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Actualité - Page 18

  • Tokio hotel

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    Mardi matin. Neuf heures, quel est ce rassemblement? Le concert n'a lieu que mercredi 14 avril au soir mais ils sont déjà là, ils ont passé la nuit sur les marches du Palais omnisport de Bercy, dans des couvertures...

    Ils? Les fans du groupe allemand "Tokio hotel" qui se produit en france à la suite de la sortie de son nouvel album "humanoïde" : http://www.bercy.fr/programme/concert/1129/Tokio_Hotel .  Deux jours à passer ensemble, deux jours de rassemblement pour une sorte de communion.

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    Ce ne sont pas encore les vacances de printemps à Paris mais manifestement, pour ces jeunes, il n'y a pas plus important que d'être ensemble avant de vivre ce concert qui sera sans doute inoubliable... pour eux. Renseignement pris, la file d'attente pour les meilleures places commence ce soir pour demain soir, en attendant, ils écoutent le groupe sur leurs portables...
  • Pâques

    C'est le printemps, même s'il y a peu de soleil, tous les signes sont là. Le jardin du Luxembourg, dès potron minet lors du jogging ou en fin de soirée, est déjà un enchantement!

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  • Marmandises

    francis_marmande.jpgCe lundi 29 mars le journal Le Monde change. Encore une nouvelle formule. Le Monde devient une marque globale! Et à cette occasion les chroniques de Francis Marmande disparaissent. Le mercredi redeviendra un jour ordinaire.

    Mercredi dernier Francis Marmande nous a donné une dernière marmandise : http://abonnes.lemonde.fr/opinions/article/2010/03/23/et-la-vie-continue-par-francis-marmande_1323241_3232.html bien dans sa manière.

    Est ce lui qui a décidé de mettre fin à cet exercice hebdomadaire engagé le 27 janvier 2005 à l'occasion, déjà, d'une nouvelle formule. Est-ce le Journal? Aucune explication dans l'édition du 28-29 mars qui présente les innovations de la future formule. Pas d'au revoir, ni de remerciements. As usual...

    Espérons que l'on pourra retrouver Francis Marmande, ici ou là, nous parler de littérature, de jazz, de tauromachie, de flamenco, de rugby de la vie. 

    Il y a toujours des pépites chez Marmande, des éclairs de génie, des exagérations, de la mauvaise foi, de l'impertinence, jamais de langue de bois, de prêt à penser, toujours beaucoup d'élégance. Une écriture réjouissante.

    Francis Marmande, mine de rien, nous laisse dans sa dernière livraison une sorte de testament : toujours surestimer le lecteur...

    That's all folks, c'est fini... c'est bien dommage.

  • Les régionales à La Chaise-Dieu

    Il y a eu un petit sursaut démocratique ce dimanche à La Chaise-Dieu. 327 votants sur 625 inscrits soit un taux de participation de 52,3 %. 50 votants de plus donc.

    La liste d'Alain Marleix (Majorité présidentielle) totalise 158 voix et coiffe sur le poteau celle de René Souchon (PS, Europe-écologie, Front de gauche) qui recueille 149 voix. Il y a 20 bulletins nuls contre 10 au premier tour.  En termes de suffrages exprimés, La liste Marleix obtient 51,5 % des voix et celle de Souchon 48,5 %.

    Au premier tour les listes de gauche (Souchon, Bouchardy, Chassaigne, Laffont et Savre) totalisaient 122 voix et celles de droite (Marleix et Fauvet) 125 voix, la liste du Modem (Fanget), qui n'a donné aucune consigne de vote entre les deux tours, 20 voix.

    Le petit sursaut démocratique a donc sans doute légèrement profité à la droite qui reste ainsi, de peu, majoritaire, comme dans la plupart des communes rurales de la Haute-Loire.

    En 2004, la liste conduite par Giscard d'Estaing avait obtenu à La Chaise-Dieu 59,5 % des voix et celle de Bonte 40,5 % mais la participation était alors de 58,7 %.

