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Histoire - Page 12

  • Géopolitique des empires

    C'est un assez vieux livre, il est paru en 2010. Trump, Macron, le Brexit, les attentats de Paris, Nice, Londres, Bruxelles, Manchester... ne sont pas cités. Mais qu'importe! C'est le temps long qui compte ici pas les péripéties que nous narrent les médias au quotidien.

    Dans ce petit ouvrage, