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Cas@d€i - Page 137

  • La petite Chartreuse de Pierre Péju

    C'est d'abord remarquablement écrit! Un vrai plaisir à savourer mais qui peut se lire d'une traite tant c'est haletant.

    C'est l'histoire de trois solitudes. Il y a celle du principal personnage, le libraire Etienne Vollard, tout encombré de son corps, trop grand, trop lourd, disgracieux, au point qu'il le néglige. Etienne a un don rare, celui de retenir par coeur des pans entiers de tout de qu'il lit. Et il lit d'abord de la littérature. Ce don, ajouté à ses difficultés relationnelles avec les gens ordinaires l'a conduit à ce métier de libraire qu'il exerce à Grenoble, au Verbe être.

    Il y a Thérèse Blanchot, jeune femme qui aimerait ne pas être là. Elle flotte, elle habite les gares, les autoroutes, toujours en fuite, les magasins, elle rêve, fuit le réel à la recherche d'une tranquilité ouatée. Elle est par hasard la mère d'Eva, sa seule contrainte apparente dans la vie qui la pousse à essayer de jouer son rôle de mère, mais sans grand succès.

    Et, Eva, une dizaine d'années, toujours par monts et par vaux à la suite de sa mère qui habite avec elle une ville où elle ne connait personne.

    Ces trois solitudes vont se percuter l'espace de quelques semaines. Un soir de pluie, Etienne va heurter de plein fouet Eva avec sa voiture, Eva, qui lasse d'attendre sa mère, en retard, s'est mise à courir pour essayer de rentrer chez elle.

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    Etienne va "adopter" Eva, se sentir père de cette petite fille plongée dans le Coma à laquelle il va faire la lecture jusqu'à ce qu'elle se réveille, l'emmener se promener dans la grande chartreuse pour tenter de lui redonner le goût et la force de vivre pendant que Thérèse poursuit malgré tout sa quête éperdue de sens ou de non sens.

    Mais la littérature ne peut pas tout...

  • GR65 - l'Aube nouvelle

    Pour celui qui emprunte le GR65 en provenance de Montcuq, l'Aube nouvelle se mérite! L'hotel-restaurant de l'Aube nouvelle, puisque c'est de cela qu'il s'agit, est perdu sur une colline à coté d'une ferme, à 30 km de Montauban. La dernière côte pour y parvenir, permet de découvrir les premiers rangs de vignes du célèbre Chasselas de Moissac. Auparavant, il aura fallu au randonneur risquer sa vie sur 1,5 km de route goudronnée sans aucun aménagement pour les piétons. Le Conseil général du Tarn et Garonne n'a en effet pas les mêmes égards pour les randonneurs que son voisin du Gers malheureusement.

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    L'effort en vaut cependant la peine. L'Aube nouvelle est une ancienne maison de maître aménagée en hôtel restaurant depuis 1953. La troisième génération est en train de prendre progressivement la main et c'est un bel exemple de mondialisation en marche. Pour le moment, c'est Marc et Claudine De Smet-Bruneel qui sont à la barre.

    Marc de SMET est donc le fils du fondateur, il travaille dans son affaire depuis l'âge de 15 ans. Son père, flamand de Belgique, après plusieurs années dans l'agriculture, indispensables à l'époque pour prouver sa légitimité a acquérir un patrimoine foncier, a créé cet hôtel et lui a donné le nom d'Aube nouvelle, un matin, au lever du soleil, selon la légende familiale.

    L'Aube nouvelle est aussi le nom de l'hymne national du Bénin, le titre du journal du Conseil général de l'Aube, natürlich, un site catholique a priori gardien de la tradition séculaire de la doctrine et des rites de la dite religion, une chanson de Marianne Faithfull et personnellement je trouve que dans les années cinquante, il y a une petite résonance de type communiste, internationale, lutte finale...jamais plus comme avant...

    Nous sommes accueillis par Marcella, jeune femme chilienne, mariée avec le fils de Marc de SMET : être accueillis dans le Tarn et Garonne sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, par une jeune femme native de Santiago, qui vous offre un verre d'eau fraîche dès le seuil de l'établissement et vous invite à vous asseoir, c'est pas mal.

