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  • L'ingénieux Hidalgo

    quichotte.jpgOn est toujours un peu intimidé à la perspective d'aborder les grandes oeuvres de la littérature universelle et on a tort car à l'expérience on est rarement déçu. Je me demande d'ailleurs souvent pourquoi on lit des nouveautés alors qu'il existe à notre portée autant d'ouvrages de valeur, validés par des siècles de lecture, que l'on néglige au profit des dernières sorties.

    N'ayant jamais fait d'espagnol durant ma scolarité, je n'avais jamais abordé le don Quichotte de Cervantès, le livre n'était pas à la maison et personne dans mon entourage ne m'avait encouragé à le lire. J'en avais l'image du don Quichotte monté par Jacques Brel, la seule fois d'ailleurs que je l'ai vu sur scène, et  feuilleter l'édition de La Pléiade m'avait donné le sentiment d'un livre rébarbatif, dans une traduction en vieux français.

    Et puis un jour j'ai lu le merveilleux livre de Patrice Franceschi, le patron de La Boudeuse, Gérard Chaliand et Jean-Claude Guilbert, intitulé  L'esprit d'aventure. L'ouvrage est rédigé sous forme de conversations et tous citaient parmi leurs livres préférés le Don Quichotte. Je me suis juré alors de le lire et j'ai prété l'oreille autour de moi, peut être y avait il d'autres traductions.

    Et à la fin de l'année dernière, je suis tombé à la librairie La machine à lire, place dufranceschi.gif Parlement, à Bordeaux, sur la traduction d'Aline Schulman, au Seuil.

    C'est parfait, un enchantement, c'est le cas de le dire,  pas d'appareil savant autour de l'oeuvre, pas de note de bas de page, un français pas du tout emberlificoté, Aline Schulman a su rendre savoureuse cette oeuvre avant tout orale, très populaire en l'Espagne du XVII, une vraie réussite.

    Alors n'hésitez, pas lisez le Don Quichotte et puis lisez L'esprit d'aventure et après cela si vous ne partez pas à l'aventure, au moins dans vos rêves, c'est que votre cas est désespéré!

  • Impuissanter

    La grande salle de l'Institut du monde arabe (IMA) était pleine à craquer hier pour une conférence organisée par la Fondation Safadi, (Mohamed Safafi est homme d'affaires et ministre du commerce dans le gouvernement Siniora), l'institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS) et bien sur l'IMA  sur le thème : le Liban dans l'Union pour la méditerranée.

    A Paris, le Liban fait toujours recette. le détail du programme est sur le site de l'IRIS : www.iris-france.org

    Un Liban virtuel, révé, puisque en quatre heures d'intervention, on a entendu mentionner les expressions Hezbollah, 8 mars et 14 mars une seule fois. Bref peu de choses sur la politique intérieure, les difficultés à mettre en oeuvre des réformes, comme si par exemple, implicitement la production d'électricité était l'otage du conflit israélo palestinien. Une des principales propositions de ce colloque aura été ce créer un centre d'Etudes méditerranéen au Liban, comme s'il était nécessaire de faire de nouveles études alors que ce dont a le plus besoin le Liban, c'est de reconstruire un Etat en mesure de prendre les mesures qui s'imposent pour offrir à la population les services publics de base en matière de sécurité intérieure et extérieure, de justice, d'énergie, d'environnement, de santé et d'éducation.

    Dans le registre des généralités, Jean-Pierre Chevènement a été formidable et nous a gratifié de belles formules : la Méditerranée, joyau sans pareil, la laïcité libanaise qui reste à inventer, le gout des libanais pour le dialogue... parfois musclé. Il a jugé que le Liban paie les pots cassés depuis 1975 du conflit israélo palestinien, un long chemin de deuils et de ruines. Il a qualifié Israël d'Etat-bulle et les palestiniens de société en deshérence sans Etat  et qui ne sait pas ou elle va. Beaucoup d'espoir avec Obama, un homme qui a fait l'expérience de l'humiliation...

