Stabat mater
Venise, 18° siècle, l'orphelinat de la pietà. Cecilia, 16 ans, abandonné par sa mère à la naissance, la cherche toutes les nuits, la questionne, pourquoi, comment?
Le jour elle joue du violoncelle, et le dimanche, elle se produit avec ses compagnes d'infortune dans les tribunes de l'église, la visage voilé. Le vieux maitre de musique, peu inspiré crée toujours la même musique.
Demain elle sera mariée à un vieillard plein d'argent généreux avec l'orphelinat.
Et puis, un jour le vieux maitre de musique est écarté et entre le jeune Don Antonio, Antonio Vivaldi...
Tiziano Scarpa a écrit un monologue formidable, poignant de bout en bout, un cri angoissé qui peu à peu va laisser place à la sérénité.