Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Gers

  • Danse macabre

    A L'été photographique de Lectoure, une très belle édition cette année avec en particulier en accès libre sur les remparts des allées Montmorency et sur le boulevard du nord cette très belle Danse macabre réalisée avec la complicité d'habitants de la bastide.

  • Boé-Montauban

    Tous les ans depuis quelques années, pour célébrer mon anniversaire, je parcours à vélo sans assistance autre que celle de ma compagne en voiture que je retrouve lors de petites pauses le canal latéral de la Garonne. Cette année je suis parti de Boé, au sud d'Agen, pour rallier Montauban : 74 km, autant de km que mon âge. Un petit défi chaque année un peu plus difficile. Etapes à Moissac sur le parvis des justes, puis à Montech pour un pique-nique. De Montech, le canal de Montauban et pour finir une boisson réparatrice sur la place nationale qui s'est doté récemment d'un miroir d'eau à l'image de Bordeaux

    Les années précédentes j'avais rallié, déjà Montauban, La Réole et Toulouse

    Un jour peut-être j'irai sur le Canal du Midi mais je crains qu'avec les abattages de platanes le parcours manque un peu d'ombre.

  • Octobre rose

    Octobre rose gersois. la ville de Lectoure et ses clubs sportifs proposaient une balade pour octobre rose.

    Partis de la mairie après vérification des pass sanitaires, elle a a menés les participants vêtus d'un tee shirt rose ou arborant un foulard rose sur un bon rythme sur les remparts de Lectoure, le bastion du château d'Armagnac, le Carmel, le Lycée Maréchal Lannes, La Bambouseraie, la mouline de Belin, la côte du cimetière, la croix rouge et le retour à la mairie. Aux termes des quelques 10 km, un accueil sympathique,  boisson et petite restauration attendait les sportives et les sportifs avec un groupe de danseuses sevillanes.

    Un excellent après-midi par un temps très ensoleillé. En parallèle une randonnée cycliste parcourait les nombreux dénivelés qu'offre la cité gersoise.

  • Tenebrae Occitaniae

    Cette année le Festival Radio France Occitanie en partenariat avec France Musique a donné dans sept des plus hauts lieux de l'Occitanie des Leçons de ténèbres. À Cahors, Conques, Montpellier, Narbonne, Perpignan et La Romieu.

    Dans la Collégiale de La Romieu, ce 20 juillet, l'ensemble Il Caravaggio, dirigé par  Camille Delaforge a ravi le public nombreux avec Les leçons de Ténèbres pour voix d'hommes de Sébastien de Brossard (1655 - 1730), des pages exubérantes, avec des vocalises à l'italienne, de grandes exclamations.

    De Brossard était prêtre mais aussi excellent musicien et érudit puisqu'il est l'auteur du premier dictionnaire de la musique en Langue Française. (1701).

    Un concert que l'on doit au partenariat avec le Festival Musique en Chemin et L'ensemble baroque La main harmonique.

    Un concert à la bougie, des bougies qui sont éteintes au fur et à mesure jusqu'à plonger l'auditoire et la scène dans les ténèbres. En effet les litanies sont inspirées des lamentations de Jérémie qui étaient chantées les jeudi, vendredi et samedi de la semaine sainte lors des matines, à trois heures du matin, et l'extinction des bougies marque l'abandon de Jésus par ses apôtres qui le laissent seul face à son destin.

  • Balade de Berrac

    C'était ce dimanche, jour de balade à Berrac, une petite randonnée de 12 km dans la Campagne de la Lomagne Gersoise. Cette année, afin d'éviter le plus possible les risques sanitaires pas de pot d'accueil au départ et pas de déjeuner après l'arrivée. Partis du village, la centaine de participants de tous âges est passée par Rastérac, Saint Martin de Goyne, le Petit Coutché, Cayhour, le chemin du Bousquet et le fameux sentier du Turon, avec son désormais célèbre Petit Musée des plantes sauvages comestibles, l'ancien lavoir et retour au village de Berrac.