    Le grand-père paternel de Marcella était palestinien émigré au Chili.

    Vous comprenez que dans ce restaurant, au parc bien arboré, vous pouvez choisir des spécialités du sud-ouest, du Chili , de la carbonade flamande, des bières, ...il manque du vin et des mezzés libanais!

    Les grandes chambres hautes de plafond viennent d'être refaites, le lit est confortable, on peut manger à l'intérieur ou dans le parc si l'orage ne menace pas. Les projets sont légions : terrasse, piscine, pergola...

    Dans 20 à 30 ans, Julian, deux ans, qui parlera flamand, espagnol, anglais et français prendra la relève.

  • Sur les pas de Gladys

    Dimanche dernier, le groupe "Le liban à petits pas", le groupe de randonnée créé il y a maintenant plus de cinquante ans par Victor Sauma avait demandé à Gladys Nader de guider la promenade du 1er juillet.

    On s'est donc retrouvé à El Laqlouq, dans la montagne au-dessus de Byblos, à une trentaine, à la recherche des cerisiers d'Henri.

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    Gladys est une femme formidable. Ceux qui ne la connaissent pas peuvent lire son portrait et sa fiche d'identité nature dans le magazine Elle Orientale de juin 2007. C'est une fille déterminée, une militante, une lionne, passionnée par l'environnement. Une bonne marcheuse, une skieuse de fond. Un vrai tempérament avec beaucoup d'humour et de liberté.

    Après deux heures de marche le long de la montagne, pas mal d'improvisation pour trouver le chemin, remontant le lit des ruisseaux, taillant dans la pente, et malgré les écorchures causées par les ronces, nous avons trouvé la petite maison en pierre d'Henri , à flanc de coteau, et la dizaine de cerisiers qui constituent son jardin.

    Dégustation et cueillette à l'attention de Victor, 87 ans, pour le dessert du pique-nique tiré du sac qui nous a tous regroupé sur le coup de trois heures alors que le brouillard commençait à tomber.

    Une belle journée avec une pensée pour nos amis britanniques qui redécouvraient en ce dimanche le terrorisme auquel nous sommes confrontés ici si ce n'est quotidiennement du moins assez souvent pour ne pas cesser d'y penser.

    Comme le chante Jean Ferrat : "Que la montagne est belle" mais comment peut-elle s'accommoder de tant de violence, de vindicte, de passions aussi destructrices?

  • Remise de diplômes à l'Ecole supérieure des Affaires de Beyrouth

    Vendredi 28 juin, c'était jour de remise des diplômes à l'ESA, l'Ecole supérieure des affaires de Beyrouth. Une belle tradition.

    L'heure était à la joie et à la gravité.

    Dans le beau parc de l'ESA, étaient réunis les élèves des promotions récentes, leurs familles, leurs amis, les personnels et les partenaires de l'école.

    Beaucoup de discours, celui du Directeur général, celui de la représentante de la Chambre de Commerce de Paris, celui de l'Ambassadeur de France et celui du Gouverneur de la Banque du Liban, venu en sa double qualité de coprésident du conseil de surveillance et de parent d'élève. Et puis les discours des délégués des élèves.

    Les hymnes nationaux aussi que l'on entend toujours avec gravité ici quant on sait que chaque jour ou presque apporte son lot de martyrs de l'armée libanaise.

    Chaque diplomé, médaille de l'ESA déjà au cou, se voit appeler à monter sur l'estrade pour recevoir son diplôme, enroulé par un ruban rouge, et les félicitations des dirigeants de l'Ecole. Il y a beaucoup d'absents et le maître de cérémonie en égrenne les raisons : en poste à Dubaï, en Irlande, en Arabie saoudite, en mission à Paris...la fuite des cervaux en direct...

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    Les discours des délégués des élèves clôturent la cérémonie avant les photos des promotions et le vin d'honneur. Ils disent la fierté d'avoir réussi, bien sûr, c'est convenu. Mais ils disent aussi combien cette école a su enseigner au delà du marketing, de la finance ou du management, l'importance des valeurs, du travail en commun, de la considération pour l'autre, du bien public...Et cela résonne juste, ici à Beyrouth!

