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Cas@d€i - Page 78

  • Quelle communauté de communes pour La Chaise-Dieu?

    Lundi 8 août, le Conseil municipal de La Chaise-Dieu a débattu longuement en vue de formuler un avis sur la proposition du Préfet de la Haute-Loire de fusionner la Communauté de communes du plateau de la Chaise-Dieu (11 communes et 2262 habitants), http://cc-plateau-chaisedieu.fr/, et celle du Pays de Craponne (8 communes et 4658 habitants), http://www.communaute-craponne-sur-arzon.fr/.

    Sagement, les conseillers municpaux ont donné mandat au Maire pour rédiger un avis qui résume leurs débats. La réponse était hésitante entre le oui mais et le non mais... Au fond on sentait bien que la préférence était de conserver le statu quo et de rester entre soi mais la peur de de se voir refuser des subventions poussait à dire oui tout de suite ou non mais avec la perspective de dire oui. La perspective de voir se réduire le nombre de mandats de délégués à la future communauté de communes n'est sans doute pas étrangère à cette préférence implicite pour ne rien changer.

    Quel est l'enjeu? La population de la Haute-Loire est de 220 000 habitants, du fait du dynamisme de lyon-Saint Etienne, la Haute-Loire est démographiquement le département auvergnat le plus dynamique mais cela se passe du côté d'Yssingeaux. On voit bien qu'avec ses 2262 habitants, le Plateau de La Chaise-Dieu, en dépit de sa notoriété, ne pèse pas bien lourd et surtout est dépourvu de moyens du fait du vieillissement de la population.

    Que font les communautés de communes? Elles ont légalement compétence pour le développement économique intéressant l'ensemble de la communauté et l'aménagement de l'espace et pour au moins une des six compétences facultatives suivantes : la voirie, la protection de l'environnement, le logement, les équipements sportifs, culturels, éducatifs pour le préélementaire et l'élémentaire, l'action sociale, l'assainissement. Et les communes peuvent déléguer à la communauté toute autre compétence...

    Se regrouper, partager des ressources en hommes, en compétences, fiscales, améliorer les échanges au sein des territoires est indispensable pour apporter un meilleur service aux habitants du plateau, gagner en attractivité, attirer de nouveaux habitants, conforter les activités économiques et essayer d'en créer de nouvelles. L'alternative, le repli frileux sur soi, n'est sûrement pas le gage de la réussite pour enrayer le déclin en cours.

    Avec qui? Le préfet propose la Communauté du pays de Craponne parce qu'elle est limitrophe et qu'additionnées les deux populations des deux communautés de communes réunies dépasseraient les 6900 habitants ce qui répondrait mécaniquement aux instructions ministérielles, dépasser 5000 habitants.

    A mon sens, il faut être plus ambitieux et se tourner également vers la Communauté de communes des portes d'Auvergne, http://www.cc-portes-auvergne.fr/Actualites-portes-auvergne.html (13 communes dont Allègre et Saint Paulien, 6700 habitants).

    carte-comm-cnes-5746b.jpg

     

    La nouvelle entité regrouperait ainsi 32 communes et environ 13 000 habitants sur un territoire vaste et cohérent du point de vue des échanges et des voies de communication. Saint Paulien, qui bénéficie de l'attractivité du Puy en Velay et d'une bonne desserte routière est le gage d'un dynamisme économique et démographique  qui ne peut qu'être bénéfique à une communauté de communes dont ferait partie La Chaise-Dieu. En vingt ans, la population de la ville de Craponne a par exemple diminué d'un tiers passant de 3000 à un peu plus de 2000 habitants alors que dans le même temps, celle de Saint Paulien passait de 1750 à plus de 2300 habitants. La logique voudrait aussi pour La Chaise-Dieu de se tourner vers le pays d'Arlanc, mais c'est dans le Puy de dôme et donc gage de complications adminstratives, deux préfets, deux conseils généraux...

