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ESA

  • Remise de diplômes à l'Ecole supérieure des Affaires de Beyrouth

    Vendredi 28 juin, c'était jour de remise des diplômes à l'ESA, l'Ecole supérieure des affaires de Beyrouth. Une belle tradition.

    L'heure était à la joie et à la gravité.

    Dans le beau parc de l'ESA, étaient réunis les élèves des promotions récentes, leurs familles, leurs amis, les personnels et les partenaires de l'école.

    Beaucoup de discours, celui du Directeur général, celui de la représentante de la Chambre de Commerce de Paris, celui de l'Ambassadeur de France et celui du Gouverneur de la Banque du Liban, venu en sa double qualité de coprésident du conseil de surveillance et de parent d'élève. Et puis les discours des délégués des élèves.

    Les hymnes nationaux aussi que l'on entend toujours avec gravité ici quant on sait que chaque jour ou presque apporte son lot de martyrs de l'armée libanaise.

    Chaque diplomé, médaille de l'ESA déjà au cou, se voit appeler à monter sur l'estrade pour recevoir son diplôme, enroulé par un ruban rouge, et les félicitations des dirigeants de l'Ecole. Il y a beaucoup d'absents et le maître de cérémonie en égrenne les raisons : en poste à Dubaï, en Irlande, en Arabie saoudite, en mission à Paris...la fuite des cervaux en direct...

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    Les discours des délégués des élèves clôturent la cérémonie avant les photos des promotions et le vin d'honneur. Ils disent la fierté d'avoir réussi, bien sûr, c'est convenu. Mais ils disent aussi combien cette école a su enseigner au delà du marketing, de la finance ou du management, l'importance des valeurs, du travail en commun, de la considération pour l'autre, du bien public...Et cela résonne juste, ici à Beyrouth!

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    Cette cérémonie qui couronne un investissement important dans l'éducation de jeunes gens, de jeunes femmes, de professionnels qui construisent des projets était bien un défi face au gouffre qui s'ouvre devant un pays ou l'on parle quotidiennement sans plus s'en offusquer de la perspective d'un second gouvernement comme réponse à la crise politique qui sévit depuis de longs mois...

    "J'avance donc je suis" a dit un élève : un bon résumé de la situation et du Liban en général!