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Cas@d€i - Page 100

  • Le mur invisible

    marlen.jpgC'est le livre le plus célèbre de Marlen Haushofer (photo Sybille Haushofer), écrivain autrichien née en 1920 et décédée à l'âge de 49 ans. Le livre a été publié en 1963. Il se présente comme le journal de bord écrit rétrospectivement, mais minutieusement, à partir de notes d'une femme qui se retrouve à la suite d'une catastrophe inexpliquée, sans doute planétaire, isolée dans un chalet, au coeur de la forêt autrichienne. Heureusement le propriétaire du chalet, a fait provision de tout et il y a de quoi survivre quelque temps. Et puis peu à peu à défaut d'êtres humains, l'héroïne se fait des compagnons, Lynx, le chien de son cousin, une chatte et ses chatons, Bella, la vache qui va fournir du lait, une corneille blanche...

    mur invisible.jpgOn accompagne ainsi notre Robinson pendant deux bonnes années, au chalet, dans la vallée et l'été à l'alpage. Que faire quand on est convaincue d'être la seule survivante d'une catastrophe, on est en pleine guerre froide, avec ces quelques animaux, cette petite arche de Noé, et que l'on aperçoit au loin les cadavres rigidifiés des hommes, des animaux, les orties qui envahissent tout progressivement. Et bien vivre, parce qu'on se sent responsable de la survie de ses compagnons, chien, chats, vache, veau...

    Travailler, travailler encore, chasser, planter, récolter, faire la corvée de bois, tirer le meilleur parti de la nature, affronter le froid et la chaleur, lutter contre la maladie, compter le temps qui passe, créer une relation inouie avec les animaux qui deviennent de véritables amis, des complices, la forêt, constater combien cette expérience incroyable vous transforme, physiquement et mentalement, pour finir par comprendre que le meilleur ennemi de l'homme, et diront les psychanalistes, de la femme...c'est l'homme.

    Bonne lecture d'un roman étonnant, à découvrir.

     

  • Galères bordelaises

    En ce mois de septembre, toutes les fins de semaine, le pont d'Aquitaine est fermé jour et nuit pour des travaux de restauration et de prévention sur ses piles en béton. Tout le trafic de la rocade se reporte en conséquence sur les trois autres ponts de Bordeaux, le Pont de Pierre, le Pont Saint Jean et le Pont François Mitterand, tous trois situés en aval sur la Garonne; demain sur le Pont Bacalan-Bastide qui ne sera donc jamais un pont uniquement urbain quoi qu'on nous dise. Et pour les rejoindre, ce sont les boulevards et les quais de la Garonne qui sont engorgés toute la journée.
    Mieux vaut donc laisser sa voiture au garage et prendre le tram! Mais le tram a lui aussi ses ratés. Vendredi soir, il y a eu une première interruption du trafic sur la libne Pessac-Claveau et dimanche après-midi rebelote. Le tram qui nous devait nous mener de Pessac-centre aux Chartrons s'est arrêté à Talence à la station Peixotto, du nom de Charles Peixotto, banquier juif converti au catholicisme qui eut maille à partir avec les révolutionnaires. Là des bus reprenaient les voyageurs pour les emmener place de la victoire où l'on pouvait reprendre le tram pour notre destination finale. Mais avant qu'il n'arrive on a eu le plaisir de voir passer la rame de tram qui était en rade tirée par un tracteur de dépannage (photo).
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    Durée totale du trajet une heure et dix minutes alors qu'il faut habituellement 36 mn pour faire ce petit déplacement. Il faudrait ajouter l'inconfort subi par les mamans accompagnées de quatre enfants ou les personnes handicapées, sans parler de celles dont l'arrêt entre Peixotto et la Victoire n'aura pas été desservi... Marche à pied recommandée.
    Tout cela n'est pas grand chose, le WE aura été embelli par la visite de l'exposition de photographies "Ombres et Lumières" présentée par "La mémoire de Bordeaux", Cour Marly,  où l'on apprenait entre autres qu'en 1853, les premiers trains qui ralliaient Paris à la Gare d'Orléans sur la rive droite de Bordeaux, là où se situe aujourd'hui le Megarama, effectuaient le trajet en treize heures er dix minutes. C'était un grand progrès puisqu'avec la malle poste, il fallait compter 44 heures!
    Finalemant, nos galères d'aujourd'hui sont de bien peu d'importance.

