Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La censure au Liban - Tehilim

Elle existe bien! Je l'ai rencontrée ce matin. Bureaucratique à souhait!

Hier, je n'ai pas reçu comme d'habitude l'exemplaire papier du journal Le Monde, l'édition datée du mercredi. 6 juin 2007.

Ce matin j'ai compris pourquoi : la publicité imprimée dans le quart en bas à droite de la page 27 a été soigneusement découpée par les ciseaux de la censure libanaise.

Il y a donc bien dans une officine de Beyrouth une armée de petites mains qui exécutent des décisions de censure dans un pays qui prétend à la liberté, l'indépendance et la souveraineté.

L'objet des censeurs est un film réalisé par le français Raphaël Nadjari, qui vit en Israël depuis 2003, présenté cette année en compétition officielle au Festival de Cannes.

medium_tehilim_imagesfilm.jpg


Le film est intitulé Tehilim, qui signifie en Hébreu "les psaumes". Il raconte l'itinéraire de deux frères déboussolés par la disparition de leur père, à Jérusalem. De l'avis général, ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais peu importe, la censure n'est jamais justifiable...

Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites mais je me batttrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire. Citation attribuée communément à Voltaire, en particulier par Amnesty International

Les commentaires sont fermés.