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Actualité - Page 11

  • Fête du vin

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    Bordeaux a sorti le grand jeu pour ce début de l'été avec la fête du vin, la dernière édition avait eu lieu en 2010. Du beau temps, sans chaleur accablante, un magnifique son et lumière sur les immeubles de la place Gabriel ou place de la Bourse, quatre soirs d'affilée, suivi de feux d'artifice de plus en plus superbes.

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    L'Espagne sortit vainqueur du concours international dès samedi soir. La France, hors concours, enchanta la foule qui se pressait sur le miroir d'eau le dimanche soir sur des musiques françaises grâce au talent de Castelbajac.

     

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    Sur les quais, 80 crus bordelais à déguster pour les amateurs, sans s'enivrer et la possibilité d'admirer les bordelaises XXL customisées par des artistes.

    Ces bordelaises, qui reprennent l'idée de la Cow parade de l'an dernier pour la fête du fleuve, seront tout l'été au Jardin public. Il faut prendre le temps de les regarder attentivement.

    Il y avait aussi la possibilité de découvrir une bonne centaine d'ouvrages consacrés au vin et puis de visiter le Belem ou d'aller faire un tour sur l'Arawak, des voiliers qui font toujours rêver au grand départ. Et puis des concerts tous les soirs place des quinconces...

    Le principal sujet de conversation portait sur les noyés de la Garonne, six jeunes gens depuis le début de l'année ont été retrouvés noyés dans la Garonne. Principal accusée, l'alcoolisation excessive des jeunes. Les mesures ont été prises par l'Etat et la ville : brigades fluviales de CRS et de pompiers,  fermetures avancées des débits de boissons, interdiction de circuler sur les quais avec des bouteilles d'alcool, double rangée de barrières le long des quais, caméras de vidéo surveillance, visite du ministre de l'intérieur, Manuel Valls, venu inspecter le dispositif. La thèse du "pousseur" a pris du plomb dans l'aile depuis qu'un rochelais, ivre,  a été repêché vivant jeudi dernier et qu'il a expliqcué avoir voulu prendre l'air au bord de l'eau et avoir eu un malaise.

    Entendue sur le Quai des Chartrons côté bars cette apostrophe d'un jeune cycliste croisant un jeune homme manifestement ivre et qui titubait au point de renverser le cycliste : Eh, la Garonne, c'est par là!

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  • Le Bourgeois gentilhomme

    Quels spectacles charmants, quels plaisirs goûtons-nous !
    Les Dieux mêmes, les Dieux, n’en ont point de plus doux.

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    C'est sur cet air de Lulli que s'achève le Bourgeois Gentilhomme, mis en scène par Denis Podalydès, avec une scénographie d'Eric Ruf. L'Ensemble Baroque de Limoges dirigé par Christophe Coin acccompagne merveilleursement cette Comédie-Ballet de Molière, sur une musique de Lulli avec de plus des airs de Couperin, de De Lalande et de Teleman. Les costumes sont de Christian Lacroix.

    Cela se joue au théatre des Bouffes du Nord jusqu'au 21 juillet. On est très près des comédiens et des danseurs qui sont formidables et font de cette turquerie improbable un spectacle fort agréable pour ce début d'été.
     

  • Amin Maalouf

    Amin Maalouf a été officiellement reçu à l'Académie française. Le discours de réception de Jean-Christophe Rufin est remarquable et sera apprécié par tous ceux qui portent le Liban dans leur coeur:

    http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/rufin.html

     

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  • Ghassan Tueni

    Je reproduis ici un des articles parus dans l'Orient Le Jour à l'occasion de la disparition de Ghassan Tueni, journaliste, diplomate, ancien ministre Libanais, un sage, un trésor de l'humanité, ami notamment de Jean Lacouture, avec lequel il avait écrit "un siècle pour rien".

    Le convoi funèbre de Ghassan Tuéni est passé samedi par les trois hauts lieux de sa passion journalistique, de sa foi chrétienne et de sa douleur d’homme. À la troisième de ces stations, il s’est arrêté pour toujours. La dépouille mortelle du grand journaliste a été enterrée samedi au cimetière Mar Mitr, au terme d’obsèques hautement symboliques au cours desquelles sa grande famille lui a fait visiter l’entrée du Nahar, la cathédrale Saint-Georges, place de l’Étoile, et le cimetière Mar Mitr, qui abrita pour lui, de son vivant, ses deux fils décédés tragiquement.
    Les obsèques de celui qui fut d’abord un très grand journaliste – et qui s’engagea ensuite comme diplomate et ministre au service de son pays – ont soulevé l’émotion de tous les Libanais épris de justice, de vérité et de liberté.

