GR 653 Aniane
14 août 2009. Après deux nuits passées à Montpellier, afin d'y passer une journée avec des amis pour visiter la vielle ville, l’exposition Mucha au Musée Fabre, le premier jardin botanique, les quartier neufs aux noms grecs, nous sommes repartis de Grabels et après avoir rencontré les premières montées depuis Arles sommes arrivés à Aniane.
Encore une Abbaye fondée par un Saint Benoît au VIII siècle! Il en reste une église Saint Sauveur, encore église paroissiale, et une Chapelle des pénitents affectée à une exposition d’œuvres contemporaines d’un intérêt mineur. il y avait messe en cette veille du 15 août, que des vielles dames ou presque dans l'assistance très clairsemée, on se demande vraiment pourquoi l'église catholique ne fait pas plus de place aux femmes!

Village de moins de 4000 habitants au vieilles ruelles bien sympathiques et qui fait manifestement un effort pour retenir ses visiteurs http://www.ville-aniane.com/site/sinformer/index.php.

Hébergement en chambre d'hôtes à La Colombe verte http://www.lacolombeverte.com/ chez Annie, également surnommée par un de ses amis la sorcière. Chambres agréables dans cette maison récente en bordure du bourg et surtout une hôtesse charmante, discrète et attentionnée.
Annie a en effet de nombreux talents, excellente cuisinière, attentive aux produits locaux, aquarelliste, poète, elle a écrit et illustré, à compte d’auteur afin d’en préserver toute l’authenticité, un livre de recettes de cuisine, intitulé les recettes de la sorcière, que l’on peut se procurer en écrivant à contact@lacolombeverte.com.
N’ayant pas réservé à l’avance, sommes allés dîner Chez Fabrice : http://www.fabrice-aniane.fr/ où la cuisine est là aussi faite de produits frais avent de rejoindre le lendemain au terme d’une petite étape, le Pont du diable puis Saint Guilhem du Désert.
Bien contents d'arriver à Lunel Viel en ce 11 août 2009! Depuis Gallargues, le Chemin d'Arles ne cesse de croiser et longer l'ancienne Voie Domitia, voie romaine tracée en 118 av JC par le proconsul de la province narbonnaise, Cneus Domitius Anehorbarbus. Mais hélas, la voie domitienne a été aujourd'hui remplacée par l'autoroute A9 : il y a de la permanence chez les ingénieurs des ponts et chaussées. La N113, la voie ferrée et le Canal du petit Rhône qui coupent en deux Lunel Viel apparaissent presque comme des havres de paix!
Heureusement, en retrait de ces voies de communication, il y a le parc du chateau, chateau qui abrite maintenant la mairie, ses arbres centenaires, cèdres, chêne-liège, palmiers, un grand bassin et une très belle orangerie de style Napoléon III datée de 1876. C'est dans ce parc que se déroule à la fin de ce mois d'août 2009 la première édition d'Un piano sous les arbres. Les organisateurs, lors de notre passage s'affairaient déjà à prévoir les détails de l'organisation. On leur souhaute plein succès. : 




Place du marché, place à la danse, un orchestre, trois musiciens, animent un bal traditionnel devant la population attablée pour l'apéritif ou pour dîner : valses, javas, fox trot, cha cha cha, madison, slows, les anciens, surtout les anciennes, sont les plus vaillantes. Avec nos chaussures de marche et nos 20 km dans les jambes, on s'est contenté de regarder!





Autant le dire tout de suite, je ne suis pas particulièrement amateur de roman policier. Mais je me suis laissé tenter par la nouvelle traduction que vient de faire paraître la fameuse collection 
re qui se jette dans l’Arzon (Haute-Loire). Partant de Chomelix, village coquet aux portes des gorges de L’Arzon, le sentier chemine à travers bois, champs et hameaux. Il emprunte parfois une ancienne voie pré-celtique appelèe “Bolène” fréquentée au Moyen Age par les marchands, les militaires et les pélerins. Peu de rencontres ce jour : des paysans croyant encore à l’agriculture: un éleveur de vaches qui construit une stabulation, un autre qui ose cultiver du maïs (étonnant en Haute Loire), des vacanciers prenant leur petit déjeuner dans le jardin encore protégé du soleil. Les géraniums adorent la belle chaleur de cet été, les rouges et les roses explosent sur le seuil des fermes rénovées. Bientôt, non loin de Bellevue la Montagne, le village des Boudoux apparaît.






J'avais bien quelques souvenirs de l'Antigone d'Anouilh étudié en classe, je ne me souviens pas avoir étudié la pièce de Sophocle, avoir entendu Georges Steiner parler des Antigones...