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Cas@d€i - Page 99

  • Jacques Roubaud à Evento

    Evento, la première édition de la biennale d'art contemporain s'est achevée ce dimanche à Bordeaux. Les organisateurs sont satisfaits puisqu'ils ont annoncé la prochaine édition en 2011. Il y a eu le pire et le meilleur au cours de cette dizaine de jours. Parmi le meilleur, la découverte de Jacques Roubaud, venu à 77 ans, sous la tente-chapiteau d'Evento nous parler de la ville, sur le théme marcher méditer...

    roubaud.jpgJacques Roubaud est docteur en mathématique et en littérature, membre de l'Oulipo, l'ouvrage de littérature potentielle, comme Georges Perec ou Raymond Queneau. A l'invitation de Michaël Sheringham, son complice pour cette causerie à Evento, Jacques Roubaud en lisant quelques extraits de ses oeuvres nous a fait de lui un portrait très attachant qui invite à découvrir son oeuvre.

    Arrivé à Paris pendant la guerre à l'adolescence, il a tout de suite detesté cette ville et tout particulièrement ses automobilistes, mais il y est resté depuis et vit dans un appartement de 21 m2, d'où il peut quotidiennement partir marcher, soit selon un programme, soit à l'improviste, le plus souvent en passant par les librairies anglo-saxonnes Smith, Galignani ou Brentano's (qui vient malheureusement de fermer), soit par les librairies, toujours anglo-saxonnes, du quartier latin.

    En marchant, JR compose des poèmes, il a une prédilection pour les sonnets, poèmes qu'il ramène ensuite à la maison, pour les transcrire sur son écran et là soit il les jette soit il les garde... Avec l'âge, JR s'est aperçu qu'il lui devenait de plus en plus difficile de mémoriser un sonnet entier, d'où son attrait récent pour la poésie japonaise. Beaucoup plus courte, elle lui permet de continuer à pratiquer ce qu'il faut bien considérer comme une discipline : marcher, méditer, composer, transcrire et celà à Paris, ou à Londres ou à Tokyo.  Dans la capitale britannique, depuis plus de trente ans, il descend toujours au même hôtel pour aller, là aussi, de librairies en librairies. A Tokyo, il explore la ville toujours à pied en partant à chaque fois d'une des stations de métro de la ligne circulaire Yamanote qui délimite le centre de la capitale japonaise.

    Un bel esprit, indépendant, solitaire, attachant. Merci à EVENTO, pour ce moment de grâce.

  • Die tote Stadt ou la ville morte

    Die Tote Stadt est un opéra d'Erich Korngold (1897-1957) donné à l'Opéra Bastille jusqu'au 27 octobre et qui sera diffusé sur France Musique le 24 octobre au soir.

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    Au départ, die tote Stadt est un roman de Georges Rodenbach (1855-1898), écrivain belge appartenant au courant symboliste, publié en 1892. Dans ce roman, il y a une sorte d'identification entre Bruges, la ville morte, une ville de Flandres, belle, apaisée, triste, immuable, relgieuse, ses canaux, ses béguinages, où tout se passe derrière les rideaux, et le héros du roman, un homme qui vient de perdre sa jeune épouse et qui vit dans le souvenir de sa bien aimée, conservant ses cheveux dans un reliquaire jusqu'au jour où il rencontre par hasard dans la rue son sosie, une danseuse d'un théatre voisin, Marietta...bruges la morte.jpg

    C'est ce roman qui va servir de livret à Paul Schott, pseudonyme de Julius Korngold, le père d'Erich, pour un opéra que ce dernier compose à l'age de 23 ans, c'est déjà son troisième, attendu avec tant d'impatience qu'il y aura simultanément deux premières à Cologne et à Hambourg le 4 décembre 1920.

    Dans l'opéra, la ville n'apparait qu'en arrière plan de l'intrigue qui n'est dans le roman que le pretexte pour évoquer Bruges, la réelle héroïne de l'ouvrage de Rodenbach. Paul le héros, plongée dans l'affliction, rencontre Marietta, danseuse ravissante, pleine de vie, désirable, la renvoie, mais pour plonger dans un délire schizophrène qui donne lieu à du théatre dans le théatre. Dans son délire, Paul est séduit par Marietta et finit par devenir son amant, sans renier pour autant le souvenir de Marie, sa chère et tendre femme. Pour lui Marietta et Marie ne font qu'un, mais Marietta va refuser la marginalité dans laquelle Paul la confine et va essayer d'éliminer sa rivale.

    Ce thème du veuf affligé, torturé par le souvenir, du combat entre la fidélité aux morts et le désir de vivre nous apparait un peu naif aujourd'hui mais après la première guerre mondiale le grand nombre de situations de veuvage était tel qu'il rencontra un écho enthousiasme en Europe et aux États-Unis.