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    Cette cérémonie qui couronne un investissement important dans l'éducation de jeunes gens, de jeunes femmes, de professionnels qui construisent des projets était bien un défi face au gouffre qui s'ouvre devant un pays ou l'on parle quotidiennement sans plus s'en offusquer de la perspective d'un second gouvernement comme réponse à la crise politique qui sévit depuis de longs mois...

    "J'avance donc je suis" a dit un élève : un bon résumé de la situation et du Liban en général!

  • Barrot, Gouteyron, Wauquiez...la Haute-Loire à Paris et dans le monde

    Avec Jacques Barrot à la Commission européenne, Adrien Gouteyron au Sénat et Laurent Wauquiez maintenant au gouvernement, la Haute-Loire dispose de représentants éminents et efficaces. Combien de départements ruraux peuvent en dire autant?

    Je n'ai pas mentionné Jean Proriol...qui entame son huitième mandat de député. Il vient d'étre réelu facilement, avec 53 % des voix, le même score que Nicolas Sarkozy face à Ségolène Royal, mais pas brillamment, face à Jean Chapaveyre qui a paru étonné par son score du second tour, au point de noter que les abstentionnistes de gauche et d'extrême gauche devaient se mordre les doigts et regretter d'être restés chez eux. Regretter quoi exactement? Comme je l'ai entendu récemment, commenter ce qui se passe à gauche relève de la nécropolitique...

    Le déroulement du scrutin dans cette deuxième circonscription de la Haute-Loire laisse sur sa faim. Il a manqué du souffle et de la tactique pour faire élire un nouveau député qui puisse être le pendant de Wauquiez à l'ouest du Département. Inutile d'épiloguer...

    Jacques Barrot est bien connu et Laurent Wauquiez a maintenant une notoriété nationale avec ce poste de porte-parole du gouvernement, même si le vrai porte-parole du gouvernement semble être le Président de la République lui-même...

    Maire de Rosières et conseiller général du canton de Vorey, Adrien Gouteyron est moins connu en dehors des fontières de la Haute-Loire, dont il est premier vice-président du Conseil général, et des cercles d'initiés mais il mériterait de l'être, c'est un élu qui travaille et bien.

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    Rosières, le calvaire

    Vice-Président du Sénat, il est rapporteur des crédits de la mission "Action extérieure de l'Etat", c'est à dire pour simplifier, du budget du ministère des affaires étrangères. 63fa73981d5eed16dbf1e1ede0d3b664.jpgA ce titre, il a publié de nombreux rapports dont le dernier porte sur la politique de délivrance des visas dans les ambassades et Dieu sait s'il y a du travail . Ses propositions, fruits d'enquêtes sur le terrain, si elles étaient mises en oeuvre, amélioreraient considérablement le service rendu à l'usager et l'image de la France dans le monde. Il a également avec Michel Charasse son voisin du Puy de Dome publié un rapport sur l'action culturelle de l'Etat à l'étranger, une autre Bastille qui reste à prendre...

    Adrien Gouteyron est enfin le Président du Groupe d'amitié interparlementaire France-Liban, il connait très bien le pays du Cèdre et quand il s'y rend ce n'est pas pour y faire du tourisme mais bien pour fortifier la relation de coopération et d'amitié entre la France et le Liban.

    Ceux qui s'interrogent sur le rôle des parlementaires peuvent encore lire la tribune publiée par Adrien Gouteyron dans Le Monde du 13 juin dernier, intitulée "Quel rôle pour le Parlement". C'est un peu austère, mais le travail d'un parlementaire, c'est aussi faire avancer ses dossiers avec pragmatisme, sens de l'intérêt général et souci de la performance.