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    Pour défendre ses idéaux, Ghassan Tuéni endura tout : l’adversité, la peur, la prison, la guerre, les contradictions de la vie politique, la maladie, le deuil, la violence et la terreur qui faucha, en pleine force de l’âge, son fils Gebran. Il reçut en retour la présence d’une femme à ses côtés dans le grand âge, Chadia, la grâce de pardonner aux assassins de son fils, l’admiration de toute une génération de journalistes qui le prenaient pour modèle, sans compter la grande famille humaine du quotidien qu’il a fondé et l’engagement – renouvelé dans une cathédrale – de deux petites-filles intrépides prenant chacune à sa manière la relève de son combat.
    C’est sans doute les paroles du métropolite grec-orthodoxe du Mont-Liban, Georges Khodr, qui ont le mieux rendu compte de ce qu’il y avait de complexe, d’éclectique, d’unique dans la personnalité de Ghassan Tuéni forgée aux confluents de l’esprit grec, occidental, levantin et arabe, un héritage qu’il portait « avec fierté et austérité ».
    Le métropolite du Mont-Liban devait également relever l’étonnante capacité de Ghassan Tuéni à « s’opposer sans haïr ».

    « Un cœur de maître »
    « Tu n’as pas été ébloui par la futilité de ce monde, a dit le métropolite, mais tu as accueilli avec avidité les valeurs qui se répandaient sur toi. Ton cœur était celui d’un maître, et c’est la raison pour laquelle je t’ai dit un jour que tu n’étais pas un homme politique, mais un philosophe de l’action politique dont la sagesse pouvait inspirer les hommes sincères qui apprenaient ainsi à s’opposer sans haïr. »
    Le métropolite a rendu en outre hommage à un homme libre qui détestait les régimes militaires, dans la conviction que la liberté triomphe toujours de la répression, et à un homme dont la foi en la Résurrection n’a pas ployé sous les épreuves crucifiantes de la mort.
    « Tu es plus grand qu’on ne peut le dire », avait affirmé, avant que le métropolite Khodr prenne la parole, le patriarche Hazim, condisciple de Ghassan Tuéni à l’AUB, aux yeux duquel le journaliste disparu était « un camarade impressionnant de serviabilité et un modèle ».
    Déposant au nom du président de la République l’étoile dorée du grand cordon de l’ordre du Cèdre sur le cercueil, le Premier ministre Nagib Mikati a dit « sa tristesse » de rendre hommage à un homme « en constant mouvement » qui a excellé dans tous les domaines qu’il a abordés, que ce soit comme journaliste, diplomate, penseur ou ministre, et qui a infatigablement défendu « la liberté d’expression et le pardon, le dialogue et l’acceptation de l’autre ».

    « Un Sisyphe arabe »
    Comparant son grand-père à un Sisyphe « libanais, palestinien, syrien, et somme toute arabe », la petite-fille de Ghassan Tuéni, Nayla Tuéni-Maktabi, PDG du quotidien an-Nahar, devait prendre ensuite le serment « devant le Père et la communauté impressionnante de fidèles » présente dans la cathédrale de poursuivre le combat pour les idéaux défendus par son grand-père : ceux de faire prospérer le Nahar et « de défendre le Liban démocratique, républicain, civil, pluraliste, souverain, libre et indépendant, la civilisation arabe, la modernité et la liberté ».
    Le président de l’ordre de la presse, Mohammad Baalbacki, un compagnon de route et un ami du grand disparu, a lui aussi rendu hommage aux multiples facettes de la personnalité de Ghassan Tuéni, « qui cumulait les qualités de journaliste à celle d’homme politique, de penseur et d’intellectuel et de militant ». « Il était tout cela la fois, a dit M. Baalbacki, inséparablement journaliste, homme politique, diplomate, intellectuel et militant, dans une synthèse unique qui lui vaut probablement cette gloire, lui le jeune homme venu de Harvard vers les tribulations et les fatigues inhérentes au métier de journaliste auquel, en homme entier, il s’est donné entièrement. »
    C’est avec un mélange de douleur et de dignité que les condoléances d’une foule innombrable de parents, d’amis et de personnalités de tous horizons ont été prises, après les obsèques. Le cérémonial s’est poursuivi hier, en l’église Saint-Nicolas, et se conclura aujourd’hui.

