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Gladys Nader

  • Sur les pas de Gladys

    Dimanche dernier, le groupe "Le liban à petits pas", le groupe de randonnée créé il y a maintenant plus de cinquante ans par Victor Sauma avait demandé à Gladys Nader de guider la promenade du 1er juillet.

    On s'est donc retrouvé à El Laqlouq, dans la montagne au-dessus de Byblos, à une trentaine, à la recherche des cerisiers d'Henri.

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    Gladys est une femme formidable. Ceux qui ne la connaissent pas peuvent lire son portrait et sa fiche d'identité nature dans le magazine Elle Orientale de juin 2007. C'est une fille déterminée, une militante, une lionne, passionnée par l'environnement. Une bonne marcheuse, une skieuse de fond. Un vrai tempérament avec beaucoup d'humour et de liberté.

    Après deux heures de marche le long de la montagne, pas mal d'improvisation pour trouver le chemin, remontant le lit des ruisseaux, taillant dans la pente, et malgré les écorchures causées par les ronces, nous avons trouvé la petite maison en pierre d'Henri , à flanc de coteau, et la dizaine de cerisiers qui constituent son jardin.

    Dégustation et cueillette à l'attention de Victor, 87 ans, pour le dessert du pique-nique tiré du sac qui nous a tous regroupé sur le coup de trois heures alors que le brouillard commençait à tomber.

    Une belle journée avec une pensée pour nos amis britanniques qui redécouvraient en ce dimanche le terrorisme auquel nous sommes confrontés ici si ce n'est quotidiennement du moins assez souvent pour ne pas cesser d'y penser.

    Comme le chante Jean Ferrat : "Que la montagne est belle" mais comment peut-elle s'accommoder de tant de violence, de vindicte, de passions aussi destructrices?