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Actualité - Page 15

  • Cadenas d'amour

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    Sur la passerelle Léopold Sedar Senghor, entre le Jardin des Tuileries et le Musée d'Orsay, les rembardes sont porteuses de ce qu'on appelle désormais des cadenas d'amour. Certains sont gravés pour l'éternité des prénoms des amoureux ou des amants qui les ont attachés là en signe sans doute de promesse de fidélité... Amour, toujours... Eternel refrain.

    Drôle d'idée quand même de symboliser l'amour par un cadenas. Reste aux autorités muncipales à gérer cet engouement, la même scène prévalant évidemment ailleurs à Paris sur le pont des arts, le pont au double, le pont de l'archevêché... Les historiens datent le début de cette pratique du début des années 1980 à Pecz en Hongrie sur une grille qui relie la Mosquée à la Cathédrale.

    Pas encore noté le phénomène à Bordeaux  et encore moins à La Chaise-Dieu. Ah la province!...

  • Gouvernance du Festival de musique de La Chaise-Dieu

    Samedi 9 avril, l'Association gestionnaire du Festival de La Chaise-Dieu se réunit et doit à cette occasion se prononcer sur la proposition de modification de ses statuts, modification préparée par le conseil d'administration présidé par Jacques Barrot.

    On se souvient que la dernière tentative de modification des statuts avait abouti fin 2008 début 2009 à la démission de l'ancien président et de la quasi totalité des administrateurs puis à l'élection d'un nouveau conseil d'administration et de Jacques Barrot.

    Incontestablement, les nouveaux statuts proposés constituent un progrès par rapport à la version actuellement en vigueur. A ce titre, ils méritent d'être approuvés. Les rejeter reviendrait à conserver les anciens complétement obsolètes.

    On peut cependant regretter deux points.

    1 - le conseil d'administration a prévu d'autoriser le vote par procuration, sans limitation du nombre de mandats. Il y a là un  risque de course à la récupération des pouvoirs même si les pouvoirs en blanc ne sont plus autorisés dans les nouveaux statuts proposés. Je vois deux solutions pour remédier à cet inconvénient: soit autoriser explictement le vote par correspondance comme cela se fait dans maintes instances, soit n'autoriser que le vote des membres présents à l'asemblée générale ce qui donnerait une prime bienvenue aux membres qui sont assidus.

    2 - La fonction de directeur général n'est pas assez protégée. Les nouveaux statuts prévoient toujours un président exécutif et renvoient au réglement intérieur la définition des attributions du directeur général. Il me semble que les statuts devraient prévoir que le directeur général est responsable de la programmation artistique du Festival et a autorité sur les salariés de l'association, que son recrutement doit être approuvé par le conseil d'administration (et non le président avec l'accord avec l'accord du bureau) après appel public à concurrence. De même, son éventuel licenciement doit être décidé par le conseil d'adminsitration.

    Pour des raisons de calendrier je ne serai pas en mesure de participer cette année à cette assemblée générale mais j'espère qu'elle aura la sagesse d'amender les statuts proposés par le conseil d'administration dans ce sens.

    C'est à cette fin que je publie cette opinion toute personnelle sur ce blog.

  • Matthäus-Passion

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    Soirée familiale samedi soir au Palais des sports de Bordeaux. Le groupe vocal Arpège de Bordeaux en photos (direction Jacques Charpentier), des amateurs, donne la Passion selon Saint Matthieu de Jean-Sébastien Bach (1736), il y a là l'Orchestre des passions dirigé par Jean-Marc Andrieu (Montauban), Isabelle Poulenard, Guillemette Laurens, Vincent Lièvre-Picard, Arnaud Richard, Jean-Fançois Bouchon et Antonio Guirao-Valverde, solistes, mais aussi l'atelier vocal toulousain Archipels (direction Joël Suhubiette), l'ensemble vocal toulousain A contretemps (direction Guy Zanesi) et enfin la Jeune académie vocale d'Aquitaine, des jeunes de 10 à 18 ans dirigés par Marie Chavanel.

    Soirée familiale car de nombreux spectateurs sont venus écouter parents ou amis qui s'adonnent pour le plaisir au chant choral sans en faire leur profession. C'était aussi notre cas.

