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Actualité - Page 3

  • Comment ça va?

    Une fois n'est pas coutume:
    Comment ça va ?
    À cette question souvent posée en ces jours particuliers, ainsi répondent certains de nos amis :
    *Œdipe* : La question est complexe.
    *Socrate* : Je ne sais pas.
    *Hippocrate* : Tant qu’on a la santé.
    *Descartes* : Bien, je pense.
    *Pascal* : Et vous ? Bien je parie.
    *Galilée* : Ça tourne rond.
    *Vivaldi* : Ça dépend des saisons.
    *Newton* : La question tombe à pic !
    *Spinoza* : Bien en substance.
    *Shakespeare* : Comme il vous plaira.
    *Franklin* : Du tonnerre !
    *Robespierre* : Vous perdez la tête !
    *Marat* : Ça baigne !
    *Casanova* : Tout le plaisir est pour moi.
    *Pythagore* : Tout est d’équerre.
    *Beethoven* : En sourdine.
    *Sade* : Foutrement bien.
    *D’Alembert et Diderot* : Impossible de répondre en deux mots.
    *Kant* : Question critique.
    *Hegel* : Au total, bien.
    *Schopenhauer* : Ce n’est pas la volonté qui manque.
    *Marx* : Ça ira mieux demain.
    *Paganini* : Allegro ma non troppo.
    *Darwin* : On s’adapte …
    *Nietzsche* : Au-delà de bien, merci.
    *Proust* : Donnons du temps au temps.
    *Marie Curie* : Je suis radieuse !
    *Dracula* : J’ai de la veine.
    *Picasso* : Ça dépend des périodes.
    *Freud* : Et vous ?
    *Camus* : La question est absurde.
    *Cyrano* : A vue de nez, bien.
    *Poe* : Extraordinairement bien.
    *Einstein* : Relativement bien.
    *Léonard de Vinci*, lui, se contente de sourire...

  • Dans les quartiers

    Le confinement dans les quartiers prioritaires de la ville, en langue technocratique, dans les quartiers populaires en fait, ceux qui sont caractérisés par l'illettrisme, l'absence d'Internet, des petits logements, beaucoup de jeunes, peu d'emploi, c'est difficile et l'explosion n'est souvent pas loin. Le couvre-feu serait probablement une provocation. Alors la communication, adaptée à ce public, fait preuve d'une belle créativité, qu'il faut saluer et diffuser...

  • Voeux 2020

    chers lecteurs fidèles ou occasionnels,

    je vous adresse mes meilleurs voeux pour 2020

    Que cette nouvelle année vous apporte la santé sans laquelle rien n'est vraiment possible, sauf héroïsme du quotidien, des rencontres amicales, des moments de joie intense, des plaisirs intellectuels, de belles pièces de théâtre, de beaux concerts, de bons films, de la bonne cuisine, de bons vins de temps en temps, de belles évasions réelles ou imaginaires.

    Le monde va mal mais en fait il n'a jamais été aussi bien, l'espérance de vie augmente, la pauvreté recule, la faim est en voie de disparition, quand j't&is petit la famine était symbolisée par un petit chinois avec son petit bol de riz, que les choses ont changé!

    Et on peut faire mieux, si on le veut!

    Le réchauffement climatique menace mais en changeant nos comportements, en coopérant les uns les autres, en s'appuyant sur les nouvelles technologies, il doit être possible de trouver des solutions, de s'adapter, sans s'effondrer, le pire n'est pas toujours sûr! Veillons à transmettre à nos enfants un monde de paix et de coopération tel que nous Européens l'avons vécu depuis 70 ans.

  • La porte qui fait parler les casadéens

    Très bel été, très beau retour des tapisseries, belle dans macabre, festival de musique très réussi, espérons le bénéficiaire, très beau temps... et même des cèpes, des myrtilles

    Les casadéens reconnaissent que cet été aura été une réussite mais ce qui les fait parler sans trop les solliciter c'est la porte qui a été installée entre le cloître et la place de l'écho.Depuis la révolution les habitants du village pouvaient emprunter le grand escalier qui monte au cloitre place de la fontaine, traverser le cloitre et se retrouver place de l'écho.

    Aujourd'hui ce trajet fait partie du parcours de visite, ce qui signifie que pour accéder au cloitre, il faut s'acquitter d'un droit d'entrée. D'où la mauvaise humeur des casadeens...

