Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

d'Assas

  • Printemps

    Il est déjà là, ce lundi 20 janvier, à Paris, au Jardin du Luxembourg, dans l'allée qui longe la rue Guynemer.

    Paris-20140120-00148.jpg

  • Bibliothèque

    Paris-20130623-00021.jpgQuand on aime ses livres on ne recule devant aucun sacrifice!

    Vu la couleur du ciel à Paris cette année, en l'occurence...

     

    Au coin de la Rue Brea et de la rue Chaplaindans le sixième arrondissement de Paris

  • La Dame aux camélias

    frank castorf,alexandre dumas,dame aux camélias,traviata,hiner muler,georges batailleA l'Odéon. A côté de chez moi. J'y suis allé pour voir ayant lu les critiques du Monde et des Echos qui s'y sont pour partie laissé prendre. l'art est assis sur la subversion. Je n'ai pas été déçu, c'était bien le chaos annoncé!

    Frank Castorf ne se contente pas de nous donner une interprétation de l'ouvrage d'Alexandre Dumas fils, il le fait dialoguer, dit-il, avec une pièce contemporaine de Heiner Müller, la mission, la mission de trois hommes partis en Jamaïque à la fin du XVIII° inciter les esclaves à la révolte et qui arrivent trop tard, la république ayant déjà été abolie en France. Mais comme ce serait encore trop simple, Castorf a ausi introduit des passages de Histoire de l'Oeil de Georges Bataille.

    Le résultat est au meiux déconcertant, au pire affligeant. On perd rapidement le fil de ce qu'on n'ose appeler des dialogues pour se concentrer sur le jeu des acteurs qui ont bien du mérite  mais qui nous offrent essentiellement des scènes obscènes, crues, névrotiques sous des portraits de Khadafi et Berlusconi puis de Mussolini et Hitler censés illustrer la pornographie du monde. Il y a aussi un poulailler sur la scène, partie d'une favela, et en alternance un espace anonyme, clean, rose, néonisé : la réalité et l'apparence... On est à des lieues de La traviata

    Le public s'effiloche tout au long du spectacle dès les premières minutes, la majorité est partie à l'entracte, et j'ai suivi, qu'allaient apporter de plus les deux heures à venir ?

    Jusqu'au 4 février, ne pas se faire un devoir d'y aller sauf pour voir jusqu'où la décadence peut aller.

  • Il était une fois en Anatolie

    Bien sûr on trouvera des grincheux pour dire que ce film est long ennuyeux, plus de deux heures et demi pour retrouver un cadavre sans comprendre pour autant qui est réellement le meurtrier, le mobile de l'assassinat.

    anat.jpgRien à voir avec Il était une fois dans l'ouest de Sergio Leone avec ce film de Nuri Bilge Ceylan.

    On passe les deux tiers du film avec un convoi  de trois voitures et un échantillon non représentatif de la société turque :  un juge, un médecin, un commissaire de police, des policiers, un greffier, des militaires, deux hommes à tout faire avec des pelles et deux suspects. Le premier suspect a perdu la mémoire, il était ivre et il promène tout ce petit monde de fontaines en ponts à la recherche d'un arbre en boule de nature à permettre de retrouver le lieu ou a été enterré le cadavre recherché.

    Après une halte de nuit dans un village perdu que l'on suppose au milieu de cette Anatolie  a priori désertique et désertée par ses habitants, on retrouvera le cadavre, on retounera à la ville, à l'hopital pour l'identification de la victime et son autopsie.

    Tout au long de ce périple, les personnages se précisent, on essaie de les comprendre et on découvre une société turque ou se cotoient la tradition, la modernité, l'aspiration européenne, la compassion enfin. Il n'y est pas question de religions, d'islam modéré de kurdes, il n'y a que deux femmes, lumineuses toutes les deux.

    Une vraie réussite ce western anatolien.

  • RAGE

    CIMG0041.jpg

     Dans la tour Montparnasse, quelqu'un a visiblement la Rage, au sens figuré bien sûr...

  • Rentrée

    CIMG0039.JPG

    J'ai quitté à regrets La Chaise-Dieu, son festival, très réussi, avec cette année en prime une belle mise en lumière de l'ensemble abbatial.

    C'est la rentrée, reprise de la course à pied de bon matin au jardin du luxembourg, les premiers marrons sont tombés, ils attendent les élèves, les collégiens et les lycéens...