    Pourquoi aller écouter durant trois heures la Passion lorsqu'on a pas la foi? La beauté de la musique, polyphonique, des récitatifs, des arios, des ariosos, des chorals, les réminiscences de son éducation religieuse, la beauté du poème, des paroles, l'occasion de penser à ses morts et puis aussi le fond de l'histoire finalement toute contemporaine. Un individu, accusé de se prétendre fils de Dieu, condamné à mort, non pas tellement par les autorités publiques, Pilate s'en lave les mains, mais par le peuple, qui ne tolère pas le blasphème.

    Vendredi 1er avril 2011 à Mazars et Charif en Afghanistan, sept employés de l'ONU ont été assassinés lors d'une manifestation parcequ'un pasteur américain intégriste a brulé un exemplaire imprimé du Coran. L'intolérance des religieux est sans limite. Rendons à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu...ou il n'appartient pas aux autorités religieuses d'administrer la justice des hommes. Il n'y a pas eu recommandation plus moderne, aucune église ne l'a réellement appliquée pas même la catholique des siècles durant, mais on ne se lassera jamais de la répéter, tant le respect de cette maxime est nécessaire à la civilisation.

  • Libye

    La Libye, j'y suis allé deux fois en 2006 et 2007. J'en garde un souvenir à la fois émerveillé et effrayé.

    Effrayé parce que ce pays sous la férule de Khadafi a effectivement perdu 40 ans, 40 ans de fermeture, 40 ans sans éducation. Les quelques entreprises qui parviennent à prix d'or à travailler dans ce pays ont les plus grandes peines du monde à trouver de la main d'oeuvre locale éduquée et qualifiée. Quant à obtenir un rendez vous dans l'administration libyenne, c'est un parcours de combattant qui permet rarement de rencontrer l'autorité recherchée...

    Emerveillé parce que j'ai pu y découvrir les sites de Sabratha et Leptis Magna, cités fondées par les phéniciens et qui connurent leur heure de gloire sous la république de Carthage. on ne peut qu'écarquiller les yeux comme un enfant devant de telles merveilles archéologiques ensevelies pendant des siècles par le sable. On y visite dans un silence que seul le vent et le bruit des vagues vient troubler les forums, les théatres, les amphithéatres, les hippodromes, les thermes, les ports, toute la vie des cités roimaines est là. C'est une de ces visites qui ne s'oublie pas, de toute une vie.

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  • Révolution?

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    Non bien sûr! Carnaval des deux rives à Bordeaux dimanche dernier!

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    C'est déjà le printemps, le printemps arabe, le printemps des poètes... Ce matin, dans "Pas la peine de crier" sur France Culture entre 6 et 7 heures, le bonheur d'écouter l'écrivain marocain Abdellatif Laâbi, plusieurs fois emprisonné et torturé par Hassan II parler de son "frère" Victor Jara, chanteur chilien, torturé et exécuté par Pinochet : Te recuerdo Amanda...

  • La Chaise-Dieu 2007 - 2013

    Le projet La Chaise-Dieu 2007 - 2013 présenté par la Communauté de commune du Plateau de La Chaise-Dieu  sur son site : http://cc-plateau-chaisedieu.fr/ avance!

    Les travaux sont commencés pour la Chapelle des pénitents et la toiture de la Salle Richelieu. Les échafaudages ont envahi le cloître, pour sans doute plus d'un an.

    La Chaise-Dieu va se faire belle, reste à mettre la dernière main au projet dans son ensemble et à l'expliquer au public : Quel avenir pour les places de l'Echo et Lafayette, comment rendre leurs couleurs aux tapisseries et les préserver pour les siècles à venir, comment mieux accueillir le public et lui faire découvrir et aimer ce lieu millénaire, comment accroitre encore le rayonnement de La Chaise-Dieu en France et en Europe? Vaste chantier!

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  • Artiste peintre à Montparnasse

     

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    Dans une cabine téléphonique, près de la Closerie des Lilas, ce lundi 21 février vers 12h30.

    Cet homme est installé là depuis quelques jours, la semaine dernière il lisait un livre, aujourd'hui, il s'adonne à la peinture. Il a refusé une aide pour le déjeuner à venir offert par une passante.

    Que dire, que faire?