    Ensemble, les communautés de communes du Pays de Craponne, des Portes d'Auvergne et du Plateau de la Chaise-Dieu peuvent construire une nouvelle communauté de taille raisonnable qui sera en mesure de définir un projet de développement économique, social et environnemental  assis sur leurs complémentarités de nature à apporter des services nouveaux aux habitants. Pour cela il faudrait agir, plutôt que subir. Les élus des principales communes pourraient  se réunir, se faire force de proposition, associer leur population, prendre leur destin en main pour construire quelque chose de nouveau sans attendre le déclin, montrer aux services de l'Etat qu'ils ont un projet pour leur territoire, qu'ils sont prêts à coopérer dans le respect des autonomies communales et désireux de s'engager au bénéfice de tous.

    Ce n'est pas simple et le succès n'est pas garanti mais il faut essayer.

  • Paris est une fête

    ernest.jpgGallimard vient de rééditer dans la collection "Du monde entier " Paris est une fête, le témoignage écrit par Ernest Hemingway de son séjour à Paris au début des années vingt et publié peu après son suicide en 1961. A cette époque Hemingway est encore méconnu et il tire le diable par la queue. ll est marié avec Hadley, n'a pas encore rencontré Pauline et  a un jeune fils Bumpy.

    Il habite au 113 rue Notre Dame des Champs et comme il n'a pas d'argent, il écrit des nouvelles toute la journée dans des cafés comme Le Select, Le dôme ou le plus souvent La Closerie des Lilas à coté de la statue du Maréchal Ney.

    Avec Hemingway, on traverse le Jardin du Luxembourg pour aller sans être tenté par un bistrot à Saint Michel, on va jouer aux courses, on rencontre Ezra Pound et surtout Scott Fitgerald. Inoubliable voyage en sa compagnie de Lyon à Paris avec des bouteilles de Macon, Hemingway adorait le vin blanc...

    Et puis on va faire une escapade à Shruns, en Autriche pour faire du ski dans la poudreuse et on revient à Paris, car Paris est une fête (a moveable feast, une fête mobile).

    A la fin de cette réédition, on découvre Pauline et surtout des fragments, de petits bouts d'essai, qui paraissent répétitifs mais qui montrent l'importance du travail d'écriture auquel s'astreignait à la fin de sa vie celui qui était devenu prix nobel de littérature.

    De mardi 16 à vendredi 19  août, France-Culture consacre ses matinées à Ernest Hemingway...

  • Court traité de l'âme

    9782213645827_GRANDE.jpgPhilippe Lazar a écrit un très beau livre. A lire un après-midi d'été pluvieux, calé dans un bon fauteuil, et on remerciera le ciel.

    Le livre est court, trop peut-être, mais on y revient d'autant plus facilement. La thèse est simple. notre âme nous accompagne dès l'idée de notre conception, elle nous tient compagnie tout au long de la vie et si elle se sépare de notre corps quand la vie le quitte, elle à la capacité de lui survivre grâce au souvenir qu'elle a laissé chez nos compagnons de route, grâce à nos traces.

    Les comédiens donnent une belle illustration de la dissociation de l'âme et du corps, le temps d'un spectacle, l'acteur quitte son âme pour en créer une autre en complicité avec les spectateurs, et cet âme se perpetue dans le temps.

    La bonne nouvelle pour les athés est donc que si leur mort corporelle est certaine la mort de leur âme est, elle, indéterminée. Elle dépend du souvenir qu'en garderont nos contemporains et leur descendants et chacun d'entre nous peut citer des personnes dont nos pensées évoquent l'existence alors que que leur corps a disparu depuis fort longtemps.

    Un bel espace de liberté qui nous permet de continuer de vivre dans les songes des uns et des autres.

