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Actualité - Page 5

  • L'Euro en live sur lemonde.fr

    Je viens par curiosité d'aller faire un tour sur la fan zone de Bordeaux : Suede Belgique et Italie Irlande du Nord. Peu de monde, pas de clameurs, de la biere...

    A tout prendre mieux vaut regarder a la tele, eteinte le son et lire le Live de lemonde.fr c'est desopilant..., de la culture, des clins d'oeil, des langues etrangeres... Tout à fait Thierry, Elfmeter...

  • Lettre persane (3)

    Quelques anecdotes :

    Les antennes satellites sont interdites mais on en voit sur tous les balcons, ce qui permet de regarder les TV étrangères et notamment les émissions produites par la diaspora iranienne aux USA. 

    Les mollahs cherchent à effacer le passé de façon outrancière ; Le Musée des tapis persans de Téhéran a été inauguré en 1978, un an avant la révolution par l'impératrice Farah Diba. Aucune mention ne l'indique. Il y a même une mosquée dans l'enceinte du musée non achevée presque quarante après parce que sa construction a été engagée par l'impératrice. Tous les guides font une halte devant cette curiosité évidemment.

    Comme il est interdit de danser, il n'y a pas de discothèque en Iran. Alors la jeunesse loue des bus sans sièges, tire les rideaux et dans le car, c'est le bus-disco.

    Les maisons de la force. j'ai assisté à une séance à Ispahan. C'est là que se pratique la gymnastique iranienne. Au son d'un tambour une trentaine d'athlètes exécutent des exercices de souplesse, et de force : échauffement d'abord, pompes, sur deux bras puis un bras, maniement de masses et d'un arc en métal très lourd. Ce rituel trouverait ses racines dans la société préislamique. Les athlètes doivent au delà des exercices faire preuve de valeurs morales, de foi, de fidélité aux Imams, d'abnégation...Un spectacle un peu ambiguë qui se termine par une prière ou l'on encense le bien et maudit le mal...C'est l'aspect préislamique.

    La gastronomie est assez répétitive : crudités en hors d'oeuvre : concombres, tomates... poulet, agneau, boeuf ou mouton grillé ou en brochette avec du riz parfumé quelques pommes de terres, parfois d'excellentes aubergines...

    jamais d'alcool évidemment mais ceux qui veulent en boire en trouvent toujours dans des fêtes privées, c'est un peu comme le cannabis chez nous. L'hypocrisie règne en maitre...

  • Blague iranienne

    En Iran les ayayolahs, malgré l'omnipresence de la propagande, la construction à tout va de nouvelles mosquees... n'arrivent pas à convaincre une population volontiers rebelle. En temoigne cette blague entendue à Teheran :

    Le Paradis? On ne veut pas y aller! Il y a Khomeni, les mollahs, les martyrs. On prefere aller en Enfer avec les artistes, les chanteurs, les journalistes...

  • Lettre persane (1)

    Je vous ecris d'Ispahan. Déjà huit jours de passé d'un voyage qui jusqu'à l'Ascension va nous mener de Shiraz à Ispahan en passant par Persepolis, Kerman, Kashan et Yazd. Nous terminerons à Téhéran.


    Aijourd'hui la coalition des reformateurs et des moderes a remporté les elections legislatives sans toutefois obtenir la majorité absolue au Parlement. C'est une bonne nouvelle, la preuve que la politique d'ouverture du president Rouhani est appreciée.


    Voyage culturel donc beaucoup de visites du patrimoine : mosquees, glacieres, tour des vents, bazars, villages en pisé, villas, temples du feu, decouverte du zoroastrisme, ruines de Persepolis, hammams, caravanserails, tours du silence, tapis...


    De Cyrus le grand à Khomeini et Khatami...


    Bien sûr beaucoup de tchadors surtout dans les centres des villes historiques qui rassemblent les populations les plus traditionnelles. Mais des gens avenants, tres accueillants, heureux de voir des etrangers. Des infrastructures plutot bonnes, des villes propres, pas de mendiants, pas de sdf, pas de chiens... Mais des automobilistes peu courtois pour les pietons, beaucoup de Peugeots... Pas de casques pour les motards. Des déserts, encore de laneige sur les sommets de 4000m, des pistachiers à perte de vue...