    Dans les allées, on peut un instant se croire encore au vert et puis d'un seul coup la Tour Montparnasse surgit, on imagine l'émoi que sa construction a dû susciter entre 1969 et 1972 car en dehors d'elle l'horizon se limite à la cîme des arbres...

    C'était bien mais malheureusement plus personne ne propose de la démolir...

  • Le 104

    Je n'étais pas allé au 104 depuis son ouverture en 2008. Rappelons que le 104 de la rue d'Aubervilliers à Paris est aujourd'hui un établissement artistique de la Ville de Paris, là ou de 1873 à 1997 on trouvait le service diocésain puis à partir de 1905 municipal des pompes funèbres. On a un peu de mal aujourd'hui à imaginer la ruche qu'était le SMPF, bureaux, ateliers, employés, artisans, familles...

     

    les_anciennes_pompes_fun__bres_de_paris.jpg

     

    Le lieu est aujourd'hui complétement transformé, la bonne surprise est d'y trouver beaucoup de jeunes enfants avec leur parents, il y a en effet un espace dédié aux petits de moins de cinq ans accompagnés d'un référent. Il y a des commerces, bientôt un incubateur d'entreprises. L'Espace est ouvert, sorte d'agora, de lieu où l'on passe. On y trouve aussi des résidences d'artistes, des expositions, des spectacles, on peut se restaurer aux Grandes tables dans une atmosphère décontractée, et la librairie Le merle moqueur est excellente et très bien achalandée. En ce moment, on peut aussi profiter, petits et grands, du Manège carré Sénart, conçu par La Machine, l'équipe qui construit à Nantes les animaux géants de la compagnie Royal de Luxe. Et pour les amateurs, il ya une boutique Emmaus, fermée le dimanche.

    Le pretexte pour aller au 104 hier était d'assister au spectacle du Cabaret New Burlesque que le film de Matthieu Amalric a rendu célèbre. Déception à l'arrivée. La presse dythirambiaue en a trop fait, il faut dire que renouveler le genre du Steap Tease en ayant seulement recours aux mythes éculés des années cinquante était une gageure impossible.

  • Tango jette l'ancre à Paris

    couv_tango2.jpgEn couverture, José Luis Borges aux Deux Magots à Saint-Germain des Prés. La revue Tango est une revue éphèmère. La première aventure a eu lieu dans les années 1980. Elle ressort aujourd'hui pour un tour du monde en quatre numéros et le numéro deux s'attache à Paris. Un Paris nostalgique, littéraire, un Paris de vieux cafés, de rues disparues, comme la rue Vilin. Des signatures prestigieuses comme celles de Jacques Roubaud, Gérard Mordillat, Jacques Jouet, Nelly Kaplan, Jean-Bernard Pouy, des amoureux des mots qui évoquent les figures de Borges, Perec, Breton, Doisneau, Cortazar. L'iconographie, photos, dessins, collages est superbe. Une revue exceptionnelle à conserver toute une vie, fruit d'une aventure éditoriale formidable. Achat dans les très bonnes librairies ou en ligne sur : http://www.tango-bar-editions.com/main/

  • Nec plus ultra

    CIMG0001.JPG
    De quoi s'agit-il? Tout simplement de la devanture de la boutique "Le Trône" sise rue d'Assas spécialisée dans les toilettes japonaises.
    Dans le même ordre d'idée, on peut signaler l'exposition de photos délicatement intitulée "chiotissime" organisée par le très sérieux Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne, Bd de la Bastille du 8 septembre au 20 octobre : http://www.siaap.fr/expo-chiottissime/.

  • Aimer la ville

    A Paris, de temps à autre, je délaisse le Vélib au profit de l'autobus, le 91, qui file en site propre de Bastille à Montparnasse. Un des plaisirs de l'autobus, lorsqu'on peut s'y asseoir, est de voir défiler la ville et jusqu'à peu la meilleure place était à tout à l'avant sur la droite, d'où l'on pouvait à travers le pare-brise embrasser tout le paysage. Hélas, c'est terminé, les spécialistes en communication de la RATP nous ont gratifié d'une publicité maison situé à 30 cm du regard et le pire c'est que le thème de cette publicité est "Aimer la ville". Décidément vive le Vélib, pour l'heure épargné par la réclame.

    lux 009.jpg