    Surtout, Jean-Pierre chevènement a forgé un néologisme dont on verra s'il prend racine, il a regretté que certains éléments mettent en avant la shoah pour chercher à impuissanter (dixit) la diplomatie française, nouveau verbe qu'il a employé trois fois!

  • Bac Bacalan Bastide

    Le futur pont levant Bacalan Bastide sur le Garonne à Bordeaux fait couler beaucoup d'encre en ce moment : réquisition du commissaire du gouvernement devant le tribunal administratif de Bordeaux, visite des experts de l'Unesco...

    J'ajoute candidement ma contribution pour rejeter et le pont et le tunnel

    • le pont parce qu'effectivement il est de nature à défigurer le site du port de la lune. Bordeaux est historiquement un port, il faut conserver la possibilité pour les bateaux d'y accéder, tourisme, fêtes du fleuve, qui sait ce que l'avenir réserve. De ce point de vue un pont levant se justifie mais cela implique de construire deux piles gigantesques et forcément incongrues dans ce site historique, sans avoir la garantie que les bateaux se hasarderont à franchir l'ouvrage, effrayés qu'ils seront de devoir rester, en cas de panne, de grève, de conflit de quelque sorte que ce soi...
    • le tunnel, tout simplement parce qu'un tunnel est toujours moche! N'a t'on rien d'autres à offrir aux piétons et aux cyclistes à l'heure du développement durable et de l'Agenda 21 qu'un tunnel qui sera rapidement un lieu défiguré par les tags, à la sécurité douteuse, aux emprises considérables sur le fleuve...C'est la pire des solutions!
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    S'il est vraiment nécessaire d'offrir un nouveau franchissement, retenons une vieille solution, celle du bac! Regardons du côté du Rhin, en amont et en aval de l'ancienne capitale Bonn, les bons vieux bacs fonctionnent toujours, il suffit de faire quelques km pour en trouver un...deux bacs en services continu et le tour est joué!

    Georges Pompidou voulait en construisant le long de la Seine, la voie rapide qui porte aujourd'hui son nom adapter Paris à l'automobile. Chacun convient maintenant que c'était une erreur.

    Un nouveau pont drainera du trafic, congestionnera un peu plus la ville, il appellera d'autres infrastructures. Prenons garde, Revenons au grand contournement et faisons du pont d'Aquitaine, une voie de desserte locale!

     

  • Piccoli/Minetti

    Au théatre de la Colline, près de la place Gambetta, à Paris, Michel Piccoli joue le rôle de l'acteur allemand Bernhard Minetti (1905-1998) dans une pièce écrite pas Thomas Bernhard, en l'honneur de l'acteur originaire de Lübeck en 1977.

    2009_01_14-Michel_Piccoli_Minetti.jpgOn se trouve à Ostende, en Belgique, là où l'on respire l'air de l'Angleterre, sans y être, un endroit idéal pour un acteur continental, qui n'a aucune chance de réussir à jouer Shakespeare en Angleterre!

    C'est le 31 décembre et Minetti/Piccoli arrive dans un hôtel où il dit avoir rendez vous avec le directeur du Théatre local pour y jouer Lear. Il a une grosse valise dans laquelle il transporte tout son capital, des coupures de presse de son glorieux passé d'acteur et surtout, affirme t'il, un masque de Lear que lui a confectionné James Ensor, le peintre, né à 5821.jpgOstende (1860-1949).

    La pièce est un long monologue, dont on se demande comment diable Piccoli fait pour le retenir tant il y a d'opportunités de se tromper, dans la répétition de ces obsessions qui tournent autour de la condition de l'artiste : Shakespeare, Lear, Ensor, Lubeck, Ostende, Liège, Angleterre, littérature académique. Piccoli s'adresse, mais l'écoute t'elle,  à une dame dans la force de l'age, qui, en cette Saint Sylvestre, tente d'oublier sa solitude, une bouteille de champagne à la main et un masque de singe sur la tête, puis à une jeune femme encore plein d'espoir, amoureuse, qui n'a pas encore été déçue par la vie, qui écoute le vieil acteur d'une oreille distraite par la musique de son transistor, mais qui ne connait pas Lear...

