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Actualité - Page 9

  • Mandela au Quai d'orsay

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    Samedi 7 décembre pendant le sommet africian à Paris

  • PISA

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    Au vu des résultats de l'enquête PISA de l'OCDE sur les compétences des élèves de quinze ans en mathématiques, il semble que la France s'éloigne à grands pas de la devise inscrite au fronton de l'ancienne Ecole polytechnique sur la Montagne Saint Geneviève, à Paris aujourd'hui siège du Ministère de L’Enseignement supérieur et de la Recherche...

  • La mer

    esprit.gifJe signale, avec retard, ce très bon numéro de la revue Esprit (juin 2013) sur le thème de la mondialisation par la mer. De très bonnes contributions sur les enjeux du transport maritime, la révolution du conteneur et aussi des arricles éclairants sur les villes du Havre et surtout de Marseille.

    L'entretien avec Jean Viard, sociologue aujourd'hui engagé puisque vice président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole va bien au delà des questions maritimes. Elle explique la position unique de Marseille en France et en Méditerranée. Et elle permet de bien comprendre beaucoup des difficultés que connait la ville aujourd'hui.

    La Méditerranée, elle se transforme, discrètement, avec l'émergence d'un très grand port à Tanger.

    Notre système national, cohérent en son temps mais qui s'est progressivement transformé en une mauvaise assurance vie de quelques intérêts particuliers va alisser place dans la douleur à l'ouverture inéluctable à la concurrnce internationale. autant l'affronter. Ce jugement d'Antoine Frémont est criant de vérité.

  • Accueil made in USA

    On reproche souvent à l'Aéroport de Roissy Charles de Gaulle d'être un aéroport peu accueillant pour les voyageurs étrangers. Pas de liaison directe en transport en commun avec le centre de la capitale (on attend depuis plus de dix ans le métro Charles de Gaulle Express), des liaisons Gare SNCF-RER-Aéroport sans continuité pour les chariots à bagages...). 

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    Mais que dire de l'accueil à Chicago! Le mardi 23 avril à l'arrivée du vol Air France nous avons attendu deux heures et quarante minutes pour pouvoir passer la barrière des services de l'immigration : vérification du passeport, prise de photo, vérification des empreintes digitales des dix doigts de la main et ce par des agents peu aimables. Aucune priorité pour les femmes avec enfants ou les personnes âgées, aucune explication du fait que la moitié des guichets annoncés "open door" étaient en réalité fermés.

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    On ne sait s'il faut mettre cette désorganisation sur les compte des attentats de Boston, des coupes budgétaires automatiques ou de la grève des aiguilleurs du ciel mais en l'espèce l'Amérique n'a pas donné la meilleure image d'elle-même. C'est dommage. La balade à pied dans le loop et la montée en haut de la tour Sears a dû être remise au lendemain.

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  • Sunday in the park with George

    Le plus souvent, lorsqu'on regarde un tableau dans un musée, on y consacre moins d'une minute et on passe au suivant. Grâce à Stephen Sondheim et James Lapine, on peut passer près de trois heures avec Un dimanche après-midi à la Grande Jatte, en compagnie du peintre Georges Seurat (1859 - 1891).

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    C'est au théatre du Châtelet qu'est créée pour la première fois en France la comédie musicale de Stephen Sondheim et James Lapine, Le premier étant l'auteur des paroles de West Side Story.

    La comédie musicale fait vivre les différents personnages du tableau, révèle les tourments de l'artiste, ses doutes, ses certitudes, l'originalité de son travail, le pointillisme, onze couleurs sur la palette plus le blanc et trois millions de choix sur le tableau, sans aucun a plat.

    Peinture de la société de la fin du XIX et au second acte de notre société contemporaine aec Georges, arrière petit fils du peintre, artiste conceptuel confronté à la société du spectacle.

    Jusqu'au 25 avril : http://chatelet-theatre.com/2012-2013/sunday-in-the-park-with-george-fr et journée spéciale sur France Musique le 25 avril : http://sites.radiofrance.fr/francemusique/ev/fiche.php?eve_id=315000489

    La semaine prochaine j'aurai le plaisir d'être à Chicago et de regarder, plus d'une minute, le tableau de Seurat  à l'Art Institute, le hasard fait bien les choses!

  • Assemblée générale 2013 du Festival de La Chaise-Dieu

    La salle de l'auditorium était pleine ou presque pour cette assemblée générale ordinaire très consensuelle puisqu'elle a vu adoptés à l'unanimité les rapports moral et financier présentés sous la houlette du Président Jacques Barrot. 13 administrateurs ont été renouvelés et les adhérents avaient le choix avec pas moins de 21 candidats.

