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Loisirs

  • D'Anvers à Venise

    Voilà un petit ouvrage charmant qui donne envie de voyager. On peut suivre le parcours suivi par Pieter Bruegel, s'amuser du contraste entre les impressions de voyage de l'auteur Jean-Michel Bénier et celles de Pieter qui découvre sur certaines étapes  notre monde contemporain que bien sûr il déteste. Mais on peut aussi lire cet ouvrage avec son portable ou une tablette à portée de main pour découvrir ou redécouvrir les nombreuses oeuvres d'art qui jalonnent ce beau parcours.

    Un voyage esthétique donc et philosophique!

     

     

     

  • Octobre rose

    Octobre rose gersois. la ville de Lectoure et ses clubs sportifs proposaient une balade pour octobre rose.

    Partis de la mairie après vérification des pass sanitaires, elle a a menés les participants vêtus d'un tee shirt rose ou arborant un foulard rose sur un bon rythme sur les remparts de Lectoure, le bastion du château d'Armagnac, le Carmel, le Lycée Maréchal Lannes, La Bambouseraie, la mouline de Belin, la côte du cimetière, la croix rouge et le retour à la mairie. Aux termes des quelques 10 km, un accueil sympathique,  boisson et petite restauration attendait les sportives et les sportifs avec un groupe de danseuses sevillanes.

    Un excellent après-midi par un temps très ensoleillé. En parallèle une randonnée cycliste parcourait les nombreux dénivelés qu'offre la cité gersoise.

  • Balade de Berrac

    C'était ce dimanche, jour de balade à Berrac, une petite randonnée de 12 km dans la Campagne de la Lomagne Gersoise. Cette année, afin d'éviter le plus possible les risques sanitaires pas de pot d'accueil au départ et pas de déjeuner après l'arrivée. Partis du village, la centaine de participants de tous âges est passée par Rastérac, Saint Martin de Goyne, le Petit Coutché, Cayhour, le chemin du Bousquet et le fameux sentier du Turon, avec son désormais célèbre Petit Musée des plantes sauvages comestibles, l'ancien lavoir et retour au village de Berrac.

    Le parcours était magnifique, bien balisé, l'herbe fraîchement coupé sur les chemin et sur les bas côtés des routes donnait le sentiment de se promener dans un parc verdoyant, le soleil état de la partie après les orges de vendredi.

    Une matinée parfaite en attendant l'an prochain et le retour du concours des peintres qui accompagne usuellement cette manifestation.

  • Psychisme ascensionnel

    Je l'envie Etienne Klein! autant de qualités en un même individu! Sans doute excellent physicien, spécialiste de la physique quantique que j'ai beaucoup de mal à appréhender, vulgarisateur de l'histoire de la physique, philosophe à ses heures, écrivain, animateur de radio à France Culture, il est aussi alpiniste et sur le tard avec l'âge compétiteur en ultra-trail!

    Dans ce livre, Etienne  Klein nous explique comment une sorte de force antigravitationnelle (sic) l'a conduit à se découvrir fait pour la montagne alors qu'il est né et a grandi dans l'Essonne.

    Il considère aussi que sans la Montagne, la physique quantique n'aurait peut-être pas vu le jour aussi tôt, la plupart de ses découvreurs étant de fait des passionnés des sommets. Il faut croire que s'arracher à la pesanteur rend les idées plus claires.

    Le livre est aussi l'occasion de réviser les expériences de Blaise Pascal sur la pression atmosphérique, de quelques considérations sur le vide, d'expliquer pourquoi le ciel est noir alors qu'il devrait être baigné de lumière avec toutes les étoiles qu'il contient... mais les étoiles vivent et meurent et certaines sont tellement loin que leur lumière ne nous est pas encore parvenue.

    Tout cela est fascinant et nous ouvre bien des horizons.

    La montagne c'est aussi et surtout une question de cordée, d'amitié, de courage, très bien illustrée par le texte admirable de Louis Lachenal sur les raisons qui l'ont conduit à accepter d'accompagner Maurice Herzog au sommet de l'Anapurna au prix de ses pieds gelés. Une question de cordée!

  • Musique en chemin

    Pas de festival de La Chaise-Dieu cette année! Mais dans le Gers, notre nouveau chez nous, à La Collégiale Saint Pierre de La Romieu, sur le chemin de Saint Jacques, Musique en chemin, le petit festival annuel organisé par l'ensemble 'La Main Harmonique, a proposé deux soirées les 24 et 25 juillet.

    La première dans la chapelle de la collégiale a permis d'entendre la choeur de la Main Harmonqie dans des madrigaux de la renaissance italienne sur le thème de l'amour et de la mort.

    La seconde dans les allées du cloître était consacrée au piano, trois concerts, le premier d'Alice Ader intitulé sur le ciel de la péninsule ibérique avec des oeuvres de Frédéric Mompou, Domenico Scarlatti et Isaac Albeniz, le second avec Alexandros Markeas, virtuose de l'improvisation libre, inspirée de Duke Ellington, Billie Holliday, et John Coltrane, le troisième avec François Dumont, aux sources du romantisme, avec deux sonates de Beethoven et quatre ballades de Chopin.