  • L'Hôtel-Dieu du Puy en Velay

    Voisin immédiat de la cathédrale, cet hôtel http://www.hoteldieu.info/fre a pendant plusieurs siècles accueilli les pélerins, les malades et les plus démunis. Où vont-ils aujourd'hui? Au Puy, il faut s'adresser à HELP - Hébergement Emmaus Le Puy rue Jean Solvain. Il y a 15 places en hébergement d'urgence  pour la nuit dans un cadre sans doute moins prestigieux : http://emmaus43.homelinux.net/index.php?page=help

    L'hôtel-Dieu a depuis été transformé en musée, centre de congrés, par l'architecte Jean-Michel Wilmotte, très belle restauration, sobre et élégante. On y trouve un musée interactif qui présente les richesses du Velay, l'ancienne pharmacie, magnifiquement restaurée qui vaut à elle seule la visite et puis des expositions temporaires.

    La première présente des photographies du chantier de restauration de l'hôtel-Dieu. Un bel hommage aux artisans qui ont restauré ce bel ensemble architectural. Une bonne idée pour le Syndicat mixte de La Chaise-Dieu qui pourrait ainsi valoriser le travail des entreprises qui réhabilitent actuellement les batiments abbatiaux et qui permettrait d'expliquer aux visiteurs et aux casadéens les enjeux liés à ces travaux.

    Et puis, jusqu'au 3 octobre, une très belle exposition, intitulée Regards sur Marie, qui permet de faire dialoguer 56 oeuvres venus du Musée du Louvre mais aussi du Musée d'Orsay, du Centre Pompidou et bien sûr des musées de la région. chaque oeuvre est présentée de façon très pédagogique, ma préférée aura été la Vierge au Lapin du Titien.

    viergeaulapintitien.jpg

    Pour finir la visite, on peut se restaurer au Café restaurant de l'hôtel Dieu à la carte appétissante et très abordable dont la terrasse offre une vue originale sur la célèbre Vierge rouge du Puy.

  • Les Cahiers de la Haute Loire à Laval sur Doulon

    christian de seauve,les cahiers de la haute-loireLes Cahiers de la Haute-Loire, revue savante http://www.cahiersdelahauteloire.fr qui publie un numéro par an ont une lectrice attentive à Laval sur Doulon, petite commune de 60 habitants du canton de La Chaise-Dieu. Cette lectrice avait lu un article publié par Christian de Seauve, président des Cahiers, sur les chateaux disparus du Vialard et de l'Air à Laval sur Doulon.

    Et ce samedi 30 juillet 2011, la salle des fêtes de Laval sur Doulon comptait plus d'auditeurs que d'habitants pour écouter Christian de Seauve, venu du Puy, raconter l'histoire de ces chateaux souvent oubliés des mémoires et aussi celle des pierres des moines de l'Abbaye de La Chaise-Dieu ou l'existence de maisons à toit de chaume.

    C'est en épluchant environ 170 actes de notaires de Champagnac le Vieux que Christian de Seauve a établi que dès le XVIIIéme siècle, les habitants de Champagnac faisaient venir des maçons de la région de La Marche (Creuse) pour construire leurs maisons dont les toits étaient alors dans 40 % des cas faits en chaume. On savait les maçons de la Creuse actifs dans la construction du Chateau de Versailles ou dans l'Ile de France au XIXe siècle, on ignorait qu'ils étaient déjà présents en Haute-Loire un siècle plus tôt!

    christian de seauve,les cahiers de la haute-loireLes pierres des moines de L'Abbaye de la Chaise-Dieu sont encore bien présentes dans la forêt de Lamandie. Elles dateraient des années 1669 et suivantes lorsque Colbert nationalisa les forêts et que Les Eaux et Forêts administrèrent les forêts de l'Abbbaye, ce qui fut source de nombreux conflits avec les populations locales souvent privées de leurs droits ancestraux.

    christian de seauve,les cahiers de la haute-loireLes Contournat, famille connue par ses démêlés avec l'Abbaye de La Chaise-Dieu dès la fin du XIIe siècle, furent les premiers seigneurs connus du chateau de Vialard, suivent les Mezel et les Bouillé. Par voie successorale le château se transmet des La Salle aux Miremont, Massol de Serville et Ligondès. Antoine Dosfant, enfant du pays, député de Paris en 1789, achète en 1792 ce château et celui, dans la même commune, de Lair, qui était aux d’Auzolles. De ces chateaux il ne reste rien sauf quelques pierres  qui seraient marquées de signes maçonniques.