    La mise en scène de Willy Decker est superbe et rend très bien le côté onirique de l'opéra avec ses plateaux et ses plafonds mobiles d'une grande sobriété. La musique est excellente : Compte tenu de son jeune âge, Erich Korngold a empriunté à son environnement immédiat, les musicologues y reconnaissent Puccini, Strauss, Mahler... une musique du début du XX siècle fort agréable, très bien exécutée sous la direction de Pinchas Steinberg. Citons enfin Robert Dean Smith et Ricarda Merbeth qui jouent et chantent fort bien des rôles exigeants puisqu'ils sont quasiment toujours en scène ce qui expliquerait que cet opéra soit assez peu joué.

    p_korngoldph.gifEn 1935, Erich Korngold, juif, s'exila aux États-Unis où il devient l'un des plus célèbres compositeurs de musique de film à Hollywood, pour la société Warner Bros, carrière qui lui vaudra deux oscars. En Europe sa musique est bannie. Après la guerre, il revient à la musique classique en Europe, avec notamment son concerto pour violon opus 37 de 1947 mais cette musique sérieure n'intéresse plus guerre en Europe. il décéde, paralysé,à la suite d'une attaque à l'âge de 60 ans. La redécouverte de ses oeuvres ces dernières années n'est que justice.

  • Evento

    En ce samedi 10 octobre, au deuxième jour d'EVENTO http://evento2009.org/site/, la nouvelle biennale d'art contemporain concoctée pour 4,5 millions d'euros par le Maire de Bordeaux, Alain Juppé, et par son directeur artistique, Didier Faustino, la ferveur populaire n'avait pas encore atteint le FRAC Aquitaine.
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    Bordeaux, EVENTO, Faustino, cela rime et sent le sud mais, déjà vendredi soir, sur les quais de la Garonne, au pied de la place des Quinconces, les bordelais m'ont paru empreints d'une prudente réserve. Il faut dire que les oeuvres exposées avait de quoi laisser perplexe l'esprit le plus ouvert à l'art contemporain : des chaises posées sur une plaque de béton tournées vers le Pont de pierre, un haut parleur qui projette des bulles de savon, deux BMW amochés, une rampe de skate délaissée par les amateurs, une enseigne RESPUBLICA à belle allure, un semblant de barricade hétéroclite peinte couleur bronze. Tout cela est censé "interroger l'espace urbain...";  une retransmission d'opéra dont le son se mêlait à la musique de la Foire aux plaisirs... Heureusement, il y a eu le feu d'artifice, tout blanc, pour susciter un peu d'enthousiasme et la passerelle de bois de Kawamata qui offre des vues inédites sur le port et les colonnes rostrales de la place des Quinconces... et puis le kiosque de Democratia et ses slogans détournés de supporters des Girondins. Donc à part la passerelle rien qui puisse susciter une adhésion immédiate, un enthousiasme, une émotion nouvelle...
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    Samedi, peu de choses à voir au FRAC, comme d'habitude, l'occasion d'aller à pied ou à vélo à la Base sous-marine voir ce qu'y a fait Amos Gitai. Sur ce parcours, on se dit que c'eut été une bonne idée de faire des Bassins à flots le centre de ces deux premières journées d'EVENTO. L'occasion de faire redécouvrir aux bordelais un lieu aujourd'hui délaissé, en attente d'aménagement. Un parcours allant du CAPC, au FRAC puis à la Base sous-marine aurait été une initiative intéressante, l'occasion peut-être d'achever la piste cyclable qui s'interrompt sans raison à mi-parcours le long des bassins. On me répondra qu'il faut aller au devant du public, lui faire découvrir des formes d'art méconnues...
    Amos Gitaï présente à la base sous marine édifiée par les nazis des fragments de sa filmographie. On esquisse ainsi un voyage de Berlin à Jérusalem, de Tel Aviv à l'Italie... Une installation efficace, impressionante dans ce lieu symbole de la domination, de la barbarie, mais on en ressort frustré de n'avoir vu que des fragments, il aurait fallu imaginer la possibilité de voir les films en entier, assis, plonger vraiment au coeur de l'oeuvre du cinéaste israélien plutôt que l'effleurer seulement.
    Dimanche, beaucoup de monde au CAPC puis sur les quais. Le CAPC, ancien entrepôt de denrées coloniales, est un lieu formidable, l'exposition Insiders propose de "nouveaux modes d'appropriation de la ville" et un "recensement hétéroclite de matériaux culturels"... de belles photos, un bazar sympathique, on peut toucher, manipuler, réaliser sa chaise en bois, planter des clous, arroser des plantes, rêver d'habiter un beau bidonville ou une belle roulotte... Le café du CAPC est très sympathique et l'exposition de Chemetov assez intéressante.
    EVENTO n'est pas terminé, EVENTO va essaimer dans la ville, laissons le se déployer. Un de ses objectifs est atteint : les médias parlent de Bordeaux et Frédéric Mitterand a honoré de sa présence l'évènement culturel... un must!

