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tramway

  • Leçons du tramway d'Istanbul

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    Prendre le tramway d'Istanbul m'a rappelé des souvenirs d'enfance lorsque je prenais le métro, ou le bus à Paris dans les années soixante.

    Pourtant le tramway d'Istanbul est du dernier cri, fabriqué par l'entreprise Bombardier, il est confortable, les noms des stations sont affichés sur des écrans lumineux dans les voitures et annoncés par haut-parleurs...

    Non, ce qui m'a rappelé mon enfance, c'est la présence humaine du personnel. Pour chaque station,  l'accès de chacun des deux quais du tramway n'est accessible que par un portillon qui s'ouvre avec un jeton (environ 0,80 € au détail) ou une carte d'abonnement et sur chaque quai il y a un agent qui exerce une fonction de surveillance, de sécurité, de renseignement des voyageurs, des touristes...

    Lorque je prenais le 126 pour aller au Lycée Michelet, le bus était  encore avec une plate-forme à l'arrière, surveillée par un contrôleur qui poinconnait les billets avec une machine ventrlale et tirait une chaine pour autoriser le conducteur à redémarrer, dans le 28 pour aller de la Porte d'Orléans à l'Ecole militaire, plus moderne, le contrôleur était assis dans une cabine à l'arrière du bus. Et dans le métro, bien sûr, il y avait le Poinçonneur des Lilas.

    Aujourd'hui, les chauffeurs de bus et de tramway sont seuls, les contrôleurs ont été remplacés par des caméras de surveillance et plus d'un voyageur ne valide pas son titre de transport, quand il en a un, faisant le calcul que pour un trajet court mieux vaut risquer une amende dont la probabilité est faible.

    Alors à Istanbul, on se demande si on a eu raison pour effectuer quelques gains de productivité de supprimer des emplois certes peu qualifiés mais qui ont l'avantage de donner à leur titulaires un salaire, une fonction, un uniforme, un rôle dans la société et d'inciter les voyageurs à payer leur transport. et plus généralement respecter la régle de droit.

  • Déminage

    L'Eridan, navire chasseur de mines, était à quai, au Port de la lune, à Bordeaux, ces 17 et 18 janvier.

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    Il aurait dû venir beaucoup plus tôt et offrir  ses services à la Communauté urbaine de Bordeaux, la CUB, présidée par Vincent Feltesse. Les services de la CUB ont en effet été piégés à deux reprises ces dernières semaines par le Tribunal administratif:
    la première fois sur le dossier de l'appel d'offre qui devait aboutir au transfert de la concession du tram et des bus de Veolia à Keolis; les services avaient omis de publier leur appel d'offre au niveau de la communauté européenne ce qui n'avait pas plu à la Deutsche Bahn. Au total, Keolis qui devait prendre le relais de Veolia le 1er janvier est resté à quai;
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    la seconde, la semaine dernière, avec les réquisitions du commissaire du gouvernement devant le même tribunal au sujet de de sa délibération sur le pont Bacalan Bastide, pont dont l'utilité n'apparaitrait pas évidente et pour lequel le financement des abords n'a pas été envisagé sans parler des réticences de l'Unesco qui évoque la possiblité de retirer à Bordeaux son label tout neuf de patrimoine de l'humanité.
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    Alors espérons que l'Eridan aura bien déminé le terrrain au cours de son séjour bordelais. A tout le moins, il aura plus probablement convaincu quelque jeunes gens de rejoindre la marine nationale.