    Le parcours était magnifique, bien balisé, l'herbe fraîchement coupé sur les chemin et sur les bas côtés des routes donnait le sentiment de se promener dans un parc verdoyant, le soleil état de la partie après les orges de vendredi.

    Une matinée parfaite en attendant l'an prochain et le retour du concours des peintres qui accompagne usuellement cette manifestation.

  • Monteverdi

    Vendredi soir, Cathédrale d'Auch, cinq festivals du Gers : Musique en chemin, Eclats de voix, Association des amis Orgues, Les musicales des coteaux de Gimone et Nuits musicales en Armagnac s'étaient associés pour donner les Vêpres de Monteverdi par les solistes de La Main harmonique (direction Frédéric Bétous), le Choeur Ambrosia, et l'Ensemble baroque du Conservatoire régional de Paris.

    Des instruments d'époque, cornets, saqueboutes, théorbe, violine et orgue positif, au service d'une alternance de parties de solistes er de choeur, tous tous intime et monumentales, une préfiguration de la musique baroque et de l'opéra.

    Un très belle réalisation qui ouvre une saison de musique dans le Gers.

  • Moulins du Lectourois

    Vendredi 2 octobre, la Société archéologique du Gers présentait à la salle de la comédie de Lectoure  le fruit de deux années de recherche sur les moulins du lectourois.

    Le lectourois ou 28 communes autour de Lectoure dans lesquelles ces érudits ont recensé avec l'aide des communes est des propriétaires pas moins de 151 moulins, environ 90 à vent et 60 à eau. Recherches sur le terrain et dans les archives richement illustrées par des photos et des plans. La conférence était animée par Georges Courtiès l'ancien président de la société et suivi par de nombreuses personnes, élus, propriétaires, ou simplement curieux.

    Les moulins à eau sont les mieux conservés, ceux à vent ont été plus abimés par le temps mais jalonnent encore le paysage, même lorsqu'ils ont perdu leur tête et leurs ailes.

    L'occasion d'expliquer les mécanismes de fonctionnement de ces moulins, sans roue à aube mais à roue horizontale dans notre région,  et de préciser les affres du métier de meunier, surtout pour les moulins à vent avec les risques associés à l'habillage des ailes, la montée des escaliers chargés d'un sac de farine, la surveillance de la vitesse du vent. On y a appris également que pour déterminer le sens du vent les meuniers s'appuyaient sur la position de leur âne toujours soucieux de s'abriter du vent.

    Et de clore en chantant "Meurier tu dors...

    Dans un siècle ou deux on inventoriera sans doute les silos qui jalonnent aujourd'hui nos campagnes...

  • Musique en chemin

    Pas de festival de La Chaise-Dieu cette année! Mais dans le Gers, notre nouveau chez nous, à La Collégiale Saint Pierre de La Romieu, sur le chemin de Saint Jacques, Musique en chemin, le petit festival annuel organisé par l'ensemble 'La Main Harmonique, a proposé deux soirées les 24 et 25 juillet.

    La première dans la chapelle de la collégiale a permis d'entendre la choeur de la Main Harmonqie dans des madrigaux de la renaissance italienne sur le thème de l'amour et de la mort.

    La seconde dans les allées du cloître était consacrée au piano, trois concerts, le premier d'Alice Ader intitulé sur le ciel de la péninsule ibérique avec des oeuvres de Frédéric Mompou, Domenico Scarlatti et Isaac Albeniz, le second avec Alexandros Markeas, virtuose de l'improvisation libre, inspirée de Duke Ellington, Billie Holliday, et John Coltrane, le troisième avec François Dumont, aux sources du romantisme, avec deux sonates de Beethoven et quatre ballades de Chopin.