  • Mon tour du monde

    fotto.jpgLe témoignage d'Eric Fottorino est passionnant. De ses premières piges de journaliste à Sud-Ouest jusqu'à son renvoi de la direction du "Monde" après la prise de pouvoir économique du trio "BNP" Bergé, Niel et Pigasse.

    La première partie nous emmène dans le monde entier au gré des reportages de Fottorino, sa passion des questions économiques et surtout des matières premières, de l'Afrique, c'est un régal, on y croise le jeune Erik Orsenna, et de très nombreux journalistes du Monde avec lesquels on a eu rendez vous quotidiennemment au fil des ans : Gilbert Matthieu, Alain Vernholes, Philippe Boucher, François Renard, Daniel Vernet, André Fontaine, Eric Leboucher...  De plus, c'est magnifiquement écrit.

    Les deux parties suivantes racontent les années à la direction de la rédaction du Monde puis à la présidence du directoire. Des années de lutte pour sauver l'indépendance du journal à l'égard des forces économiques, capitalistiques (Lagardère), politiques (Sarkozy et Minc ont tout entrepris pour faire passer le journal dans des mains amies dans la perspective des élections de 2012), syndicales, les rédacteurs, l'imprimerie...

    Il y a en creux des portraits révélateurs de Sarkozy, Minc, Soubie, Colombani, Plenel, Perdriel et des hommages appuyés à Louis Schweitzer, David Guiraud, Maurice Levy et bien d'autres. Il faut sans doute au passage noter pour l'avenirnles quelques lignes consacrées à Emmanuel Macron, décrit comme un jeune banquier à l'arrogance sans nom, émule d'Alain Minc, et aujourd'hui propulsé conseiller à la présidence de la République pour les questions macroéconomiques et européennes... Heureusement, il faut l'espérer, jeunesse passe...

    Sarkozy répétait à longueur de temps à Fottorino qu'on ne peut être à la fois écrivain et journaliste. au terme de ce tour du Monde , il nous reste l'écrivain mais le journaliste nous manque...

  • Prix de l'eau

     

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    Je viens de recevoir mes factures d'eau : une pour La Chaise-Dieu, une pour Bordeaux. Toutes deux émises par la Lyonnaise des eaux.

    Et bien le prix de l'eau consommée varie presque du simple au triple.

    A la Chaise Dieu, le prix du m3 consommé hors taxe est de 2,0218 € pour la lyonnaise plus 0,80 € pour la commune plus 0,08 € pour l'agence de l'eau soit au total 2,90 €/M3.

    A Bordeaux, ce même prix est 1, 0306 € pour la Lyonnaise plus 0,0611 poiur l'Agence de l'eau, rien pour la ville, soit au total 1,104 €/M3

    Soit un rapport de quasi 1 à 3...

    L'abonnement est un peu moins cher à La Chaise-Dieu : 28,10 € HT contre 32,85 € HT pour Bordeaux.

    Le traitement des eaux usées est deux fois plus cher à Bordeaux qu'à La Chaise-Dieu. 0,72 €/M3 à La Chaise-Dieu entièrement au profit de la commune contre 1,3112 à Bordeaux, répartis à hauteur de 0,69 pour la Lyonnaise et 0,6210 pour la Communauté urbaine.

    Enfin les redevances aux agences de l'eau sont peu différentes 0,45 €/m3 pour La Chaise Dieu et 0,51/m3 pour Bordeaux.

    Le génie fiscal français fait que l'abonnement, la consommation et la lutte contre la pollution font l'objet d'une TVA à 5,5 % alors que pour la collecte, le traitement des eaux usées et la modernisation des réseaux de collecte c'est 7 %... Comprenne qui pourra!

    Pour l'instant le prix du timbre poste est le même à La Chaise Dieu et à Bordeaux mais pour combien de temps?

  • C'est fini

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    Mais est ce bien nécessaire d'afficher le portrait du président de la République dans toutes nos mairies. Nous avons Marianne et le drapeau tricolore pas la peine d'en faire plus.

  • Mémorial de l'abolition de l'esclavage

    Plus de 27 000 expéditions négrières ont été recensées depuis les ports européens entre le XV et le XIX° siècle. elles arrachèrent plus de 12,5 millions d'hommes, de femmes et d'enfants à la terre d'Afrique pour les réduire en esclavage aux Antilles et plus d'un million et demi moururent pendant la traversée. Plus de 4220 de ces expéditions négrières ont été recensées depuis les ports français soit plus de 1 380 000 personnes déportées. Plus de 1 800 expéditions négrières ont été recensées au départ de Nantes soit plus de 550 000 personnes déportées.