    Le nouveau directeur Julien Caron a présenté le bilan du festival 2012 et la programmation de l'édition 2013 qui se déroulera du 21 août au 1er septembre.

    L'association du festival compte 627 adhérents, c'est à la fois beaucoup et en même temps peu au regard des quelques 27000 entrées de l'édition 2012 du festival.

    27000 entrées soit 4 % de moins qu'en 2011, année du 45 éme festival à la programmation enrichie. 16418 entrées payantes soit 9 % de moins. 22 concerts à l'abbatiale, un taux de remplissage de 82 %, 7 concerts à l'auditorium Cziffra avec un taux de remplissage de 90 et 10 concerts décentralisés.

    La crise conomique n'épargne pas pour autant le festival, les signes les plus inquiétants sont la baisse des vente de champagne, des produits dérivés, la réduction de la participation de certains mécènes.

    Le Public du Festival est un public agé au pouvoir d'achat préservé, au moins jusqu'à présent, ce qui protège à court terme l'évènement mais il vielllit un peu plus chaque année, se renouvelle peu, d'où le défi majeur que doit relever Julien Caron de rajeunir la fréquentation.

    L'écart entre les charges de 1,823 M€ et les recettes de 1,806 M€ se solde par un déficit de 16909 €. Le plateau artitistique représente 59 % des dépenses et celles de personnels 17%. La billeterie assure 40% des recettes, le mécénat 21 %, le Département et la Région 9 % chacun, l'Agglomération du Puy 4% et l'Etat 6 %. Les aides en nature sont évaluées à 381962 € et se situent donc à la même hauteur que le mécénat, les bénévoles y contribuent pour un quart avec environ 7000 heures de travail.

    Pour 2013, Julien Caron; citant Arthur Rimbaud, nous invite à nous laisser emporter par ces musiques qui nous "prennent comme une mer" et nous entrainent avec rapidité "le long fes fleuves impassibles". Il faut lire l'éditorial de Julien Caron qui présente le programme, le nouveau directeur a incontestablement une belle plume http://www.chaise-dieu.com/fr/commander-la-brochure.

    Pour le festival 2013, le chantier de reconstruction des places de l'abbaye et de la fontaine sera terminé, c'est ce qu'a assuré le maire de La Chaise Dieu, Pascal Perrin, on imagine avec plaisir les terrasses ensolleillées, avec vue sur la façade de l'abbatiale sans voitures. En revanche les travaux de l'ensemble abbatial qui doivent s'échelonner jusqu'en 2015 seront seulement interrompus. Tout sera fait pour faciliter le déroulement du festival. Gérard Roche, président du syndicat mixte qui en assure la maitrise d'ouvrage l'a promis.

    Gérard Roche a également confirmé le retrait dans les semaines à venir des tapisseries du choeur, leur état est catastrophique et elles doivent être impérativement protégées avant d'être retaurées, mais avec quels crédits? Gérard Roche a parlé de plusieurs dizaines d'années. Dans cette affaire, la commune est propriétaire, l'église affectaire de ces objets dits de culte et l'Etat en charge de leur protection. On se demande pourquoi l'Etat ne s'est pas préoccupé plus régulièrement de l'état de ces tapisseries.

    L'affectation des bâtiments abbatiaux restaurés reste à préciser, on parle de pôle musical avec un rapprochement du Festival et de l'Académie de musique, d'un musée présentant les tapisseries (?) et la vie des moines bénédictins, d'une médiathèque dans le batiment à la gauche de l'Auditorium.

    Pas sûr qu'un tel programme suffise a drainer les foules à La Chaise-Dieu. Il faudrait viser à diversifier les publics, organiser des expositions temporaires, pas toujours centrées sur la musique et la vie religieuse, favoriser l'implantation d'initiatives privées, pourquoi pas un hôtel restaurant dans la cour Lafayette? Seuls les grands musées comme le Louvre avec La Joconde peuvent attirer un public toujours renouvelé à partir de leurs fonds, tous les autres cherchent à renouveler leur offre en permanence.

    147 adhérents ont participé au vote sur le renouvellement des administrateurs soit un taux de participation assez faible de 23%. Ma candidature n'a pas été retenue, c'est bien sûr toujours un peu décevant mais il fallait tenter sa chance pour essayer d'être utile. La vie est une suite de prises de risques!

    Bon festival 2013.