  • Huis clos iranien

    aproposdelly.jpgEn allant voir A propos d'Elly, le beau film d' Asghar Farhadi, on se rejouit à l'avance de découvrir un autre visage de l'Iran que celui que donne ses dirigeants et plus généralement les journaux qui ne cessent de nous parler du danger que ce grand pays représente avec son programme nucléaire.

    Le scénario du film est attrayant : trois jeunes couples, accompagnés de leurs enfants, mais aussi d'Elly, l'institutrice d'un des enfants et d'Ahmad, travailleur immigré en Allemagne, en vacances pour dix jours, s'en vont joyeusement passer un week-end au bord de la mer Caspienne. On les voit faire le ménage de la villa, chanter, rire, danser, jouer au volley, au mime... tout se passe bien, les iraniens sont comme tout le monde, c'est rassurant.

    Et puis Elly disparait. Et là, le film bascule et l'on découvre, il n'est pas possible de tout raconter, combien le mensonge est au coeur des relations entre ces huit personnes qui passent ces trois jours ensemble. Le mesonge est partout parce que les rôles des hommes et des femmes restent marqués par la tradition, les poids des interdits, du sens de l'honneur, de la famille sont encore beaucoup trop lourds pour que ces jeunes couples qui nous ressemblent par certains côtés soient déjà entrés dans la modernité.

    La société iranienne a encore du chemin à faire même si elle est sans doute sur la bonne voie. 

  • Nuit blanche à Paris

    viewmultimediadocument.jpgLa nuit blanche a de nouveau été un succès à Paris dans le nuit du 3 au 4 octobre. Un million et demi de visiteurs parait-il. On se demande comment ils sont comptés! L'évènement est gratuit. Spectaculaire sans aucun doute. Bling bling diront les méchantes langues.

    En tous cas, si l'on se fit aux embouteillages, il y avait effectivement beaucoup de monde dans les rues cette nuit là et pas que dans les rues puisque, bien que fermé, le jardin de l'observatoire ou des explorateurs, au sud du jardin du Luxembourg, était dimanche matin, jonché de bouteilles d'alcools, de sacs en plastiques...

    Il faut dire que ce jardin, devant les grandes grilles du Luxembourg, constituait un excellent ...observatoire pour admirer la maitresse de la Tour Eiffel, une boule disco géante, suspendue par une grue devant le Sénat, oeuvre de Michel de Broin.

    Dimanche, Les agents de la ville ont nettoyé ce jardin jusqu'à midi, ce qui a privé, pour raison de sécurité, les enfants de leur espace d'agrément habituel.

    Succès populaire d'une manifestation dédiée à l'art contemporain mais qui apparait en décalage croissant avec l'air du temps. Que d'énergie déployée pour montrer des oeuvres éphèmères, le temps d'une seule nuit. Dès dimanche, au Quartier latin, à Châtelet, les ouvriers s'affairaient à démonter ce qui'ls avaient monté l'avant-veille, grues, cables, consoles lumineuses...

    A l'heure où tout un chacun nous invite à transformer nos pratiques au nom d'un développement durable, économe en énergie, la nuit blanche a-t'elle vraiment sa place? Qui calculera l'empreinte écologique de cette manifestation qui coûte par ailleurs un peu plus d'un million d'euros?

    A propos, samedi soir, le clair de lune était superbe!

  • Vers toi terre promise

    gare st jean 017.jpgComment vivre après la shoah? C'est le sujet traité par Jean-Claude Grunberg dans cette magnifique pièce sous-titrée tragédie dentaire, donnée en reprise au théatre Marigny. Quatre acteurs, Philippe Fretun, Antoine Matthieu, Clotilde Mollet et Christine Murillo, superbes de talents qui interprétent sept personnages et comme dans les tragédies le choeur antique.

    Le couple Spodeck, Charles, dentiste, et son épouse Clara, sort de la guerre anéanti, le cabinet dentaire a été racheté à bas prix, usurpé, par de bons français, leurs deux filles ont disparu, l'une gazée à Auschwitz, la seconde dans un couvent de carmélites, qui bien qu'elle soit mineure, l'a convaincue de faire ses voeux...

    Charles sous un humour féroce est enfermé dans sa douleur, sans espérance puisqu'athée mais respecteux des traditions, Clara, pleine de vie, tournée vers l'avenir, est davantage prête au compromis. Christine Murillo est absolument formidable!

    C'est donc une pièce sur la douleur, la douleur lancinante, sans fin, inexprimable, qui conduit au retrait, au silence, à la révolte, vers Israël, la terre promise, pour un nouveau départ...