    Une excellente soirée, dans des conditions sanitaires excellentes, masque, gel, un siège sur deux, entrée et sortie en bon ordre...

    La démonstration que les petits formats s'en sortent mieux dans les circonstances actuelles que les grosses machines, agilité, souplesse, adaptation, sont les clefs de la réussite.

  • Université d'été de la médecine du futur

    Le Gers l'a fait! Le WE dernier à Fleurance et Lectoure. Le Gers avait déjà inventé l'association "dites32" pour attirer les jeunes edecins dans le département.

    Cette fois)-ci à l'initiative des professionnels de santé de Lectoure et des environs c'est la première université d'été sur la médecine du futur qui a été montée.

    Un vrai succès puisque lsamedi après-midi en plein WE du 15 août, plus de 300 personnes, professionnels de santé, élus, habitants... ont participé aux trois conférences programmées avec comme pour thème l'intelligence artificielle en santé par Georges Uzbelger (IBM), les NBIC -Nano, Biotechnologies, Informatique et Sciences cognitive par le professeur chirurgien Brice Gayet (Institut Montsouris) et Le Système de santé de demain par le professeur Etienne Minvielle (école Polytechnique et CNRS.

    Encadrant ces conférences, un buffet déjeunatoire sous la Halle de Fleurance, et un buffet dinatoire délicieusement Gers dans la cour des marronniers de Lectoure suivi d'une soirée cabaret aves Les chants de Garonne et d'une découverte du ciel. Le dimanche matin nouvelles tables rondes sur le thème de la médecine à la campagne auxquelles je n'ai pas assisté.

    Les conférences étaient d'excellentes qualité avec une mention très positive pour celle de Brice Gayet, très vivante, concrète, enlevée. Les discours des élus en amont des conférences étaient en revanche trop longs et sans intérêt, les buffets peu copieux et lents,  le vaudeville proposé par les chants de Garonne bien agréable.

    Au total une belle initiative à consolider l'an prochain. Merci aux organisateurs en particulier au pharmacien de Lectoure, Arnauld Cableguenne, cheville ouvrière de l'opération.

  • Nuits musicales en Armagnac

    Plusieurs lieux et de nombreux concerts pour cette manifestation qui en est tout de même à sa 51éme édition! Lectoure, Eauze, Condom, fleurance, Flaran, Terraube et Lavardens. Difficile d'honorer chaque concert).

    Nous sommes allés à Condom dans le cloître de la cathédrale écouter François Salque au violon et Xenia Maliarevitch au piano avec au programme l'élégie de Fauré, trois romances de Schumann, deux sonates de Chopin et  Debussy et une rhapsodie hongroise de Popper. Très bon concert, avec des musiciens engagés dans un cloitre dont on peut regretter l'inconfort notoire des sièges baquets sans dossier!

    La soirée cabaret Hommage à Michel Legrand dans la Cour des marronniers de Lectoure (photo) était vraiment très agréable. Michel Legrand avait donné un concert en ce même lieu le 11 aout 2016. Etienne Manchon, 24 ans seulement mais étoile montante du jazz avait préparé avec sa formation élargie (claviers, saxophone, batterie, contrebasse , mais aussi deux violons et violoncelle) un patchwork d'oeuvres connues et moins connues. Excellente soirée en plein air par un très beau temps.

    En l'église de Terraube, petite déception avec la Danse Sacrée de Bach, la cantate BWV 82 "Ich habe genug", interprétée  par Jean-Michel Feix à l'accordéon, cet orgue de poche, Estelle Besingrand au violoncelle, , Christelle Gouffé, Mezzo soprano, et Faustine Gardeil Danse. La danse peut-elle être un art sacré?, l'exercice n'a pas été convaincant.

    D'agréables moment que nous avons complétés par un joli concert en la collégiale de La Romieu par un groupe espagnol, l'Apothéose, qui a interprété des oeuvres de Haendel dans le cadre du Festival Musique en chemin.