    Le sous titre de la pièce est portrait de l'artiste en vieil homme, la viellesse est un naufrage, Piccoli, à 85 ans bientôt, est le contraire de Minetti, il est dans le monde d'aujourd'hui, actif, présent, impliqué. Il nous attendrit avec ce portrait d'un homme désabusé, un peu minable, détaché du monde, mais attachant, un vieux Godot qui attend depuis trente ans d'être appelé de nouveau sur une scène de théatre, ou qui veut le croire, et qui reste un artiste!

    Photo Michel Piccoli de Richard Schroeder

  • Avidité

    Nos chers banquiers viennent de faire un grand pas vers le réalisme. A la demande du Président de la République, les dirigeants des grandes banques françaises ne percevront pas de bonus, c'est à la dire la part variable de leur rémunération, au titre de 2008.

    Dans quel monde vivons nous pour en arriver là! La part variable des rémunérations se justifie pour récompenser une prise de risque élevée (un coureur de formule 1 par exemple), ou une compétence exceptionnelle, difficile à trouver sur le marché.

    Aucun de nos grands banquiers ne répond à ces critères, on peut les remplacer du jour au lendemain par d'autres et ils ne risquent rien dans l'exercice de leur métier.5815850.jpg

    Les résultats des banques à la suite de l'éclatement de la gigantesque bulle financière que ces dirigeants ont créée et alimentée en recherchant toujours et partout des rendements irréalistes supérieurs à 10 % l'an sont éloquents :  effondrement du cours des actions, crédit crunch qui contribue à une croissance spectaculaire du chômage...

    Ce tableau noir devrait inciter à la modestie, à la démission même de ces dirigeants qui ont failli. Au lieu de cela, il faut que l'Etat, c'est à dire le contribuable, qui vient au secours des banques, impose la suppression des bonus, comme si cela n'allait pas de soi!

    L'avidité des dirigeants de nos grandes entreprises est vraiment sans limite!

    La contrepartie la plus appropriée aux aides publiques en capital, c'est l'entrée de l'Etat au capital des entreprises et à leurs conseils d'administration!

  • Déminage

    L'Eridan, navire chasseur de mines, était à quai, au Port de la lune, à Bordeaux, ces 17 et 18 janvier.

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    Il aurait dû venir beaucoup plus tôt et offrir  ses services à la Communauté urbaine de Bordeaux, la CUB, présidée par Vincent Feltesse. Les services de la CUB ont en effet été piégés à deux reprises ces dernières semaines par le Tribunal administratif:
    la première fois sur le dossier de l'appel d'offre qui devait aboutir au transfert de la concession du tram et des bus de Veolia à Keolis; les services avaient omis de publier leur appel d'offre au niveau de la communauté européenne ce qui n'avait pas plu à la Deutsche Bahn. Au total, Keolis qui devait prendre le relais de Veolia le 1er janvier est resté à quai;
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    la seconde, la semaine dernière, avec les réquisitions du commissaire du gouvernement devant le même tribunal au sujet de de sa délibération sur le pont Bacalan Bastide, pont dont l'utilité n'apparaitrait pas évidente et pour lequel le financement des abords n'a pas été envisagé sans parler des réticences de l'Unesco qui évoque la possiblité de retirer à Bordeaux son label tout neuf de patrimoine de l'humanité.
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    Alors espérons que l'Eridan aura bien déminé le terrrain au cours de son séjour bordelais. A tout le moins, il aura plus probablement convaincu quelque jeunes gens de rejoindre la marine nationale.
  • Salon d'honneur

    vrac 243.jpgA quelque chose, malheur est bon!

    la dernière rupture de caténaire, au sud de Tours, dans la soirée du dimanche 11 janvier a conduit la SNCF à ouvrir le salon d'honneur de la Gare Saint Jean, à Bordeaux.

    Ce salon, habituellement fermé, a en effet été transformé en lieu de distribution de cafés et croissants pour les usagers qui se sont trouvés coincés en gare de Bordeaux.