  • Polanski

    16LJStatue260a.jpgRoman Polanski est sans doute un grand cinéaste mais ce n'est pas un grand homme. Comme homme public, il devrait donner l'exemple. Au contraire, voilà quelqu'un qui fuit la justice de son pays depuis plus de trente ans. Accusé de viol sur une mineure de 13 ans, il a plaidé coupable devant la justice tout en affirmant que la mineure était consentante, a fait moins de deux mois de prison et, libéré sous caution, n'a pas attendu le jugement définitif et a fui  son pays. Comportement exemplaire! Il n'encourt pas la peine de mort! Allez expliquer à la jeunesse la nécessité de respecter le loi et la justice!

    Le plus navrant dans cette affaire est encore la réaction des milieux artistiques qui ne se donnent pas la peine de regarder les faits mais s'émeuvent qu'un grand artiste puisse être inquiété par la justice pour une "invraisemblable affaire de moeurs". A quel titre notre ministre de la culture ou notre ministre des affaires étrangères prennent-ils position pour exiger la libération de Roman Polanski? Savent-ils s'il est coupable ou innocent? C'est à la justice américaine de se prononcer. Etre un artiste ne vous situe pas au dessus des lois. Le viol d'une mineure est un crime imprescriptible aux États-Unis et en Suisse, et c'est tant mieux, le temps ne fait rien à l'affaire et le fait que la victime ait retiré sa plainte ne doit pas empêcher la société d'agir et de défendre le droit.

  • La RATP a soixante ans mais...

    Cette année la RATP a soixante ans. Elle fête cet anniversaire qui ne se confond pas avec celui du métro avec des expositions de photos devant le Centre Pompidou et sur la ligne 14, notamment.

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    Mais la RATP devrait bien balayer devant sa porte au sens propre. Est il si difficile, dans une station aussi fréquentée que celle de Champs- Elysee Clemenceau, un samedi soir, de tenir les poubelles propres?

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    Question de priorités, dépenser pour faire des expositions destinées à vanter sa propre image ou assurer le service de ses clients?

  • Bonne nouvelle

    bokova164.jpgDe temps en temps, il y a une bonne nouvelle, une nouvelle qui vous réjouit vraiment. Cela a été le cas avant hier soir avec l'annonce de la désignation d'Irini Bokova à la direction générale de l'Unesco. Comme tout le monde, je n'en avais jamais entendu parler, pas plus que de Farouk Hosni, le ministre de la culture égyptien donné comme favori à la suite d'arrangements diplomatiques que Machiavel n'aurait pas reniés.

    J'ai rapidement compris qui était Monsieur Hosni, ce qu'il représentait, et je me réjouis donc de l'élection d'Irini Bokova. Les commentaires de la presse égyptienne qui dénoncent la pression juive, le choc des civilisations... ne font que me conforter dans mon sentiment.

    C'est dommage car l'Egypte et plus largement le monde arabe, héritiers de grandes civilisations, auraient pu présenter un candidat plus adéquat. Ils ne manquent pas les hommes et les femmes de culture arabes, libres, ouverts au dialogue des civilisations. Une occasion de manquée qu'a su saisir la Bulgarie, tant mieux.

    Au quatrième tour c'était 29 voix contre 29, merci aux États qui ont su faire pencher la balance du côté de la culture, plutôt que de celui des petits calculs stratégiques.

  • Peau neuve pour la Gare de Bordeaux

    gare st jean 102.jpgLa grande halle de la gare Saint Jean à Bordeaux, édifiée de 1893 à 1898 par l'entreprise de constructions métalliques Daydé et Pillé sous la direction de Gustave Eiffel fait peau neuve en ce moment. A Paris, Daydé et Pillé ont notamment réalisé le Pont Mirabeau (1896) et le Grand Palais (1900). L'entreprise Daydé réalisera en 1905 le pont Bir Hakeim  (en photo les forgerons riveurs, de Gérard Laurent) et après bien d'autres ouvrages, comment ne pas le citer, le pont de Tancarville (1959)150005_paris_forgerons_pont_bir_hakeim.jpg

    Réseau ferré de France (RFF) à qui appartient aujourd'hui la gare édifiée par la Compagnie du Midi a en effet confié à l'entreprise Dumanois (http://www.dumanois-patrimoine.com/), des forgerons-riveteurs depuis 1905, le soin de restaurer les tympans nord et sud de cette belle halle, longtemps la plus grande d'Europe. Dumanois, va intervenir sur des pièces massives en fonte, remplacer des parties de toiture en zinc, effectuer des travaux de vitrage et de peinture.

    Le tympan nord arbore depuis quelques jours une magnifique teinte bleue. On ne sait s'il s'agit d'une couche protectrice ou de la couleur définitive, annonciatrice de l'arrivée de la ligne à grande vitesse LGV et du quartier d'affaire Euratlantique...

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