  • Berlin Alexanderplatz

    J'avais bien essayé, lors de mes trois années passées en Allemagne, il y a une bonne quinzaine d'années, de lire, en VO, ce chef d'oeuvre deBerlin.jpg la littérature mondiale, mais j'avais rapidement renoncé, le marque page retrouvé dans mon édition de poche indique une quarantaine de pages, la syntaxe et le vocabulaire s'avérant trop difficiles.

    Heureusement, l'ouvrage d'Alfred Döblin (1878 - 1957) est de nouveau dans l'actualité en raison de la parution chez Gallimard d'une nouvelle traduction d'Olivier le Lay, traduction remarquable aux dires de l'excellente critique à laquelle elle a donné lieu, en tous cas très agréable à lire, d'une richesse rarement rencontrée. J'ai bien fait d'attendre!

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    Hans Harting Tauwetter Alexanderplatz 1919

    Alfred Döblin retrace l'histoire de Franz Biberkopf, un débardeur qui sort de sa prison de Tegel, devenue l'aréoport rendu célèbre au moment du blocus de Berlin, où il a purgé une peine de 4 ans de prison pour le meurtre, involontaire?,  d'Ida, sa compagne. Il est décidé à devenir honnête, y parvient dans un premier temps, vend des journaux, fait des petits boulots, tire le diable par la queue, puis rencontre Reinhold, un souteneur, qui va de nouveau l'entrainer dans la galère.

    Au delà de l'histoire de Franz Biberkopf, l'ouvrage de Döblin est aussi le roman d'une ville, Berlin, peu avant la crise de 1929, le roman de la modernité, vitesse, mécanisation (les abattoirs), relégation, séquelles de la grande guerre, montée du nazisme...

    C'est aussi une nouvelle forme de roman, par la langue, le vocabulaire, la syntaxe, on le compare souvent au Voyage de Céline, à Ulysse de James Joyce, le recours à des procédés empruntés à la peinture (collages, reprise de journaux...). C'est enfin comme le souligne dans sa postface Rainer Fassbinder, une histoire d'amitié, forte, de Franz pour Reinhold, une amitié incomprehensible. Le lecteur verra pourquoi. 

    doblin.gifUn mot sur Alfred Döblin, médécin, neurologue, juif, condamné à l'exil par le nazisme en 1933, en Suisse, en Amérique, en France, qui acquit la nationalité française (1938), se convertit au catholicisme, rentra en Allemagne dans les années 50, sans y être reconnu, pour y mourir dans un hôpital psychiatrique. Son fils, soldat français, se suicida en 1940 pour ne pas tomber aux mains des allemands. Ecoutez France culture : http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/surpris/fiche.php?diffusion_id=72688.

    Un grand plaisir de lecture!

  • Dans le Port de la Lune

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    Dimanche soir, un long coup de corne, nous a prévenus : l'Azamara Journey quittait le Port de la Lune de Bordeaux après un séjour de 24 heures. Selon la marine marchande, ce bateau livré en 2000 par les chantiers de l’Atlantique de Saint Nazaire est d'une longueur de 181 m pour une largeur de 25,46 m, et un tirant d’eau de 5,80 m.  Il a une capacité de 702 passagers, propose des voyages de grand luxe à une clientèle choisie, qui n’est pas uniquement américaine.

    C'est toujours un spectacle que de voir ces grands batiments évoluer dans le vieux port de Bordeaux. Le verra t'on longtemps?

    Vendredi dernier, les élus de la communauté urbaine (CUB) ont confirmé leur décision de lancer les travaux du pont levant qui doit relier le quai de Bacalan sur la rive gauche au quartier de la Bastide sur la rive droite (photo). Décision historique s'il en est! Vincent Feltesse, le président de la CUB aurait déclaré que ce faisant "le surcout de 40 millions € (sur un total de 140) va permettre, pendant un siècle ou deux, de ne pas obérer la vocation maritime de Bordeaux".