    Sauf erreur, il n'y aura pas, comme dans la précédente assemblée, de conseiller régional issu du Plateau de La Chaise-Dieu pour y défendre ce territoire. il faudra donc plaider en sa faveur en amont...

     

  • La démocratie au quotidien

    Entre les deux tours des élections régionales, il y avait ce jeudi 18 mars réunion du conseil municipal à La Chaise-Dieu. Ces réunions se tiennent sous le regard des anciens maires. Pascal Perrin, élu maire en 2008, compte en effet dans son conseil municipal son prédécesseur Robert Flauraud, actuel conseiller général, et son ante-prédecesseur, Michel Communal, aujourd'hui adjoint chargé des finances. Une illustration du changement dans la continuité. Enfin, un tableau, rappelle aux élus et au public (six personnes ce soir là) la liste des maires successifs de La chaise-Dieu depuis la Révolution.

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    L'urgence qui justifiait cette réunion, c'était la gestion du village de vacances de la Tour  : http://www.giteschaisedieu.com/, près du plan d'eau de La Chaise-Dieu. Depuis le retrait de VVF fin 2008, le village d'environ 250 lits, propriété de la commune, est géré par un particulier, Fabrice De Courson, aux termes d'un contrat de deux ans qui n'offre pas de perspectives suffisantes pour que les investissements qui sont nécessaires soient engagés (portes ouvertes ce dimanche 21 mars).

    Après en avoir délibéré, la commune a donc décidé d'engager une procédure de délégation de service public afin d'affermer pour une durée de 12 à 18 ou 20 ans, à négocier, la gestion du village. Les candidats à la gestion seront invités à déposer leur offre très prochainement. Les seules conditions précises pour le moment semblent être d'ouvrir le village toute l'année et de moderniser les installations de chauffage ainsi que l'isolation des batiments. La négociation définira les autres modalités de la délégation de gestion, tarifs des prestations, redevance due à la commune, éventuel intéressement de la commune aux résultats... Si tout se passe bien l'attributaire pourrait être désigné d'ici quatre mois.

    La délégation de service public, les élus de La Chaise-Dieu en sont devenus des experts. La procédure vient d'être engagée pour la réalissation d'un réseau de chaleur au bois, elle est pratiquée depuis lontemps pour la gestion de l'eau avec la Lyonnaise des eaux, et on découvrira en séance qu'il faudrait sans doute y recourir pour gérer les huttes implantées au camping municipal.

    Passé ce gros morceau et le renouvellement d'une convention d'occupation par une association du 1er étage de la gare on en vint aux questions diverses. Les sujets ne manquent pas. Aucune décison formelle sur ces points mais un échange d'information qui permet de formuler des orientations, de préparer les décisions de demain, d'alerter sur telle ou telle affaire. Stationnement des poids lourds sur la commune, nécessité de créer un réseau d'assistantes maternelles, fleurissement des entrées de ville, fusion des syndicats mixtes ferroviaires, frais de fonctionnement de l'auditorium en cours de construction, permis de construire en instance, évolution des impôts locaux, stationnement sur la place de la fontaine l'été, barrières de dégel, Amicale laïque...

    Tout cela se passe dans un climat serein ou chacun peut s'exprimer, est écouté par les autres, le maire dirige les débats avec calme, pédagogie, rappelle les contraintes budgétaires, recherche visiblement le consensus.

    Un bel exemple de démocratie vivante, de proximité, à l'écoute des citoyens.

