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élections régionales

  • Les régionales à La Chaise-Dieu

    Il y a eu un petit sursaut démocratique ce dimanche à La Chaise-Dieu. 327 votants sur 625 inscrits soit un taux de participation de 52,3 %. 50 votants de plus donc.

    La liste d'Alain Marleix (Majorité présidentielle) totalise 158 voix et coiffe sur le poteau celle de René Souchon (PS, Europe-écologie, Front de gauche) qui recueille 149 voix. Il y a 20 bulletins nuls contre 10 au premier tour.  En termes de suffrages exprimés, La liste Marleix obtient 51,5 % des voix et celle de Souchon 48,5 %.

    Au premier tour les listes de gauche (Souchon, Bouchardy, Chassaigne, Laffont et Savre) totalisaient 122 voix et celles de droite (Marleix et Fauvet) 125 voix, la liste du Modem (Fanget), qui n'a donné aucune consigne de vote entre les deux tours, 20 voix.

    Le petit sursaut démocratique a donc sans doute légèrement profité à la droite qui reste ainsi, de peu, majoritaire, comme dans la plupart des communes rurales de la Haute-Loire.

    En 2004, la liste conduite par Giscard d'Estaing avait obtenu à La Chaise-Dieu 59,5 % des voix et celle de Bonte 40,5 % mais la participation était alors de 58,7 %.

    Sauf erreur, il n'y aura pas, comme dans la précédente assemblée, de conseiller régional issu du Plateau de La Chaise-Dieu pour y défendre ce territoire. il faudra donc plaider en sa faveur en amont...

     

  • Les régionales à La Chaise-Dieu

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    19 heures. La salle de réunion du conseil municipal de La Chaise-Dieu est encore éclairée mais le dépouillement du premier tour de scrutin des élections régionales est terminé. Les urnes ont rendu leur verdict.
    Pour ce dépouillement la division du travail a été stricte. D'un côté de la table, cinq élus font la chaine pour sortir les bulletins des enveloppes, les déplier, le maire après avoir vérifié qu'il n'y a pas de rature ni de panachage, annonce le sens du vote, puis les bulletins sont classés par paquets. De l'autre côté de la table quatre femmes, deux employées municipales et deux casadéennes, comptent, les enveloppes et les votes, en annonçant au fur et à mesure à haute voix le cumul des voix de chacune des listes.
    Vers 19 heures, le maire, Pascal Perrin, proclame les résultats que je retrace ainsi :
    Inscrits : 625
    Votants : 277 soit 44,3 %
    Exprimés : 267 
    UMP - Liste Marleix, ici on ne prononce pas le X : 86 soit 32,2 %
    Liste PS - Souchon : 57 soit 21,3 %
    Liste FN - Faurot : 39 soit 14,6 %
    Liste Europe Ecologie - Bouchardy : 28 soit 10,5 %
    Liste Front de gauche - Chassaigne : 27 soit 10,1%
    Liste Modem - Fanget : 20 soit 7,5 %
    Liste NPA - Laffont : 6 soit 2,2 %
    Liste LO - Savre : 4 soit 1,5 %
    Blancs et nuls : 10
    Place au second tour, sans doute!

  • Elections régionales : quel enjeu?

    regions-vp-petit.gifLes élections régionales ne passionnent pas les français, les sondages font état d'un taux d'abstention voisin de 50 %. Qu'est ce qu'il manque? De l'ambition!

    Si on regarde les chiffres, l'enjeu des élections régionales est maigre. Les régions en tant que collectivités locales ont dépensé par exemple 161 euros d'investissement public en 2008 par habitant alors que l'investissement public total (État, régions, département, communes et leurs groupements) par tête se situait à 974 euros. L'essentiel de l'investissement se décide ailleurs.

    Les élections régionales auraient pu être l'occasion d'un grand débat sur l'organisation territoriale de la France, ce n'est pas le cas. En Europe, la France continue de se singulariser avec un nombre trop important de centre de décisions avec ses 36000 communes, sa centaine de départements et ses 21 régions. Pas étonnant que les français se tournent systématiquement vers l'État dès qu'il y a un problème, un État de plus en plus impécunieux après la grande récession de 2008-2009.

    Dans la lignée du Rapport Attali sur la libération de la croissance française, Edouard Balladur, il y a quelques mois, a rédigé un rapport intéressant dont les grands axes étaient de réduire à 15 le nombre de régions, d'inciter au regroupement des départements, de créer 11 métropoles, d'achever et de rationaliser la carte des regroupements communaux, de clarifier les compétences, de poursuivre la décentralisation.

    Force est de constater que ces propositions ne sont pas au coeur de la campagne électorale. C'est regrettable. Des collectivités locales beaucoup moins nombreuses et plus fortes sont sans doute seules en mesure de poser des diagnostics à l'échelon territorial et de penser des stratégies de dévelopement endogène puis de les mettre en oeuvre. Pour celà il faut réformer! Vraiment.