    Une excellente soirée, dans des conditions sanitaires excellentes, masque, gel, un siège sur deux, entrée et sortie en bon ordre...

    La démonstration que les petits formats s'en sortent mieux dans les circonstances actuelles que les grosses machines, agilité, souplesse, adaptation, sont les clefs de la réussite.

  • La porte qui fait parler les casadéens

    Très bel été, très beau retour des tapisseries, belle dans macabre, festival de musique très réussi, espérons le bénéficiaire, très beau temps... et même des cèpes, des myrtilles

    Les casadéens reconnaissent que cet été aura été une réussite mais ce qui les fait parler sans trop les solliciter c'est la porte qui a été installée entre le cloître et la place de l'écho.Depuis la révolution les habitants du village pouvaient emprunter le grand escalier qui monte au cloitre place de la fontaine, traverser le cloitre et se retrouver place de l'écho.

    Aujourd'hui ce trajet fait partie du parcours de visite, ce qui signifie que pour accéder au cloitre, il faut s'acquitter d'un droit d'entrée. D'où la mauvaise humeur des casadeens...

    La solution, il existe un pass nominatif à dix euros qui permet d'accéder toute l'année autant de fois que l'on veut au fameux parcours...

    Alors oui, j'ai joué gamin, il y a bientôt soixante ans dans le cloitre, au foot, au jokari à la pétanque, est ce que c'était mieux ou faut il se réjouir de la réhabilitation des lieux, de leur embellissement. Non ce n'était pas mieux avant(

    Esprits chagrins circulez...avec votre pass.

  • Moissac - Toulouse à vélo

    Chaque année depuis l'âge de 45 ans j'essaie de faire quelque chose d'un peu particulier au mois d'août. A 45 ans j'étais monté à la course à pied au Drachenfels, Le Rocher du Dragon, un ancien volcan, une colline aujourd'hui sur la rive droite du Rhin, qui fait face à Bad Godesberg, où nous habitions alors. Le Drachenfels culmine à 321 m.

    En 2016, j'avais pédalé, de La Chaise-Dieu à Saint Etienne et l''an dernier j'avais effectué 50000 pas entre Pouy-Roquelaure et Montréal du Gers, soit environ 40 km.

    Cette année, j'ai longé le canal latéral de la Garonne entre Saint Nicolas de la Grave, en amont de Moissac et les ponts jumeaux à Toulouse. 75 km sur une piste cyclable dans le calme, sans voiture, en silence, en toute sécurité, ombragée avec quelques haltes où j'ai retrouvé ma compagne qui avait accepté de faire l'assistance au cas où en me suivant pas très loin en voiture. Bien agréable. L'occasion de découvrir les ponts jumeaux à Toulouse au confluent du canal latéral de la Garonne, du canal du midi et du canal de Brienne. Ces deux ponts sont décorés d'un magnifique bas-relief qui mériterait d'étre davantage mis en valeur d'ailleurs.

    L'activité sur le canal est assez réduite : j'ai croisé deux ou trois bateaux qui naviguaient et pas un seul dans une écluse. Beaucoup de bâtiments vétustes appartenant à VNF font l'objet d'appels à projet, sans grand succès apparemment. Plusieurs cyclistes, des randonneurs à pied et à vélo, de simples promeneurs. Un bel endroit. Cela peut paraître monotone mais le calme et la sérénité l'emportent. 

    Une expérience à renouveler sur un autre tronçon, il y a de quoi faire jusqu'à Sète.

  • L'étoile au soleil de Minuit

    Anne Smith est une POM, d'origine anglaise, une Peintre Officiel de la Marine. Les POM appartiennent à la marine nationale, ils sont sélectionnés par elle et leur seule mission est de peindre, des ports, des bateaux, les côtes, partout dans le monde. Ils ne sont pas rémunérés mais ils peuvent vendre leurs oeuvres.

    L'an dernier, la petite commune de Plieux dans le Gers avait organisé une exposition dans le Gers et Anne Smith y avait participé. Elle avait peint notamment le célèbre café de Lectoure.

    Et cette année, début juillet elle était à la librairie de Lectoure "Le cochon bleu" pour dédicacer son récit des trois mois passés sur la goélette de la marine nationale l'Etoile entre Brest et l'Islande.

    C'est une sacrée femme, volontaire. Bien sûr elle a déjà embarqué sur de nombreux bateaux, du charles de Gaulle à un Sous-marin en passant par des frégates mais c'est la premièreière fois qu'elle embarquait pour un aussi long séjour, sur un navire école à voile, comme simple membre d'équipage.

    Et elle n'a pas été déçue prenant quotidiennement son quart tous les matins à 4 heures, par tous les temps, le plus souvent mauvais. Elle en tire un récit bien charpenté, mêlant, humour, anecdotes savoureuses ou effrayantes sur la cohabitation à bord, philosophie de la vie, rencontres, paysages...

    LE tout est illustré de peintures , des aquarelles le plus souvent.