  • Verre cassé d'Alain Mabanckou

    rien de tel qu'un bon roman pour se changer les idées du climat délètère qui régne à Beyrouth, surtout s'il est léger, truculent et exubérant comme celui que consacre Alain Mabanckou aux petits bars de Brazzaville au Congo, toute l'action se déroule au sein du Crédit a voyagé, petit estimanet du Quartier Trois-Cents, tenu par l'Escargot entété, Verre cassé est un client, ancien instituteur, que sa femme, Diabolique, a laissé tomber depuis longtemps pour cause d'alcoolisme, il consigne dans un cahier qui fait l'objet de ce livre, les histoires de comptoirs de personnages tous plus burlesques les uns que les autres,

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    Le type aux pampers, parce qu'il est réduit à porter des couches culottes, y cotoie l'imprimeur, ancien ouvrier du Livre de la banlieue parisienne, pour qui Paris-Match est le journal officiel, il y a aussi Robinette, qui prétend pisser plus longtemps que tous les autres et, Mama Mfoa, la cantatrice chauve, vendeuse de Poulet-bicyclette , que l'on peut déguster avec le liquide rouge de la Sovinco ou plus sobrement l'eau de Mayo, et pour finir la journée, une visite dans la rue papa-bonheur s'impose pour rencontrer la vieille Alice qui propose ses merveilles ou les cameruineuses,

    il n'y a dans ce livre, finalement tragique, comme dans cette chronique, qu'une seule phrase, mais elle décrit bien le petit peuple que l'on peut croiser à Brazzaville sur le chemin de la Case de Gaulle, la résidence de l'Ambassadeur de France

  • De l'Arak au Pastis

    Si le Pastis est, avec le vin, associé à l'image de la France, l'Arak est incontestablement la boisson libanaise par excellence. Elle l'est également en Syrie et en Jordanie, les pays du Levant, du croissant fertile.

    Michael Karam, auteur du célèbre "Wines in lebanon", prépare un nouvel ouvrage intitulé "Araq and Mezze : The taste of Lebanon".

    Il nous apprend qu'au début du siècle dernier l'Arak était la boisson noble et le vin considéré la chose du paysan, tout le contraire d'aujourd'hui.

    Et il nous rappelle que c'est à Abu Musa Jabir ibn Hayyan, 721-815, Alchimiste née en Perse, connu en Europe sous 401de20d04c75efae799a758555095bc.jpgle nom de Geber que l'on doit le perfectionnement du processus de distillation qui permet de fabriquer l'alcool, mot qui dérive de l'arabe Al Kouhoul.

    L'Arak est tout simplement du jus de raisin distillé en eau-de-vie auquel on ajoute des graines d'anis et que l'on fait vieillir dans des jarres en argile.

    Au seuil du premier millénaire, le procédé s'était répandu dans toute la Méditerranée, et ses héritiers sont aujourd'hui l'Ouzo en Grèce, le Raki en Turquie, l'Ojen en Espagne et notre Pastis, notre 51, nos Anisettes en France.

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    Il reste à redonner à l'Araq ses lettres de noblesse en respectant pour sa fabrication des règles strictes en termes de cépage, d'origine géographique, de procédés de distillation, de vieillissement...

    A votre santé!

  • Entre Cahors et Lectoure sur le GR 65 avec Libancall

    Back to Beyrouth!

    Une semaine en France à randonner sur le GR 65 entre Cahors et Lectoure, sans radio, sans télévision, à pied, avec comme seuls soucis, le temps qu'il fait, le prochain hébergement et le ravitaillement. Un vrai bonheur.

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    Une seule dérogation, j'ai gardé mon téléphone portable et avec Libancall, je reçois les "urgents" par SMS.

    Voici les extraits d'une semaine ordinaire au Liban :

    Lundi : "Unknown militant islamic group which calls itself The Jihadi Badr Brigades-Lebanon Branch claimed responsability for rockets attack on Israel Yesterday"

    Mercredi : "The army is now in full control of Nahr el bared Camp where the terrorists were dug and troops still cleaning out the remaining pockets of resistance".

    Vendredi : "Arab league Chief Amr Moussa urged the lebanese political leaders to revive the national dialogue and to form a national unity government ...but Arab delegates did not reached any agreement on Lebanon".

    Dimanche : "Abi Samra Clashes in Tripoli ended. 6 extremists, 1 soldier, a policeman and 2 civilians died in a firefight which erupted after raiding an apartment of Islamic militants."

    Dimanche : "UNIFIL : a spokesman declared that the explosion was a roadside bomb and not a mine and that five spanish peacekeepers were killed".

    Les allemands ont une maxime qui dit "Glücklich wie Gott in Frankreich"". Ils ont bien raison, je l'ai une fois de plus mesuré!