    A écouter Christian de Seauve qui qualifie la fondation de l'Abbaye de La Chaise-Dieu de tardive, on devine que la cohabitation entre la puissance des moines et les seigneurs locaux d'implantation plus ancienne et les laboureurs, héritiers de droits d'usage des terres immémoriaux n'a pas été un chemin de roses.

    Cet après-midi studieuse s'est conclue par un excellent buffet confectionné par les habitants, des habitants ravis d'avoir eu l'occasion d'évoquer leur histoire, celle que leur racontaient leurs grands parents.

    Et le dimanche l'Association Sport Nature de La Chaise-Dieu était à Laval pour randonner dans les collines du Doulon et déguster à nouveau un bon apéritif avec les habitants à l'occasion de la fête du pays. Deux belles journées pour Laval sur Doulon, sous le soleil revenu!

    (Les  ilustrations photographiques de cette chronique sont extraites des Cahiers de la Haute-Loire)

  • La SNCF : des idées d'avance!

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    La SNCF avait vu juste, on devrait lui confier la réalisation des prévisions météorologiques à trois mois!

  • Dialogue des âmes

    812743806.jpgChaque année pour la Saint Robert d'été, la commune de La Chaise-Dieu offre le dimanche soir un feu d'artifice.

    Pour une fois la place de l'Abbaye est interdite aux voitures et à la tombée de la nuit la population du bourg et des villages alentour se masse devant l'Abbatiale, autour de la fontaine.

    La tête en l'air, les yeux écarquillés, comme un gamin, en admirant les belles rouges, les belles vertes, les belles blanches, la cascade de lumière qui descend du chemin de ronde, on se met à rêver.

    La haut, dans le ciel, comme chaque année, Saint Robert, Clément VI, Jacques de Saint Nectaire, le Cardinal de Richelieu se sont donnés rendez-vous. Ils profitent de la lumière du feu d'artifice pour regarder ce qu'est devenue l'oeuvre de leur vie. Ils sont fiers, étonnés, peut-être un peu déçus? scandalisés? Mystère!  Leurs délibérations restent secrètes.

    Et puis la musique s'arrête, l'éclairage public se rallume, la Saint Robert est terminée, les casadéens retournent vaquer à leurs occupations....

  • Débutants

    Carver.jpgJusqu'ici Raymond Carver (1938-1988) était principalement connu comme un novelliste américain au style minimaliste. Avec la reparution sous le titre Débutants (Beginners) de nouvelles parues en 1980 sous le titre Parlez moi d'amour (What we talk about when we talk about love), on s'aperçoit qu'il n'en était rien.

    A la fin de la nouvelle édition, on peut lire les échanges de lettres entre Carver et son éditeur. Ce dernier a en effet procédé à d'importantes coupes, qui réduisent la pagination de moitié environ, qui expliquent le style minimaliste de Carver. Ce dernier est fou de rage, il ne reconnait pas son travail et supplie son éditeur de renoncer ou d'attendre pour publier, mais en vain.

    Je n'avais pas lu en son temps la version initiale de cet ouvrage, le style minimaliste a en tous cas disparu mais la force de ces nouvelles est évidente.

    Comme le souligne le titre original il y est question d'amour, l'amour sous toutes ses formes. Carver nous fait pénétrer l'intimité d'américains, des couples le plus souvent, en crise presque toujours, l'alcool est très souvent présent, Carver en avait une grande expérience, la folie, la dépression, la violence. Chaque nouvelle est poignante et souvent déroutante dans des huis-clos de l'Amérique d'après-guerre. Un livre qu'on ne lâche pas avant de l'avoir terminé et qui vit en nous plusieurs semaines après.