    Ce salon est magnifique. Les murs sont entièrement couverts de boiseries et une belle cheminée orne l'un d'entre eux.

    On oublie un moment les ruptures de caténaires et on se plait à imaginer l'accueil par les édiles locaux du Président de la République à l'époque des voyages officiels en chemin de fer et les premiers entretiens auprès de la cheminée, au coin du feu.

    Espérons que la rénovation de la gare, inévitable sans doute, avec l'arrivée de la ligne à grande vitesse en 2015, préservera ce patrimoine de la fin du XIX siècle, tout particulièrement ce salon d'honneur, mais aussi la verrière, oeuvre de Gustave Eiffel.

  • Glacière

    Brrr...Il fait froid! Moins 9 hier sous abri à Paris. Alors quand on passe deux fois par jour au métro glacière on se demande enfin sérieusement pourquoi cette appelllation.

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    La réponse se trouve notamment sur le site du Conseil de Parents d'Elèves de l'école glacière : http://www.cpe75.org/spip/Petit-historique-du-quartier :

    " Le quartier est ainsi nommé en raison des nombreux étangs et mares créés par la Bièvre et qui faisaient office, l’hiver, de réserve de glace. On pouvait y patiner et au printemps, les blocs de glace, soigneusement conservés dans des puits maçonnés et sous de la paille, étaient vendus aux particuliers et surtout aux restaurants et cafés pour rafraîchir les boissons, conserver les denrées alimentaires… À la révolution, la bière du quartier de la Glacière était appréciée comme la meilleure de Paris."

    allez voir ce site, vous y découvrirez une illustration despatinoires de la Glacière et en prime une chanson d'Aristide Bruant : A la Glacière!

    Pas besoin de patinoires artificielles à l'époque et pas de principe de précaution.

  • Neige

    Vrai jour de rentrée ce lundi 5 janvier et vrai jour de neige à Paris. Ce n'est pas si fréquent!

    Au jardin de l'Observatoire, son nom exact est jardin Marco Polo, en haut du boulevard Saint Michel, les chevaux de la Fontaine des quatre parties du monde, l'Afrique, l'Amérique, l'Asie et l'Europe, de Louis Vuillemot, Pierre Legrain, Emmanuel Fremiet et Jean-Baptiste Carpeaux émergent d'une eau glacée qui fait plutôt penser aujourd'hui au sixième continent.

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    La perspective sur le Sénat est immaculée, mail le jardin est fermé sans doute en application du principe de précaution. Reste pour les enfants à aller au bois de Boulogne, au bois de Vincennes ou plus banalement dans la rue pour faire des batailles de boules de neige.
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  • Au sujet de l'Echo Casadéen

    noël casadei 2008 029.jpgL'Echo Casadéen, c'est le bulletin d'information de la mairie de La Chaise-Dieu. Il a été distribué dans les boites aux lettres des résidents permanents le 2 janvier. Non destinataire, bien que présent sur la commune à l'occasion du nouvel an, un aimable voisin m'a donné le sien, ce qui me donne l'occasion d'effectuer remarques et suggestions à la municipalité et à nos amis casadéens.

    D'abord, il faut féliciter la nouvelle équipe municipale, déjà neuf mois, pour son souci d'informer mais ce serait bien de poster l'Echo Casadéen sur le site Internet de la communauté de communes, la diaspora casadéenne pourrait ainsi se tenir informée à distance de l'actualité municipale. Autre solution ouvrir un blog!

    Il faudrait également doter l'Echo Casadéen d'un rédacteur en chef soucieux de corriger coquilles et fautes de français qui émaillent certains textes, les enseignants au conseil municipal doivent se mordre les doigts de ce numéro.

    Il faudrait considérablement renforcer l'appareil statistique du bulletin. On apprend qu'il y a eu 13500 visites à l'Abbatiale en juin, juillet et août, ce qui est plus que l'an dernier, mais de combien? L'idéal serait de disposer de la série statistique sur les 20 dernières années, voire plus, de façon à se faire une idée de la tendance générale. Les données existent très certainement. Idem pour le nombre de nuitées au camping, 1201, là c'est pour toute l'année, mais on ne nous dit pas si c'est plus ou moins que les années précédentes.