    A qui viendrait l'idée de dire "Heureux comme Dieu au Liban"?

  • ABC d('u C)aire (fin)

    Suite des épisodes précédents

    T

    Tapis verts : synthétiques, ils envahissent par endroit les trottoirs les vendredi, jour de prière, surtout ne pas marcher dessus.

    Taxis : ils sont noir et blanc, près de 100 000, tous plus épuisés les uns que les autres, bien vérifier l’état du véhicule avant de monter, l’un de ceux que j’ai emprunté n’avait pas de marche arrière, donc un autre peut ne pas avoir de freins ? Chaque fois qu’ils me voient marcher à pied, ils klaxonnent !

    Trottoirs : ils sont avant tout le prolongement de la boutique ! Parfois le revêtement du sol est le même que celui de l’intérieur du commerce. Toujours une ou deux chaises sur le trottoir où l’on prend selon l’heure, le frais, l’ombre, où l’on travaille, lit le journal, bavarde…

    U

    Umm khalthum : chanteuse vénérée par les Egyptiens. Je n’arrive pas à m’y faire. Elle a sa statue sur un quai de l’île de Zamalek.

    V

    Volailler : celui la rue de la rue du 26 juillet (1952) gère son stock au mieux, la volaille vivante attend dans des cages de passer à votre demande sur le billot. Bon appétit.

    Voile : omniprésent, noire pour les vieilles, de couleur ou blanc pour les plus jeunes. Voile de couleur et jean moulé ne sont pas, heureusement, incompatibles.

    X

    X : pas de films X dans ce pays, en cassettes sous la Gebelaya sans doute…

    W

    Welcome ! : répondre bonjour ! Les français sont très bien vus ici depuis la guerre du Golfe et Chirac est un héros.

    World Trade Center : celui du Caire est toujours debout ! Il abrite en particulier les bureaux de la Banque mondiale…

    Z

    Zamalek : Ce pourrait être un peu l’île Saint Louis, mais elle est traversée par une autoroute urbaine dans sa longueur. Des îlots de charme tout de même, comparée aux autres quartiers grisailleux.

    Fin

  • ABC d('u C)aire (suite)

    Suite des épisodes précédents

    Q

    Qasr el Nil (Pont) : Relie la place Sadate à l’Opéra sur l’île de Gezira. Une des plus belles vues des rives du Nil au soleil couchant. D’ailleurs les voitures s’y arrêtent le temps pour leurs passagers de prendre le frais ou faire un tour à pied.

    R

    Référendum. Ici, celui du 25 mai 2005 a vu la victoire du oui à 86 %. Les Egyptiens pourront élire leur prochain président au suffrage universel entre plusieurs candidats qui, de fait, devront pour se présenter avoir l’appui du parti du président…Laura Bush, sur fond de Pyramides, a trouvé que c’était une grande avancée démocratique. Depuis, toutes les élections qui se sont déroulées et notamment celles en cours pour la Shura en ce mois de juin 2007 ont confirmé ce diagnostic...

    Rétroviseurs : servent d’abord à signaler que l’on touche la voiture d’à côté. Les égyptiens ne regardent que devant, jamais en arrière, l’objectif est de passer le nez de son véhicule devant celui du voisin et en avant !

    S

    Samir Kassir : journaliste franco libanais au quotidien An Nahar connu pour ses positions hostiles à l’occupation syrienne du Liban, assassiné hier par voiture piégée dans le quartier d’Achrafieh à Beyrouth. . Et le 13 juin 2007, c'est Walid Eido qui a été assassiné, il prend la suite de Gebran Tueni, Pierre Gemayel, autres députés assassinés...

    Survêtement : l’Afghane qui avait couru le 100 m aux derniers jeux olympiques en survêtement est ici chose commune. En revanche, je désespère de voir une fille en short pratiquer la course à pied, le 60 m haie, le lancer de javelot… toutes disciplines pratiquées au Cub de Gezira en survêtement et voile sur la tête par température de 30°C et plus

    Swiss restaurant : C’est ma cantine en bas de nos bureaux. Excellente salade du chef. C’est aussi la cantine de Calyon (fusion du Crédit agricole et du Crédit lyonnais).

    A suivre