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    C'est loin d'être acquis. On sait qu'à Rouen un pont levant analogue, le Gustave Flaubert, en service depuis un an, risque de ne servir que tous les 4 ans pour la grande Armada, les bateaux de croisière, et leurs assureurs, ayant renoncé à prendre le risque de se retrouver coincés derrière le pont (risques de panne, de grève des machinistes, manifestation sociale : http://www.lexpress.fr/region/a-rouen-le-pont-levant-qui-ne-se-levait-pas_780380.html...). La CUB va par ailleurs étudier la possibilité d'un accostage des très grands navires en aval du pont : Gageons qu'une fois cet équipement réalisé tous les grands navires s'arréteront là, si l'équipement offre aux passagers comme il faut l'espérer, une liaison attrayante avec le centre de Bordeaux (mais ce ne sera jamais aussi bien que la place de la Bourse!)

    Les risques, loin d'être négligeables, sont donc de ne plus voir de grands navires dans le Port de la lune, de perdre le label Unesco, de dépenser inutilement 40 millions €, sans compter les frais d'entretien de ce pont levant qui seront sûrement plus élevés que ceux d'un pont ordinaire et de voir ce pont fermé fréquemment pour entretien comme l'est ce mois de septembre le pont d'Aquitaine.

    Est ce bien une dépense d'avenir?

  • Retraite

    images.jpgL'autre jour, j'ai dit au revoir à un collègue qui achevait sa dernière journée de travail à Bercy, au ministère des finances. il venait de fêter son soixante cinquième anniversaire. Il avait débuté sa carrière à l'âge de 14 ans, en 1959. Le ministre des finances s'appelait Antoine Pinay. Imagine t'on aujourd'hui des enfants de 14 ans dans les couloirs de Bercy quand le benjamin ou la benjamine a sans doute dépassé l'âge de 20 ans?

  • Byblos

    un-matin-a-byblos-b_50852760vb.pngSous le titre Un matin à Byblos, Olivier Germain Thomas a écrit un petit livre attachant, un livre d'érudit, une réflexion sur les langues, les livres, les civilisations. Byblos, qui signifie "livre" en grec, passe en effet pour être la plus vielle cité du monde. Elle conserve des traces des civilisations de Babylone, d'Assyrie, de Perse, de Grèce de Rome, de Byzance, arabe bien sûr et franque. Byblos est un mille-feuille, comme l'est le Liban aujourd'hui.

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    "Ah si le Liban avait la force d'incarner l'aspiration de notre époque : une harmonie de cultures multiples. Nulle part, en si petit espace, mythes, religions, langues n'ont formé une si prodigieuise rosace.

    Liban , mémore vivante des créations de l'homme relié, pays frère, n'entends tu pas de toutes parts l'appel à la réconciliation? Un simple transfert de tes passions, de l'identitaire à l'universel enraciné te permettrait d'être à nouveau le rendez-vous de toutes les muses."

  • GR 653 Saint Jean de la Blaquière

    Blaquière 001.jpgSaint Jean de la Blaquière (http://www.saint-jean-de-la-blaquiere.com/ : la cloche de l'église accompagne l'ouverture de ce site, c'est très bucolique).

    Le nom de ce petit village de 350 habitants aux ruelles attachantes, au bord de l'eau ne m'était pas étranger. Dans ma mémoire, il est associé à l'ouvrage de Jean-Pierre Chabrol, Les fous de Dieu (1961) mais je dois me tromper. Peu importe. Le village s'appelle Saint Jean depuis un bon millénaire, de la Blaquière depuis seulement le XIV° siècle. En occitan, la blaquière dénomme un terrain où poussent des chênes blancs.  La ferme de la blaquière sur le Larzac est par exemple célèbre pour avoir été restaurée par José Bové, d'où peut être la confusion avec Les fous de Dieu...