    Vous passerez un très bon moment en compagnie d'Anne Smith. Et vous aurez envie de naviguer!

  • Balade Berracaise

    Chaque année, la petite commune de Berrac dans le Gers organise une balade suivie d'un repas sur la place du village. Pendant que les marcheurs marchent, les peintres amateurs se répartissent dans les rues, les jardins du village et peignent selon leur inspiration, le plus souvent des aquarelles.

    Cette année, la balade partait donc de Berrac, descendait sur le ruisseau du Turon, un affluent du Gers, remontait sur le coteau de Beaumont pour rejoindre la Chapelle Notre Dame d'Esclaux, malheureusement fermée, sur la commune de Saint Mézard. Le balisage, excellent, nous conduisait ensuite pour un premier ravitaillement au charmant village de Pouy-Roquelaure (prononcer Pouille!) sur sa charmante place située entre château et église Saints Fabien et Sébastien, ouverte cette fois. Comme le dit Jean-Paul Kauffman, quand on pénètre dans ces églises habituellement fermées, l'air qu'on y respire à un parfum particulier, peut-être celui de l'esprit qui les habite depuis des siècles. 

    Redescente ensuite entre champs d'oignons et de céréales pour se retrouver à l'antenne chapelle Sainte Marie Madeleine de Rignac, désaffectée en 1973, tombée en ruines et relevée depuis par un couple d'artistes qui y a installé un atelier d'art religieux que l'on peut découvrir habituellement lors des journées du patrimoine. Petite restauration là aussi assurée par le staff de Berrac, puis retour à travers bois et champs à Berrac où après ces 12,6 km, l'apéritif nous attend : foie gras, saucisson, vin blanc.

    Au déjeuner : salade de carottes râpées et tomates, saucisses et ventrêches accompagnées de frites, de courgettes et d'oignons, brie et salade et enfin tarte aux pommes. Vins blanc rosé ou rouge de la Cave locale du Rosier d'Angélique.

    Présence d'un accompagnateur de Saint Bertrand de Comminges avec lequel j'ai essayé des bâtons dynamiques, bâtons équipés de pompes qui permettent de faire du renforcement musculaire tout en ménageant les articulations. Assez convaincant mais les bâtons sont un peu plus lourds.

    La table des peintres était fournie. 

    La chaleur de plus de trente degrés, la sieste de l'après-midi au frais méritée.

  • GR 78 entre Carcassonne et Mirepoix

    Trois étapes de randonnée au coeur du pays cathare. De Carcassonne à Mirepoix, avec étapes à Arzens et Fanjeaux. Entre Aude et Ariège.

    Cette femme qui tend les bras semble vouloir apporter le consolamentum, sacrement cathare, aux viiteurs, à Fanjeaux. Son visage, sans traits, reflète la lumière du soleil, comme une nimbe, une auréole de sainte. A côté d'elle, le long du mur de l'église catholique, des pieux de bois brûlés rappellent les fantômes cathares, leurs âmes consolées disparaissent peu à peu...

    Le GR démarre tranquillement le long de l'Aude dans Carcassonne, la patrie de Barbès dont la statue orne la place. En arrivant par le train on a, après Toulouse,  de belles vues sur les Pyrénées, on se réjouit à l'avance... Malheureusement, le ceil va rester plombé pendant trois jours et on verra rarement les sommets enneigés.

    Peu de randonneurs, j'en ai vu deux en trois jours, et quatre ou cinq promeneurs, des villages déserts ou la rares commerces sont fermés entre 12 heures 30 et 16 ou 16 heures 30 ce qui ne facilite pas les déjeuners.

    Un gite communal très bien équipée et à l'accueil sympathique à Arzens, en revanche la pizzeria ne fait que réchauffer des produits Vivagel, une cellule de moine ou plutôt de soeur au Couvent de la Saint famille à Fanjeaux, diner et petit déjeuner (à part de la communauté et des laïcs en retraite), où l'on nous rappelle à l'entrée, est ce bien sérieux, les miracles de Saint Dominique dont les livres de la foi résistent au feu au contraire de ceux des hérétiques lors de l'arbitrage de dieu en 1207...et un gite privée de bonne tenue, beau jardin, petite chambre pour quatre à Mirepoix tout près de la cathédrale.

    Des vignes, du blé en herbe, du colza, un chant de pastel, des crêtes...des chemins ouverts, des bois, les paysages sont variés mais on ne voit pas de paysans...

    Une curiosité, une église réaffectée au culte orthodoxe et c'était la semaine sainte orthodoxe, les fidèles ont simplement ajouté leurs icônes, sur l'autel.

    Une belle surprise, Mirepoix, belle bastide, vivante, médiévale, une place ensoleillée dimanche après midi et un marché très couru lundi matin. Je recommande la boulangerie salon de thé pâtisserie,  bruns, qui est remarquable.

    22, 25 et 28 km, j'ai renoncé à la quatrième étape envisagée pour Pamiers, car 33 km m'ont paru plus une charge qu'un plaisir.

    Ce sera pour une autre fois.