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Verre cassé d'Alain Mabanckou

rien de tel qu'un bon roman pour se changer les idées du climat délètère qui régne à Beyrouth, surtout s'il est léger, truculent et exubérant comme celui que consacre Alain Mabanckou aux petits bars de Brazzaville au Congo, toute l'action se déroule au sein du Crédit a voyagé, petit estimanet du Quartier Trois-Cents, tenu par l'Escargot entété, Verre cassé est un client, ancien instituteur, que sa femme, Diabolique, a laissé tomber depuis longtemps pour cause d'alcoolisme, il consigne dans un cahier qui fait l'objet de ce livre, les histoires de comptoirs de personnages tous plus burlesques les uns que les autres,

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Le type aux pampers, parce qu'il est réduit à porter des couches culottes, y cotoie l'imprimeur, ancien ouvrier du Livre de la banlieue parisienne, pour qui Paris-Match est le journal officiel, il y a aussi Robinette, qui prétend pisser plus longtemps que tous les autres et, Mama Mfoa, la cantatrice chauve, vendeuse de Poulet-bicyclette , que l'on peut déguster avec le liquide rouge de la Sovinco ou plus sobrement l'eau de Mayo, et pour finir la journée, une visite dans la rue papa-bonheur s'impose pour rencontrer la vieille Alice qui propose ses merveilles ou les cameruineuses,

il n'y a dans ce livre, finalement tragique, comme dans cette chronique, qu'une seule phrase, mais elle décrit bien le petit peuple que l'on peut croiser à Brazzaville sur le chemin de la Case de Gaulle, la résidence de l'Ambassadeur de France

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