    La solution, il existe un pass nominatif à dix euros qui permet d'accéder toute l'année autant de fois que l'on veut au fameux parcours...

    Alors oui, j'ai joué gamin, il y a bientôt soixante ans dans le cloitre, au foot, au jokari à la pétanque, est ce que c'était mieux ou faut il se réjouir de la réhabilitation des lieux, de leur embellissement. Non ce n'était pas mieux avant(

    Esprits chagrins circulez...avec votre pass.

  • Productivité

    No comment!

  • Voeux

  • SMIG

    En 1968, le SMIG a été augmenté de 30 %, l'année suivante le franc dévaluait et la petite entreprise de reliure créée par mon grand père Auguste, artisanale, après la grande guerre, reprise par son fils Henri, transformée en une PME de reliure industrielle après la seconde guerre mondiale, puis reprise par maman, une mère de quatre enfants, au décès de mon père en 1956, cette petite entreprise a fermé, liquidée par l'augmentation du prix de la main d'oeuvre. C'était une belle époque avant, les ouvriers que je côtoyais à l'atelier à l'aube de mes dix huit ans, le soir ou le samedi matin, faisait des heures supplémentaires, ils travaillaient jusqu'à soixante heures par semaine, il y avait une grande majorité d'ouvrières, ils achetaient leur première voiture, ne craignaient pas le chômage... C'était avant, les trente glorieuses...

    Est ce que les gilets jaunes s'en souviennent?

    On ne reviendra pas en arrière.

    Mais la France a besoin de travailler plus, le taux d'activité des jeunes et des séniors, les plus de cinquante ans est dramatiquement bas, la meilleure manière de distribuer du pouvoir d'achat, ce n'est pas d'augmenter le smicard, de distribuer des allocations, c'est de travailler, de créer des richesses, et pour cela aujourd'hui , il faut améliorer l'éducation et la formation des hommes et des femmes, innover, entreprendre, réformer un Etat par certains côtés brillant, mais aussi terriblement inefficace quant on pense au niveau des prélèvements obligatoires et à la qualité de certains services publics, comme l'éducation ou les transports.

    Mais le mot réforme est devenu un gros mot, qui crispe tout un chacun sur ses acquis, alors que c'est le mouvement qui permettrait de sortir par le haut de quarante ans d'immobilisme et si l'on ne sort pas par le haut alors ce sont nos libertés qui seront menacées, on le voit bien dès aujourd'hui, lorsqu'il faut signer des pétitions pour pouvoir circuler autour de ces fameux rond-points, que les blocages sont devenus légion, y compris dans les lieux d'apprentissage de la citoyenneté comme les lycées.

  • localisme

    Hier soir, sortie à l'opéra de Bordeaux pour La Périchole d'Offenbach sous la direction de Marc Minkowski, directeur général de l'Opéra de Bordeaux depuis 2015,  avec Les musiciens du Louvre, un ensemble qu'il a créé en 1982.

    Polémique, à l'entrée du Grand théâtre, les musiciens de l'orchestre de bordeaux, en tenue et avec leurs instruments, distribuent des tracts se plaignant de la présence des Musiciens du Louvre et d'être insuffisamment occupés. 

    A l'arrivée de Marc Minkowski dans la fosse, les huées fusent, les bordelais veulent leur musiciens! Les slogans que l'on nous ressassent : manger local, acheter local, ...s'étendent à la culture, pas de place pour des musiciens venus d'une autre région?, pas d'échanges culturels? Quelle époque?!

    A la fin du spectacle, chanteurs et musiciens sont acclamés par le public. La mise en scène, en rouge et noir, avec des marionnettes, assez sobre au regard de ce que l'on voit ces temps-ci est efficace et l'orchestre a été parfait. il faut bien cela pour oublier la faiblesse du livret surtout l'époque de me too.

    Versatilité du public donc mais tout de même un signe d'intolérance qui gagne jusque parmi les seniors qui composent majoritairement le public des soirées d'opéra.

  • Lanzmann et Veil

    Nous sommes le 5 juillet.

    J'écoute à la radio Nuit et brouillard de Jean Ferrat : "ils étaient des milliers ils étaient vingt et cent, nus et maigres, tremblants..."