    Gite municipal installé dans l'ancien presbytère, les clefs sont à prendre chez Nathalie, bénévole, juste à côté, ou à défaut au Snack La petite fringale, sur la place. Nous avons fait l'erreur d'arriver à Saint Jean un dimanche après-midi, juste après la fermeture de l'unique épicerie-boulagerie qui ne rouvrait que le mardi matin. Heureusement qu'en saison, la petite fringale est ouverte tous les jours de 10 heures à pas d'heure.

    Le Gite Municipal s'est révelé pratique, mais décevant, le mobilier y est hétéroclite, les fauteuils de bureau en skaï, sans doute recyclés du mobilier municipal, en partie défoncés font très mauvais effet. En l'absence de Nathalie et du fait du congé maladie de l'employé municipal, les draps n'avaient pas été changés et le gite était à peine propre...

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    Heureusement, La petite fringale a assuré la restauration et nous a même doté du nécessaire pour pouvoir petit déjeuner le lundi matin et emporter de quoi pique niquer sur la route de Lodève. Et puis à partir du début de soirée, la terrasse de la Petite fringale voit défiler une bonne partie de la population locale, estivante ou résidente. Nos voisins de table par exemple, rencontrés en chemin le matin avec des pantalons kakis, des gilets oranges, le fusil à l'épaule, accompagnés de leur chiens à grelots ont refait pendant plus d'une heure la chasse au sanglier à coup de muscat.

    Une bonne étape finalement.

    Le lendemain 17 août nous avons sans encombre rejoint Lodève terminus de ce premier tronçon puis dans la soirée par bus, train et voiture notre home de La Chaise-Dieu. A l'année prochaine sur le chemin d'Arles!

  • GR 653 Saint Guilhem le Désert

    chemin d'arles 1 268.jpgSaint Guilhem, Saint Guillaume en bon français, était un plénipotentiaire de Charlemagne qui s'illustra doublement dans sa lutte contre les sarrazins puis comme fondateur de l'Abbaye de Gellone nichée dans les gorges de l'Hérault. Il était petit fils de Charles Martel, Comte de Toulouse puis Duc d'Aquitaine. Le désert dans son esprit est un désert d'hommes pas de végétation. En arrivant en amont du Pont du diable, Guilhem serait bien étonné aujourd'hui à la vue de l'immense aire de stationnement qui vient d'étre ouverte et qui témoigne de l'attrait touristique de ce bourg médiéval de 250 habitants (site Internet remarquable dont devraient s'inspirer bien des communes, on y trouve notamment tous  les compte-rendus du conseil municipal, le bulletin communal... http://www.saint-guilhem-le-desert.com/).

    chemin d'arles 1 276.jpgVenant d'Aniane, nous avons tout le temps de profiter de cette belle cité malgré un soleil trop ardent, ses ruelles, son abbatiale, c'était le 15 août, le tombeau de Saint Guilhem, les vestiges du cloître, sa librairie, la belle Place de la République et son platane plus que centenaire. De quoi reprendre des forces avant d'aborder le lendemain l'étape vers Saint Jean de la Blaquière. A partir de Saint Guilhem, on quitte en effet la plaine pour ne la retrouver qu'à Castres.

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    Le Gite de la Tour au 38 de la font du Portal offre un hébergement de qualité en plein coeur du village. Il se situe sur les GR 74 et 653. Le propriétaire présente l'avantage de bien connaître les chemins et de bon conseil pour les randonneurs ce qui n'est pas toujours le cas des hébergents. Le Gite de la Tour fait table d'hôtes mais sur réservation. S'il n'exste qu'une boulangerie épicerie, le bourg, l'été, offre de multiples opportunités pour se restaurer ou boire un vert : bistrots, restaurants, pizzerias. répondent à la demande des nombreux touristes et des quelques rares randonneurs à pied ou à vélo... on s'est contenté de tester les trois établissements qui se partagent les terrasses de la Place de la République et le soir de se commander des assiettes à la Voûte gourmande, tout prêt du Gite de la tour, assiettes délicieuses que l'on a dégustées en compagnie de deux randonneuses sur le GR 74, deux filles arrivées en plein cagniard avec des sacs de 12 kg, dont 3 litres d'eau chacune. Saint Guilhem le désert est aussi un désert pour ce qui concerne l'eau, vigilance!