    Une propagandes omnipresente avec les portaits de Khomeini et Khatami partout, des portraits des martyrs aux entrees de ville.


    Mais une propagande qui ne fonctionne pas ou mal. De moins en moins de monde parait-il dans les mosquees, des audaces vestimentaires de la jeunesse, des mots d'ordre de resistance passive qui passent par les reseaux sociaux... C'est le changement en marche (A suivre)

  • Festival de musique de La Chaise-Dieu : L'affiche du cinquantenaire

    Cette affiche est disponible à l'office du tourisme de La Chaise-Dieu

  • Patchwork

    J'ai du retard, beaucoup de retard, j'écris moins. Alors en vrac récemment :

    Simon Boccanegra, un opéra de Verdi trop méconnu à l'opéra de Bordeaux. Un orchestre magnifique sous la baguette de Paul Daniel et de chanteurs pour beaucoup d'entre eux qui ont remplacé les titulaires prévus mais s'en sont très bien sortis. De belles voix d'homme, basses et baryton. Une mise en scène sobre de Catherine Marnas, une fois n'est pas coutume, des rideaux de tulle, un mélange de costumes d'époque et contemporains, une belle réussite et une réflexion opportune sur l'exercice du pouvoir.

    La Vida es Sueno, (la vie est un songe) une pièce de Calderon de la Barca créée en 1635, la plus célèbre du théâtre espagnol dans une belle mise en scène d'Helena Pimenta, qui dirige une sorte de comédie française dédiée au siècle d'or espagnol, en espagnol surtitré en français. Des acteurs magnifiques, des costumes somptueux... La réalité est-elle une fiction ou les songes sont-ils la réalité? Sigismond, le fils du roi de Pologne a été enfermé par son père à sa naissance concomitante de la mort de sa mère dans un cachot, confiné à l'isolement, parce que les astres étaient de mauvaise augure. Arrivé à l'âge adulte, Le roi fait l'expérience de l'endormir et de le faire réveiller sur le trône pour voir quel est son comportement. S'il est un bon prince il lui succédera, autrement, il retournera dans son cachot. Sigismond se réveille et se demande s'il rêve ou s'il a rêvé jusque là...

    L'amant sans domicile fixe : un roman d'amour dans le milieux des marchands d'art qui se passe à Venise de Carlo Fruttero et Franco Lucentini. Au là du roman d'amour, il y a une intrigue car petit à petit cet amant sans domicile fixe apparait de plus en plus mystérieux, il est polyglotte, d'une immense culture, semble avoir vécu à toutes les époques...

    Au cinéma, j'ai beaucoup aimé Les délices de Tokyo, un film très délicat sur l'exclusion et les cerisiers japonais, une petite merveille qui donne une envie irrésistible de déguster des drayais, des pancakes fourrés aux haricots rouges confits. Fatima est agréable mais sans plus j'ai été un peu déçu. En revanche, au delà des montagnes, un film chinois de Jia Zhang-ke est absolument superbe. le cinéaste y retrace pas moins que le changement de civilisation qui s'opère en chine entre la fin XX siècle et 2025 en trois volets, volets qui retracent le destin de trois personnes, un fille et deux garçons. Les deux garçons sont bien sûr amoureux de la fille, l'un est mineur de charbon et le second propriétaire de la mine. La fille aime le premier mais choisit le second c'est plus sûr. Le premier aura un cancer, le second va s'enrichir, divorcer, s'exiler à Singapour avec le fils qu'il a eu au début de son mariage, un fils qui parle anglais et que son père ne comprend pas et une mère qui aura le sentiment d'avoir gâché sa vie... Le tout sur fond de misère et de corruption.

