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GR65 - l'Aube nouvelle

Pour celui qui emprunte le GR65 en provenance de Montcuq, l'Aube nouvelle se mérite! L'hotel-restaurant de l'Aube nouvelle, puisque c'est de cela qu'il s'agit, est perdu sur une colline à coté d'une ferme, à 30 km de Montauban. La dernière côte pour y parvenir, permet de découvrir les premiers rangs de vignes du célèbre Chasselas de Moissac. Auparavant, il aura fallu au randonneur risquer sa vie sur 1,5 km de route goudronnée sans aucun aménagement pour les piétons. Le Conseil général du Tarn et Garonne n'a en effet pas les mêmes égards pour les randonneurs que son voisin du Gers malheureusement.

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L'effort en vaut cependant la peine. L'Aube nouvelle est une ancienne maison de maître aménagée en hôtel restaurant depuis 1953. La troisième génération est en train de prendre progressivement la main et c'est un bel exemple de mondialisation en marche. Pour le moment, c'est Marc et Claudine De Smet-Bruneel qui sont à la barre.

Marc de SMET est donc le fils du fondateur, il travaille dans son affaire depuis l'âge de 15 ans. Son père, flamand de Belgique, après plusieurs années dans l'agriculture, indispensables à l'époque pour prouver sa légitimité a acquérir un patrimoine foncier, a créé cet hôtel et lui a donné le nom d'Aube nouvelle, un matin, au lever du soleil, selon la légende familiale.

L'Aube nouvelle est aussi le nom de l'hymne national du Bénin, le titre du journal du Conseil général de l'Aube, natürlich, un site catholique a priori gardien de la tradition séculaire de la doctrine et des rites de la dite religion, une chanson de Marianne Faithfull et personnellement je trouve que dans les années cinquante, il y a une petite résonance de type communiste, internationale, lutte finale...jamais plus comme avant...

Nous sommes accueillis par Marcella, jeune femme chilienne, mariée avec le fils de Marc de SMET : être accueillis dans le Tarn et Garonne sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, par une jeune femme native de Santiago, qui vous offre un verre d'eau fraîche dès le seuil de l'établissement et vous invite à vous asseoir, c'est pas mal.

Le grand-père paternel de Marcella était palestinien émigré au Chili.

Vous comprenez que dans ce restaurant, au parc bien arboré, vous pouvez choisir des spécialités du sud-ouest, du Chili , de la carbonade flamande, des bières, ...il manque du vin et des mezzés libanais!

Les grandes chambres hautes de plafond viennent d'être refaites, le lit est confortable, on peut manger à l'intérieur ou dans le parc si l'orage ne menace pas. Les projets sont légions : terrasse, piscine, pergola...

Dans 20 à 30 ans, Julian, deux ans, qui parlera flamand, espagnol, anglais et français prendra la relève.

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