  • Le Sénat nous protège

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    Ce matin le Jardin du Luxembourg, géré par le Sénat, qui ouvre normalement depuis le 1 er février à 8 heures est resté fermé sans aucune explication jusqu'au moins 8 heures 45.

    Venu effectuer un peu de course à pied j'ai procédé comme mes congénères autour des grilles sur les trottoirs qui bordent le jardin.

    Hélé par mes soins, un des jardiniers qui effectuait dans le jardin sa besogne quotidienne m'a expliqué que le jardin était fermé parce que "ça glisse".

    Deux conclusions à tirer de cet épisode : le Sénat nous protège à l'excès et de façon inefficace car les trottoirs de la ville de la Ville de Paris sont sans doute plus glissants en période de verglas que les allées en terre du Luxembourg et... les jardiniers devraient demander ces jours là une prime de dangerosité!

  • Poils de cairote

    poli de cairote.jpgAujourd'hui tous les regards se tournent vers Le Caire, ce soir Hosni Moubarak aura peut-être tiré sa révérence. Pour mieux comprendre ce qui se passe, on peut lire deux livres qui n'ont rien à voir avec la géopolitique. Le célèbre Immeuble Yacoubian d'Alaa 'al-Aswany, dont Marwan Hamed a tiré un film qui a assuré sa notoriété et surtout le plus méconnu Poils de cairote de Paul Fournel.

    Paul Fournel a été attaché culturel au Caire de 2003 à 2005. A cette époque Facebook n'existait pas et les blogs étaient encore rares. Poils de cairote rassemble les courriels que Paul Fournel adressaient à ces proches chaque matin ou presque. Il y a là une chronique de la vie quotidienne cairote, un ensemble d'anecdotes, une vision bien sûr occidentale, avec beaucoup d'humour de la capitale égyptienne qui nous en apprend beaucoup sur la condition de l'Egypte d'en bas comme dirait Jean-Pierre Raffarin.

    J'a&i vécu au Caire trop peu de temps entre avril et juillet 2005 dans l'ile de Zamalek. J'ai passé mes week-end à arpenter à pied Le Caire en tous sens. J'ai trouvé les notations de Paul Fournel très justes. Les Egyptiens sont d'une extrême gentillesse, d'une grande honnêteté. Blasés, épuisés par des années de dictature, de privation de liberté, sans perspectives, lontgemps passifs, ils se révoltent aujourd'hui avec raison.

    A trop privilégier la stabilité géopolitique de la région, nous avons encouragé les dictatures pendant trop d'années. A qui le tour?

  • Le 104

    Je n'étais pas allé au 104 depuis son ouverture en 2008. Rappelons que le 104 de la rue d'Aubervilliers à Paris est aujourd'hui un établissement artistique de la Ville de Paris, là ou de 1873 à 1997 on trouvait le service diocésain puis à partir de 1905 municipal des pompes funèbres. On a un peu de mal aujourd'hui à imaginer la ruche qu'était le SMPF, bureaux, ateliers, employés, artisans, familles...

     

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    Le lieu est aujourd'hui complétement transformé, la bonne surprise est d'y trouver beaucoup de jeunes enfants avec leur parents, il y a en effet un espace dédié aux petits de moins de cinq ans accompagnés d'un référent. Il y a des commerces, bientôt un incubateur d'entreprises. L'Espace est ouvert, sorte d'agora, de lieu où l'on passe. On y trouve aussi des résidences d'artistes, des expositions, des spectacles, on peut se restaurer aux Grandes tables dans une atmosphère décontractée, et la librairie Le merle moqueur est excellente et très bien achalandée. En ce moment, on peut aussi profiter, petits et grands, du Manège carré Sénart, conçu par La Machine, l'équipe qui construit à Nantes les animaux géants de la compagnie Royal de Luxe. Et pour les amateurs, il ya une boutique Emmaus, fermée le dimanche.

    Le pretexte pour aller au 104 hier était d'assister au spectacle du Cabaret New Burlesque que le film de Matthieu Amalric a rendu célèbre. Déception à l'arrivée. La presse dythirambiaue en a trop fait, il faut dire que renouveler le genre du Steap Tease en ayant seulement recours aux mythes éculés des années cinquante était une gageure impossible.