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Censure

  • Persépolis, Le liban gagne une bataille

    80eea320b8e7f80d426da3d3b2285891.jpgAujourd'hui, grâce à l'insistance de Tarek Mitri, ministre de la culture, la Sûreté générale, réputée proche du Hezbollah,  a rapporté sa décision d'interdire sur les écrans de cinéma libanais la diffusion de Persépolis, le film de la franco-iranienne Marjane Satrapi.

    Bravo! Le Liban gagne une bataille, il y en aura d'autres. Va t'on par exemple voir bientôt le film israélien Beaufort de Joseph Cedar qui raconte l'histoire de la dernière unité de l'armée israélienne présente au sud Liban avant le retrait israélien de 2000?

  • Au Liban, la censure continue

    En cette période de vacance à la tête de l'Etat, il y a un service administratif qui continue de fonctionner de façon rapide et efficace, celui de la censure.

    Dans son édition daté du 1er décembre, Le Monde a publié en page 6 une photo d'une fresque à Caracas, un pays tout à fait catholique,  inspirée de "La cène" où l'on voit Jesus Christ aux côtés d'Hugo chavez, Mao, Castro, Marx, Lénine...

    Dans les éditions vendues au Liban, le centre de la photo est maculé de Bleu, comme l'étole de la Vierge Marie?, afin d'éviter aux lecteurs chrétiens d'être choqués par cette représentation du Christ.

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    Dans ce domaine au moins, l'Etat libanais se veut protecteur...

     

     

  • "The bubble" doublement censuré au Liban

    "The bubble", film israélien d'Eytan Fox qui vient de sortir en France ne sera pas distribué sur les écrans libanais. On s'en doutait. C'est habituel.

    Tout aussi habituelle la censure exercée sur la presse à cette occasion. Les exemplaires de l'édition du journal Le Monde datés du mercredi 4 juillet distribués au Liban étaient de nouveau amputés des pages 27 et 28 cette fois. En page 27 d'après le sommaire figurait en effet une critique du film et un portrait d'Eytan Fox.

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    Tout cela est proprement ridicule à l'heure d'Internet! On croît rêver! Et ce n'est pas assez dénoncé!

    Les participants des différents partis politiques libanais à la conférence de La Celle Saint Cloud qu'organise Bernard Kouchner pourront profiter de leur séjour à Paris après le défilé du 14 juillet et qui sait la garden Party de l'Elysée pour aller voir le film. Ils pourront en effet faire des rapprochements avec la situation libanaise.

    Le film est sorti en Israël en juillet 2006 juste avant le déclenchement de la guerre avec le Liban. La "Bulle" c'est la ville de Tel-Aviv où malgré le poids quotidien du conflit avec les palestieniens les gens, vivent, s'aiment, font la fête...Eytan Fox y met en scène une histoire d'amour sans doute impossible entre un jeune soldat israélien et un jeune palestinien.

    Par bien des côtés, Beyrouth est aussi une bulle et même une juxtaposition de bulles et il est franchement dommage de priver ses habitants de l'opportunité de voir ce film.

    Les DVD piratés qui circulent sous le manteau finiront bien par l'emporter sur la censure.

  • La censure au Liban - Tehilim

    Elle existe bien! Je l'ai rencontrée ce matin. Bureaucratique à souhait!

    Hier, je n'ai pas reçu comme d'habitude l'exemplaire papier du journal Le Monde, l'édition datée du mercredi. 6 juin 2007.

    Ce matin j'ai compris pourquoi : la publicité imprimée dans le quart en bas à droite de la page 27 a été soigneusement découpée par les ciseaux de la censure libanaise.

    Il y a donc bien dans une officine de Beyrouth une armée de petites mains qui exécutent des décisions de censure dans un pays qui prétend à la liberté, l'indépendance et la souveraineté.

    L'objet des censeurs est un film réalisé par le français Raphaël Nadjari, qui vit en Israël depuis 2003, présenté cette année en compétition officielle au Festival de Cannes.

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    Le film est intitulé Tehilim, qui signifie en Hébreu "les psaumes". Il raconte l'itinéraire de deux frères déboussolés par la disparition de leur père, à Jérusalem. De l'avis général, ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais peu importe, la censure n'est jamais justifiable...

    Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites mais je me batttrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire. Citation attribuée communément à Voltaire, en particulier par Amnesty International