  • Bornes hectométriques

    Un peu comme Proust avec sa madeleine, je me suis rendu compte cet été en grimpant une côte à vélo du côté de Sembadel qu'il manquait quelque chose sur la route, quelque chose qui encourageait le jeune cycliste que j'étais il y a bientôt cinquante ans : les bornes hectométriques qui rythmaient mon effort lorsque je remontais d'Arlanc (Puy de Dome - altitude 600 m environ) à La Chaise-Dieu (Haute-Loire - altitude 1082 m) avec mon vélo de course à trois vitesses.

    J'y suis retourné cette année et tel un archéologue j'ai retrouvé une des bornes hectométriques de mon enfance préservée par un cantonnier bienveillant, en pierre, peinte en blanc, encore marquée par son numéro en noir dont la peinture à résisté à la neige, au vent, à la pluie...

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    arlanc 046.jpgJ'ai même retrouvé une borne marquant la limite entre les départements de la Haute-Loire et du Puy de Dome. A vrai dire, je me souvenais de son existence, mais je me demandais si elle avait été conservée. Oui, pas entretenue, mais bien là. Les cantonniers n'ont sans doute pas d'instructions pour les repeindre.

    Les nouvelles bornes kilométriques métallisées n'ont elles pas besoin d'entretien au contraire de leurs ancêtres en pierre mais elles sont beaucoup plus énigmatiques, pas de mention de la prochaine ville et de la distance qui nous en sépare, elles sont sans doute à usage des services de l'équipement avant de l'être à celui des usagers de la route, il faut dire qu'aves les GPS, les bornes n'ont plus grand intérêt... sauf pour les cyclistes.

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    Subsistent enfin des bornes informelles comme celle de cette vieille publicité pour l'Hôtel du  terminus et du monastère qui nous indique qu’il ne reste plus que 3 km pour atteindre le point culminant de notre balade à vélo.

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  • GR 653 Aniane

    14 août 2009. Après deux nuits passées à Montpellier, afin d'y passer une journée avec des amis pour visiter la vielle ville, l’exposition Mucha au Musée Fabre, le premier jardin botanique, les quartier neufs aux noms grecs, nous sommes repartis de Grabels et après  avoir rencontré les premières montées depuis Arles sommes arrivés à Aniane.

    Encore une Abbaye fondée par un Saint Benoît au VIII siècle! Il en reste une église Saint Sauveur, encore église paroissiale, et une Chapelle des pénitents affectée à une exposition d’œuvres contemporaines d’un intérêt mineur. il y avait messe en cette veille du 15 août, que des vielles dames ou presque dans l'assistance très clairsemée, on se demande vraiment pourquoi l'église catholique ne fait pas plus de place aux femmes!

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    Village de moins de 4000 habitants au vieilles ruelles bien sympathiques et qui fait manifestement un effort pour retenir ses visiteurs http://www.ville-aniane.com/site/sinformer/index.php.

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    Hébergement en chambre d'hôtes à La Colombe verte http://www.lacolombeverte.com/ chez Annie, également surnommée par un de ses amis la sorcière. Chambres agréables dans cette maison récente en bordure du bourg et surtout une hôtesse charmante, discrète et attentionnée.

    Annie a en effet de nombreux talents, excellente cuisinière, attentive aux produits locaux, aquarelliste, poète, elle a écrit et illustré, à compte d’auteur afin d’en préserver toute l’authenticité, un livre de recettes de cuisine, intitulé les recettes de la sorcière, que l’on peut se procurer en écrivant à contact@lacolombeverte.com.

    N’ayant pas réservé à l’avance, sommes allés dîner Chez Fabrice : http://www.fabrice-aniane.fr/ où la cuisine est là aussi faite de produits frais avent de rejoindre le lendemain au terme d’une petite étape, le Pont du diable puis Saint Guilhem du Désert.