    Cette chanson, je l'ai entendue dimanche dernier, en direct, devant l'entrée du jardin du Luxembourg, face au Panthéon, par une chorale, lors du transfert de Simone et Antoine Veil au Panthéon (photo). J'avais les larmes au yeux.

    Aujourd'hui, ClaudeLanzmann est décédé, France Inter a bouleversé ses programmes, c'est justifié et réconfortant pour notre société.

    bm_484_1738057.jpgClaude Lanzmann est bien sûr l'auteur de Shoah, un film de neuf heures, mais l'oeuvre de Lanzmann c'est toute sa vie, 92 ans de vie, active, de la résistance avec son père dans les maquis de Brioude à la sortie de son dernier film Quatre soeurs ces jours-ci.


    Si vous ne l'avez pas encore fait, lisez Le lièvre de Patagonie, un livre qu'il n'a pas écrit mais entièrement dicté, un livre formidable qui retrace sa vie, la Résistance, la Corée du nord, l'Algérie, Les temps modernes, Sartre et Beauvoir, Shoah, Judith Magre, une de ses épouses, née en 1926 que vous pouvez encore aujourd'hui voir au Théâtre de Poche à Montparnasse.

  • Le deuxième âge de la machine

    Cet ouvrage de deux chercheurs du MIT publié en 2014 est depuis sorti en Français en 2015 chez Odile Jacob. Il est toujours d'actualité, d'autant plus au moment où Cédric Vilaini vient de sortir son rapport sur l'intelligence artificielle et que les bouleversements liés à l'économie numérique se font de plus en plus frappants.

    J'écris ces lignes au début d'une grève SNCF où le débat semble se centrer sur la suppression du statut du cheminot mais y aura t'il dans dix ou vingt ans encore des conducteurs de train alors que tous les constructeurs automobiles font le pari de l'avènement de la voiture autonome et qu'il est sans doute plus facile de faire rouler des trains sans conducteur, il y a déjà des métros automatiques. Le débat devrait être ailleurs.

    Alors deuxième âge de la machine, pourquoi, parce que après la révolution industrielle, l'irruption du digital, du numérique,  constitue une révolution qui va concerner tous les domaines de l'activité humaine comme la vapeur l'a fait précédemment, il y a deux siècles.

    L'ouvrage est sous titré travail et prospérité à l'heure de la révolution technologique.

    Les auteurs présentent en premier lieu les caractéristiques spécifiques de cette révolution : 

    La puissance de calcul de l'informatique double tous les 18 mois. Cette caractéristique des puces numériques appelée loi de Moore du nom de celui qui l'a mise en évidence ne se dément pas. Elle implique que l'informatique se déploie très rapidement de plus en plus puissante, de moins en moins chère, de plus en plus miniature. Notre iPhone a une puissance de calcul 1000 fois supérieure à celle de la capsule Apollo qui se posa sur la lune et le progrès continue.

    L'information se digitalise de plus en plus sous forme de 1 et 0 , toute l'information, les textes, les images, les sons, et la puissance des ordinateurs permet de stocker et traiter ces milliards de milliards de données en de moins en moins de temps.

    C'est l'effet combinatoire de ces données. Leur mise en relation qui permet de résoudre des problèmes de toutes sortes comme par exemple la reconnaissance faciale.

    La seconde partie de l'ouvrage aborde les conséquences pour la société et l'emploi. Elle met bien en évidence les problèmes et les risques en termes de créations d'emplois, de croissance des inégalités de revenus, d'apparition de monopoles, de risques pour les libertés individuelles.

    Les solutions sont esquissées : développer des complémentarités Homme/Machine, adapter les systèmes de taxation pour compenser les effets externes négatifs, développer le revenu universel pour assurer un revenu aux futurs laissés pour compte...

    Cette partie est évidemment la moins convaincante. Les solutions devront être trouvées. On peut se rassurer en se disant que les porteurs d'eau de la fin du XIX siècle, travailleurs peu qualifiés, ont retrouvé du travail, des emplois qui n'existaient pas comme par exemple préparateur de commande. De mon point de vue, prôner le revenu de base est un aveu d'impuissance et il faudra au contraire tout faire en termes de formation, d'éducation pour que le droit au travail puisse se concrétiser à l'avenir en complément de nos nouvelles machines.