  • Les régionales à La Chaise-Dieu

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    19 heures. La salle de réunion du conseil municipal de La Chaise-Dieu est encore éclairée mais le dépouillement du premier tour de scrutin des élections régionales est terminé. Les urnes ont rendu leur verdict.
    Pour ce dépouillement la division du travail a été stricte. D'un côté de la table, cinq élus font la chaine pour sortir les bulletins des enveloppes, les déplier, le maire après avoir vérifié qu'il n'y a pas de rature ni de panachage, annonce le sens du vote, puis les bulletins sont classés par paquets. De l'autre côté de la table quatre femmes, deux employées municipales et deux casadéennes, comptent, les enveloppes et les votes, en annonçant au fur et à mesure à haute voix le cumul des voix de chacune des listes.
    Vers 19 heures, le maire, Pascal Perrin, proclame les résultats que je retrace ainsi :
    Inscrits : 625
    Votants : 277 soit 44,3 %
    Exprimés : 267 
    UMP - Liste Marleix, ici on ne prononce pas le X : 86 soit 32,2 %
    Liste PS - Souchon : 57 soit 21,3 %
    Liste FN - Faurot : 39 soit 14,6 %
    Liste Europe Ecologie - Bouchardy : 28 soit 10,5 %
    Liste Front de gauche - Chassaigne : 27 soit 10,1%
    Liste Modem - Fanget : 20 soit 7,5 %
    Liste NPA - Laffont : 6 soit 2,2 %
    Liste LO - Savre : 4 soit 1,5 %
    Blancs et nuls : 10
    Place au second tour, sans doute!

  • Turner/Soulages

    Hier Turner au Grand Palais, aujourd'hui, Soulages au Centre Pompidou. Quel contraste!

    William Turner (1775 -1851) est réputé pour être l'un des pères de l'impressionisme, des ciels immenses, traversés de lumière. L'exposition du Grand Palais nous démontre l'ampleur de la relation qu'il a eue avec ses contemporains: Claude Le Lorrain, Nicolas Poussin, Guillaume Van de Velde... Il les a copiés, s'en est inspiré, leur a répliqué, apportant à chaque fois, à la marge, quelque chose de neuf, qui fait de lui un artiste de son temps, paysages, scènes mythologiques, marines... mais aussi un précurseur.

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     Calais Sands at Law Water, Poissards Gathering Bait

    Avec la retrospective qu'a consacrée le Centre Pompidou à Pierre Soulages (né en 1919), c'était ce 8 mars le dernier jour, on est plus que jamais avec la lumière.  Mais, avec ce qu'il appelle l'outrenoir, Pierre Soulages a inventé quelque chose de totalement neuf, en rupture avec ce qui existait jusqu'alors. Il l'explique lui-même en deux phrases : Cest ce que je fais qui m'apprend ce que je cherche et : Un jour, je peignais, le noir a envahi toute la toile...

    Est ce que Turner aujourd'hui chercherait à dialoguer avec Soulages au point de le copier comme il le faisait avec Claude le Lorrain?

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    A méditer cette phrase de Soulages, c'est ce que je fais qui m'apprend ce que je cherche, Dominique Lecourt, le philosophe, soulignant l'autre jour à propos du principe de précaution et du risque que dans l'histoire de l'humanité, l'homme a toujours agit avant de savoir et que s'il avait attendu de savoir pour agir, nous ne serions pas allé bien loin... 

  • Elections régionales : quel enjeu?

    regions-vp-petit.gifLes élections régionales ne passionnent pas les français, les sondages font état d'un taux d'abstention voisin de 50 %. Qu'est ce qu'il manque? De l'ambition!

    Si on regarde les chiffres, l'enjeu des élections régionales est maigre. Les régions en tant que collectivités locales ont dépensé par exemple 161 euros d'investissement public en 2008 par habitant alors que l'investissement public total (État, régions, département, communes et leurs groupements) par tête se situait à 974 euros. L'essentiel de l'investissement se décide ailleurs.

    Les élections régionales auraient pu être l'occasion d'un grand débat sur l'organisation territoriale de la France, ce n'est pas le cas. En Europe, la France continue de se singulariser avec un nombre trop important de centre de décisions avec ses 36000 communes, sa centaine de départements et ses 21 régions. Pas étonnant que les français se tournent systématiquement vers l'État dès qu'il y a un problème, un État de plus en plus impécunieux après la grande récession de 2008-2009.