  • Vies de Job

    job,vies de job,pierre assoulinePierre Assouline a écrit un livre magnifique. Est ce un roman? Le lecteur jugera. Une biographie de Job, de Hiob, de Yacoub? Le personnage, l'auteur du livre éponyme? Pas vraiment. Non, il faut prendre le titre à la lettre, des Vies de Job. La vôtre, la mienne, la sienne, celle des siens. Des petits bouts de biographies, des petites portraits, des anecdotes. Un vrai plaisir de lecture, une belle érudition et un travail considérable, une rcherche de tous les instants. La compagnie de François Nourissier, de Carlos Fuentes, de Joseph Roth, de Miguel de Unanimo, de Jacques Assouline, et de centaines d'autres... Je vous laisse découvrir, c'est foisonnant. J'ai beaucoup aimé les passages dans le Dom-Tom inconnu à Jérusalem... On va de découvertes en découvertes...

    Une des plus belles est bien sûr le tableau de Georges de la Tour intitulé Job raillé par sa femme (vers 1644).

    Il y a un seul petit manque, un oubli dans l'iconographie, si Pierre Assouline n'omet pas de mentionner le village de Job dans le Puy de Dôme pour regretter qu'il ait renié son étymologie vraisemblable pour une latine improbable, il est passé à côté du Job qui figure dans l'Abbatiale de La Chaise-Dieu sur la tapisserie de La Flagellation.

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    Dans ce tryptique du XVème siècle, Job est à droite, à gauche, le supplice d'Achior

    On ne lui en vaudra pas, tant son livre apporte de plaisir. A lire et à relire très certainement.

  • Archéologie musicale

    A défaut d'aller à Aix, nous sommes allés ce dimanche à l'Auditorium Cziffra de La Chaise-Dieu. L'Académie de musique dirigée par Cyril Huvé y donnait  en soirée un concert qui cloturait un atelier de travail pour 18 jeunes musiciens.

    L'idée de Rémy Campos, musicologue, historiographe et historien, qui assurait la direction stylistique de cette semaine, était de restituer la musique de Haydn, de Beethoven et de Mozart telle qu'elle était jouée dans les années trente, les années 1830, après les trois glorieuses, sous Louis-Philippe.

    Plutôt que de disposer comme aujourd'hui, les musiciens en bataillons, les contrebasses, les violoncelles, les violons, les altos, on les disperse  aun sein d'un hémicycle : les basses entourent les violons et les altos afin que chaque musicien entende bien la basse, la basse continue. Et puis, on utilise la technique du port de voix, technique qui consiste à faire entendre toutes les hauteurs intermédiaires entre deux notes, comme dans la musique tzigane, plutôt que de passer directement d'une note à l'autre. L'idée de base était de se rapprocher le plus possible de la voix, modèle absolu pour les musiciens. Et puis à l'époque, chaque musicien cherchait à se distinguer des autres, à jouer sa partie, un peu comme dans les orchestre de jazz. la chaise-dieu,académie de musique,cyril huvé,aude caulé-lefèvre,rémy campos

     Il y a deux cent ans, la façon de jouer Haydn, Beethoven ou Mozart faisait l'objet d'une grande diversité. Il n'y avait bien sûr pas d'enregistrement, seuls les anciens, les méthodes pédagogiques, les archives pouvaient témoigner. Pour fixer les choses, Rémy Campos et les jeunes musiciens placés sous la direction de la soliste Aude Caulé-Lefèvre avaient choisi d'interpréter les transcriptions effectuées par la Société des Concerts du Conservatoire de Paris. Des transcriptions pour quatuor ou septuor mais jouées par un ensemble de cordes, à La Chaise-Dieu 18 musiciens.

    Au programme : extrait du quatuir op.76 de Haydn (l'hymne allemand), Extrait du quatuor op. 18 n°1 de Beethoven, extraits du septuor op.20 de Beethoven, extraits de Don Giovanni, de Mozart.

    Une très belle leçon de musique appréciée par plus d'une centaine d'auditeurs en ce début d'été.