    En Syrie est un petit livre de Joseph Kessel dont la nouvelle publication sort à propos. C'est un reportage écrit en 1926, Joseph Kessel n'a que 28 ans. Il est fasciné par la guerre, les aviateurs, il a l'occasion d'accompagner ces hommes-oiseaux et de participer au bombardement de Soueida. il admire les jeunes chefs des meneurs d'homme sans lesquels le mandat français sur la Syrie serait voué à l'échec. Il y a 27 communautés religieuses en Syrie, des "musulmans soumis, des chrétiens riches et des druzes guerriers". Il y a laussi a sarabande des commissaires qui n'en finissenet pas de se succéder. Déjà Kessel se demandait si la France sait vraiment ce qu'elle veut dans cette région d'une "effrayante complexité". De Gaulle avait peut-être lu Kessel avant de parler d'Orient compliqué...

    Prochainement, je chroniquerai sur un livre formidable que je dévore en ce moment Homo Sapiens de Yuval Noah Hariri

     

     

     

  • Réduire ses impôts en restaurant les tapisseries de La Chaise-Dieu

    Bientôt la fin de l'année, le moment de penser à réduire son impôt sur le revenu.

    C'est possible avec la fondation du patrimoine. Vous pouvez réduire au choix votre impôt sur la fortune, votre impôt sur le revenu des personnes physiques ou votre impôt sur les sociétés.

    La rénovation des tapisseries de L'abbaye de La chaise-Dieu est estimée à 259000 euros et jusqu'à présent seuls 5900 euros ont été collectés.

    Si d'ici la fin de l'année, 12975 euros sont collectés, la fondation Michelin apportera une subvention de 32500 euros.

    Alors, votre coup de pouce est vivement attendu. Allez rendre visite à la fondation du Patrimoine ici

    Un grand merci!

  • L'Homme inutile

    Attention ce livre ne va pas vous rassurer sur la marche du monde. Pierre Noël Giraud, professeur d'économie à l'Ecole des Mines, on dit aujourd'hui Mines Paris Tech, nous avait déjà alerté dans des ouvrages précédents notamment avec Le commerce des promesses et l'Inégalité du monde.

    Il entend démontrer aujourd'hui en quoi les globalisations des marchés des biens et des services, de la finance, des firmes se traduisent pr la multiplication des hommes devenus inutiles, à eux mêmes et aux autres.

    Et ce dans les pays émergeants, qu'on songe à l'Inde ou à la Chine où coexistent des milliardaires, de nouvelles classes moyennes qui profitent de la mondialisation et des populations déclassées dans les campagnes et les bidonvilles suburbains, dans les pays rattrapés par ces pays émergeants, comme la France, il suffit de regarder le chômage des jeunes, l'explosion du RSA et les pays stagnants, assis sur une rente minière, comme l'Algérie ou l'Arabie saoudite...

    Ce fossé entre les hommes nomades, insérés dans la mondialisation et les autres ne fait que s'agrandir.

    Il en résulte un accroissement des inégalités, de revenus et de capital dangereux pour les sociétés et la planète qui vient nourrit les partis de guerre civile comme le Front national, des partis qui font la surenchère sur les identités sans programme de nature à résoudre les difficultés actuelles.

    A partir des philosophies de John Rawls et d'Armathya Sen, Giraud élabore des politiques économiques susceptibles de renverser la vapeur, de réduire les inégalités, d'améliorer l'insertion des hommes dans l'économie globalisée et donc de réduire la menace de guerres civiles.

    C'est décapant mais on voit mal quelles forces politiques sont susceptibles de porter de tels changements au demeurant pas si révolutionnaires que cela mais qui remettent en cause les petites rentes dont se repaissent nos sociétés.

     

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  • Spécialisation internationale

    Un petit pays d'environ 4 millions d'habitants, isolé, de création récente,  à mis une raclée en rugby à un vieux pays de 65 millions d'habitants.

    La Nouvelle Zélande est une parfaite illustration de ce que un petit pays a priori dépourvu d'atouts majeurs peut trouver sa place dans la spécialisation internationale et se hisser au niveau des meilleurs, certes pas dans tous les domaines  mais sur des créneaux précis.

    Et la Nouvelle Zélande le fait aussi en matière agricole, pour le lait, la viande, en particulier le mouton, qu'elle fait grandir dans ses vastes pâturages.

    In fine la Nouvelle Zélande est classée troisième par les Nations Unies pour l'Indice du Dévleoppement Humain (IDH).

    Chapeau Mesdames et Messieurs.