    De façon générale, la municipalité, en accord avec les acteurs économiques, devrait se doter d'un véritable tableau de bord permettant de mesurer l'attractivité de La Chaise-Dieu : nuitées en hôtel et en chambre d'hôtes, au village de vacances, au camping, dans les huttes, gites de séjour et d'étape... entrées payantes à l'Abbatiale, au Festival de musique, à l'Historial, conctacts du Syndicat d'Initiative, ... Seul un tel tableau de bord, établi si possible rétrospectivement, permettrait à tous les acteurs de répondre à la question de l'évolution de la fréquentation de La Chaise-Dieu, en baisse selon les conversations, mais qu'en est il vraiment? Et seul un tel tableau de bord permettrait de jeter les bases d'une politique...

    Le maire nous apprend que le projet de création d'un réseau de chaleur va retarder la réfection des rues. Dommage pour l'attractivité de La Chaise-Dieu et espérons que cela ne va pas être le pretexte pour retarder les choix indispensables à effectuer en matière d'usage l'été de la place de la fontaine et de celle du monument transformées en parking.

    Retardés les travaux mais de combien de mois? Quel est d'ailleurs le calendrier de ces travaux? Qui va construire et gérer le réseau de chaleur? Mystère. Certes les travaux du Bâtiment Lafayette ont commencé fin 2007 mais que s'est-il passé en 2008, à part l'édification d'un poteau d'électricité sur la place? Le plan de relance du Gouvernement prévoit une accélération de la mise en place des crédits de restauration du patrimoine culturel. La Chaise-Dieu saura-t-elle, pourra-t-elle en profiter, une promenade dans le cloître suffit à en comprendre l'urgence.

    A l'ancienne gare, les ouvertures ont effectivement été refaites, enfin certaines, car au premier étage de vieilles fenêtres subsistent derrière les volets neufs. Quel est l'avenir du petit bâtiment chaque année un peu plus en ruines de l'autre côté des voies. En jetant un oeil par les fenêtres on apercoit encore, les skis de fond, les chaussures, la traceuse du Foyer casadéen de ski nordique, l'enseigne est sagement rangée elle aussi. Etait-il possible de faire du ski de fond pendant les fêtes avec toute cette neige et ce grand soleil depuis le 1er janvier? Une occasion de perdue sans doute pour le dynamisme de La Chaise-Dieu.

    Merci pour la double page sur le tri des déchets. Mais tous les emplacements des conteneurs ne sont pas mentionnés, il y a par exemple un conteneur à verre place du monument. Une suggestion si l'on veut vraiment inciter les habitants à faire le tri : doter systématiquement tous les locaux à poubelles de conteneurs à étiquettes vertes, jaunes et bleues. 

    Bon courage à la commission des finances qui "a évoqué tous les points sur lesquels elle pourra être amenée à réfléchir..." les sujets évoqués sont vastes et j'en ajoute un : pourquoi y a t-il un tarif hors casadéen pour la location de la nouvelle salle de l"écho et pour elle seule?

    Voilà, tout cela semblera bien trop critique pour les rédacteurs de ce bulletin qui le rédigent bénévolement en sus du travail qu'ils effectuent tout aussi bénévolement au service de la commune et des casadéens. J'espère qu'ils me pardonneront car comme l'a dit Beaumarchais "sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur". Et si j'écris ces lignes c'est parce que je suis profondément attaché à La Chaise-Dieu.

    Une dernière suggestion reprise de ma chronique précédente "voeux 2009" : pourquoi ne pas envisager de créer un évènement culturel à l'occasion de la fin de l'année, un concert du nouvel an par exemple, salle Cziffra, suivi d'un réveillon dans un des restaurants de la commune? Cela conforterait la tradition musicale de La Chaise-Dieu et créerait une occasion supplémentaire de festoyer collectivement et d'animer un peu la commune en cette période de l'année où chacun a tendance à se replier sur son chez soi?