    Dans la lignée du Rapport Attali sur la libération de la croissance française, Edouard Balladur, il y a quelques mois, a rédigé un rapport intéressant dont les grands axes étaient de réduire à 15 le nombre de régions, d'inciter au regroupement des départements, de créer 11 métropoles, d'achever et de rationaliser la carte des regroupements communaux, de clarifier les compétences, de poursuivre la décentralisation.

    Force est de constater que ces propositions ne sont pas au coeur de la campagne électorale. C'est regrettable. Des collectivités locales beaucoup moins nombreuses et plus fortes sont sans doute seules en mesure de poser des diagnostics à l'échelon territorial et de penser des stratégies de dévelopement endogène puis de les mettre en oeuvre. Pour celà il faut réformer! Vraiment.

  • Sur la route avec George Rodger

    Pour retrouver la route du britannique George Rodger (1908-1995), il suffit jusqu'au 28 mars de se rendre à la Base sous marine de Bordeaux. Ce garage de sous-marins construit par l'Allemagne nazie à côté des Bassins à flots se révèle idéal pour l'exposition consacrée au travail pendant les années 1940 d'un des fondateurs de l'agence Magnum .

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    De Gaulle à Londres, Le Blitz, le bombardement de Coventry, l'Afrique, de Douala au Soudan en passant par le Tchad, la Birmanie, la libération de Paris, de Bruxelles, de Copenhague, la découverte du camp de Bergen Belsen lors de sa libération... Quel métier, quelle vie! Meurtri par tant d'horreur, George Rodger consacrera le reste de son existence à arpenter l'Afrique et son authenticité.

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    Petit anglais fier d'arborer son casque pendant le Blitz

    En bonus sur grand écran Apocalypse, l'excellente série de six épisodes sur la seconde guerre mondiale de France Télévision realisée par Isabelle Clarke avec un commentaire dit par Matthieu Kassovitz.

    Nous vivons en Europe une période heureuse à côté de celle qu'ont vécue nos parents ou nos grand-parents sans bien mesurer notre chance. C'est à nous et nos enfants de faire fructifier ce capital en construisant encore et toujours une Europe digne des idéaux de ses fondateurs d'après-guerre.

  • Macbeth

    Du centre de Paris, c'est très facile, prendre le RER B, descendre à Bourg la Reine et marcher à pied cinq bonnes minutes. On se retrouve au Théatre des Gémeaux de Sceaux, mille ans en arrière, au coeur de la forêt écossaise, dans la brume et le vent pour assister à la tragédie de Macbeth de William Shakespeare.
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    Le grand plateau et les murs du théatre sont tout noir, tout comme les personnages, les hommes en tee-shirt,  treillis et rangers, les femmes, rares, en robe noire, pas d'accessoires, de boucliers , de glaives, de sang,  pour simuler les batailles et les meurtres. Les acteurs jouent ce drame à un rythme d'enfer, presque haletant, tout près des spectateurs. La mise en scène de Declan Donnellan est magnifique, tout repose sur le mouvement des acteurs, le mime, l'expression des visages qui au delà du texte anglais, surtitré en français, expriment tour à tour l'envie, la haine, la douleur, la peur, le remord, la désespérance, la mort.
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    Il n'y a pas dans cette tragédie de suspense, elle est trop connue, et se déroule conformément aux oracles prononcées par les trois sorcières dès les premières scènes : la forêt de Birnam avance vers Dunsinane  et Macduff se révélera  celui qui n'est pas né d'une femme...
    Une mention particulière pour Anastasia Hill qui interprète une Lady Macbeth particulièrement terrifiante et convaincante.
    L'avidité, l'égoïsme sont bien de nature à conduire l'homo sapiens à sa perte, la morale de ce drame est toujurs d'actualité.
    A voir à Lyon au Théatre des célestins du 3 au 6 mars puis à Lille au Théatre du Nord du 19 au 22 mai mais aussi à Luxembourg, La Haye et Namur.