De belles dépenses contraintes comme on dit aujourd'hui en perspective. Les dépenses de communication sont en effet considérées par les experts de la consommation comme des dépenses inéluctables, nécessaire pour exister ai-je même entendu, au même titre que le loyer, les charges, l'alimentation. On les déduit du revenu et on constate que le solde diminue d'où le ressenti d'une perte de pouvoir d'achat même si le revenu progresse plus vite que l'inflation.

    L'évolution croissante des dépenses de communication correspond pourtant à une amélioration indubitable du niveau de vie.

    L'Insee nous indique que depuis 1960 les dépenses de téléphonie des français ont progressé de 11 % par an en volume. D'abord sous l'effet de la généralisation du téléphone fixe puis depuis quelques années sous l'effet de la multiplication des offres de téléphonie mobile.

    Avec les méthodes de calcul du ressenti du pouvoir d'achat, pas étonnant que celui-ci soit négatif! De là  à demander à l'Etat de compenser nos dépenses croissantes de télécommunications...soyons réalistes!

     

  • La preuve par les "crocs"

    Je dois l'avouer, je n'ai découvert l'existence des crocs que récemment , aux pieds de Mistinguette, dans la montagne libanaise.

    Elle est formidable Mistinguette! Elle a acheté ses crocs en Floride et tous les dimanches, elle randonnne pieds nus dans ces sandales oranges en plastique : sur les chemins de terre, dans le lit des wadis, au milieu des ronces, elle ne craint que les serpents, rares au demeurant.

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    Avec ses crocs, elle a également parcouru les déserts du Sinaï et du Neguev, fait l'ascension du Kilimandjaro en Tanzanie...Il faut dire qu'elle ne craint rien Mistinguette : sexagénaire, elle est toujours partante, toujours en mouvement, ski de fond, l'hiver, ski nautique l'été, escalade, rappel, elle va bientôt s'essayer au quad...

    En tous cas Minstinguette apporte une réponse claire à la question qui taraude la blogosphère depuis près d'un an. Les crocs sont bien des chaussures de randonnée et non de simples sandalettes pour les lectrices de ELLE.