  • Festival de La Chaise-Dieu 2013

    Un aperçu de l'affiche pour l'édition 2013.  il faut aller sur Facebook pour la trouver car elle n'est pas encore sur le site Internet. Les professionnels de la communication ont sans doute de bonnes raisons pour procéder ainsi!

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    J'en profite pour annoncer ma candidature au conseil d'administration du festival qui sera renouvelé pour partie le 13 avril à l'occasion de la prochaine assemblée générale. Candidat pour rendre service si cela est jugé utile par les adhérents, candidat pour mettre mon expérience au service du Festival, pour contribuer si possible à la réussite du projet de rénovation des batiments abbatiaux, pour oeuvrer au rapprochement du Festival et de l'Académie de musique, et plus généralement pour le développement et le rayonnement du plateau casadéen auquel je suis de longue date attaché.

  • Chindiafrique

    --Chindiafrique---de-Jean-Joseph-Boillot-et--Stanislas-De.jpgSurtout, l'Occident n'a pas immédiatement compris, ou plutôt accepté, que le monde entrait dans une nouvelle phase cruciale de mondialisation et qu'il allait falloir s'y adapter. Au lieu de courir après des replâtrages à coups de relances et de faire l'autruche face à un monde nouveau, il doit d'abord se faire à l'idée que les racines de la crise ne sont pas macroéconomiques - le système financier est un bouc émissaire facile. Elles sont liées à un basculement du monde qui s'est situé à la charnière des années 1970-1980.

    Dès l'introduction tout est dit ou presque!

    La thèse du livre est qu'il faut retrouver l'esprit des trentes glorieuses qu'a connues l'Occident en y associant cette fois la Chine, l'Inde et l'Afrique. Le basculement du monde est  effet inéluctable pour des raisons démographiques et de rattrapage économique. Alors adaptons nous et tirons le meilleur de ce basculement pour en faire un jeu gagnant-gagnant sur les plans de la démographie, de la croissance, verte si possible, la leur peut tirer la nôtre, de l'énergie, de la technologie, de l'innovation, de la régulation économique et politique.

    Ce n'est pas le chemin certain, mais un chemin possible à l'opposé du choc des civilisations. Les inspirateurs de ce livre qui s'appuie sur la grande connaissance de l'Inde de J.J.Boillot se nomment Tim Jackson, Dani Rodrik et Armatya Sen.

    Le lire après les élections italiennes  et devant l'impasse dans laquelle se trouve nos gouvernements en Europé est rafraichissant et ouvre des pistes de reflexion pour sortir de notre enfermement européo-centré, lever la tête regarder vers 2030-2050 plutôt que 2014 ou 2017... Cesser de se plaindre, retrousser nos manches et s'adapter pour ne pas disparaitre de la carte du monde.

  • Deux économistes face au changement climatique

    stern.jpgIl faut lire ce petit livre, une centaine de pages, sous forme de dialogue, consacrées au changement climatique. Il est limpide. Trois chapitres : 1 - le problème climatique et ses enjeux pour la planète, ses habitants, le modèle de croissance, 2 - les politiques climatiques nationales et régionales, 3 - les négociations internationales.

    Les deux auteurs, Roger Guesnerie, professeur au Collège de France (à gauche sur la couverture) et Nicholas Stern, Professeur à la London School of Economics (à droite) ne sont pas toujours tout à fait d'accord ce qui accroit encore la lisibilité des arguments échangés.

    Ce qui est certain c'est que depuis 8000 ans jamais Homo Sapiens n'a connu une variation de température de l'atmosphère de plus de 1,5 degré et que si nous ne faisons rien, la température du globe pourrait avoir augmenté de 5 degrés d'ici 2100.

    Les instruments existent pour limiter nos émissions de gaz à effet de serre, réglementation, permis d'émission, taxes coopération internationale. Leurs mérites respectifs sont bien exposés. Leur mise en oeuvre encore trop timorée est de nature à faire émerger un nouveau modèle de croissance, sobre en énergie seul de nature à préserver le bien être de l'espèce.

    Allons-y!

  • Est ce bien raisonnable...

    ...de tondre les pelouses la veille de la chandeleur? C'est ce qu'a fait la ville de Bordeaux juste avant que la pluie ne fasse rentrer les employés municipaux aux ateliers... A quoi bon cette dépense d'énergie, ces émissions de CO2 peu conformes au développement durable et à la maîtrise des dépenses publiques?

     

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    A la place, tant qu'à faire d'occuper les agents communaux, il eut mieux valu nettoyer les abords immédiats du ponton d'honneur près du pont de pierre encombrés de branchages! Mais ce n'est sans doute pas dans leurs attributions...

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