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De l'Arak au Pastis

Si le Pastis est, avec le vin, associé à l'image de la France, l'Arak est incontestablement la boisson libanaise par excellence. Elle l'est également en Syrie et en Jordanie, les pays du Levant, du croissant fertile.

Michael Karam, auteur du célèbre "Wines in lebanon", prépare un nouvel ouvrage intitulé "Araq and Mezze : The taste of Lebanon".

Il nous apprend qu'au début du siècle dernier l'Arak était la boisson noble et le vin considéré la chose du paysan, tout le contraire d'aujourd'hui.

Et il nous rappelle que c'est à Abu Musa Jabir ibn Hayyan, 721-815, Alchimiste née en Perse, connu en Europe sous 401de20d04c75efae799a758555095bc.jpgle nom de Geber que l'on doit le perfectionnement du processus de distillation qui permet de fabriquer l'alcool, mot qui dérive de l'arabe Al Kouhoul.

L'Arak est tout simplement du jus de raisin distillé en eau-de-vie auquel on ajoute des graines d'anis et que l'on fait vieillir dans des jarres en argile.

Au seuil du premier millénaire, le procédé s'était répandu dans toute la Méditerranée, et ses héritiers sont aujourd'hui l'Ouzo en Grèce, le Raki en Turquie, l'Ojen en Espagne et notre Pastis, notre 51, nos Anisettes en France.

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Il reste à redonner à l'Araq ses lettres de noblesse en respectant pour sa fabrication des règles strictes en termes de cépage, d'origine géographique, de procédés de distillation, de vieillissement...

A votre santé!

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