    C'est ainsi qu'est présenté sur les quais de la Loire, à Nantes, le mémorial de l'abolition de l'esclavage qui vient dêtre inauguré. Sur les quais des petites plaques rappellent les noms des navires négriers nantais et certains des ports où ils firent escale et puis sous les quais, au bord de l'eau dans ce qui ressemble à une coque de navire, un parcours pédagogique rappelle les faits et le chemin qui mena à l'abolition.

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    A Bordeaux, autre grand port négrier, le Musée d'Aquitaine comporte désormais plusieurs salles permanentes consacrées à cette page de notre histoire et les édiles de Bordeaux et de la Communauté urbaine viennent d'engager un débat sur le nom du futur pont levant dans le port de la Lune, Jacques Chaban-Delmas pour Alain Juppé ou Toussaint Louverture pour Vincent Feltesse. A La Rochelle vient d'être inaugurée sur le port une promenade Toussaint Louverture. Dans les trois villes des associations militent pour débaptiser les rues qui portent des noms de marchands négriers....

  • Le second tour de la présidentielle à La Chaise-Dieu

    elections présidentielle

    elections présidentielle

         186 voix (42,27 %)                254 voix (57,72%)


    Inscrits : 579

    Votants :  478 ( 82,56 %)

    Exprimés :  440 ( %)

    Abstentions :  101 ( 17,44 %)

    Blancs et nuls : 38 ( 7,94 % des votants)

    Un peu moins d'abstention, un nombre élevé de blancs et nuls, la consigne de Marine Le Pen sans être totalement suivie a tout de même eu un bel impact, et un bon score de Nicolas Sarkozy. qui fait plus que doubler ses voix du premier tour. Il fait aussi mieux en pourcentage qu'en 2007 (55 %). François Hollande qui disposait d'un potentiel de voix de gauche de 156 (Hollande, Mélanchon, Joly, Poutou, Arthaud) atteint seulement 186 voix, un gain de 30 voix qui montre un report inférieur aux sondages nationaux de 20 % des voix de Le Pen (20) et de 30 % des voix de Bayrou (21). La prise de position de François Bayrou a sans doute eu peu d'effet sur son électorat.

    La Chaise-Dieu confirme ainsi son ancrage traditionnel à droite.

    Petit rappel des résultats du premier tour :

    Inscrits : 579, votants : 472, exprimés , 459, Abstentions : 107 (18,48 %), blancs et nuls 13 (2,25 %)

    Hollande : 100 (21,78%)

    Sarkozy : 121 (26,36%)

    Le Pen : 101 (22,00 %)

    Mélanchon : 34 (7,41 %)

    Bayrou : 68 (14,81 %)

    Joly : 7 (1,53 %)

    Poutou : 7 (1,53 %)

    Arthaud : 8 (1,74 %)

    Dupont Aignan : 13 (2,83 %)

    Cheminade : 0

     

    Petit rappel du résultat de 2007 :

    Inscrits : 677

    Votants : 560 (82,72 %)

    Exprimés : 526 (77,70 %)

    Abstentions : 117 (17,28 %)

    Blancs et nuls : 34 (5,02 %)

    Sarkozy : 292 (55,51 %)

    Royal : 234 (44,49 %)

  • Les 34 km de Tabanac

    plan_rando_25_impair.jpgLa gadoue, la gadoue, la gadoue... Jane Birkin aurait été à son aise!

    Après les pluies d'hier, la randonnée des 34 km de Tabanca (Entre deux mers, près de Langoiran, s'est déoulée sous un ciel somme toute clément, petite pluie le matin lorsque l'on longeait les rives de la Garonne, puis nombreuses éclaircies. Un parcours valonné avec 1000 mètres de montées et 1000 mètres de descentes, dans les bois, le long des vignes avec des ravitaillements copieux dans les villages ou près des chateaux. Les randonneurs de Tabanac (http://www.rando-tabanac.com/welcome/index.php) village d'un petit milllier d'habitants ont l'expérience, c'était la dixième édition. La possibilité de parcourir 9, 18, 27 ou 34 km pour les quelques 400 participants. 34 km, c'est ce que j'ai fait en 6h30, un bon rythme donc.

    Etonnant tous ces gens qui passent leur dimanche à marcher, c'est l'effet jogging dirait  Régis Debray, comme l'homme n'a plus la nécessité de marcher pour aller à la chasse ou faire la cueillette parce qu'il va au Drive, il compense en faisant du jogging ou de la randonnée!

    Bon plateau repas à l'arrivée, il manquait peut-être des bandas le long du parcours.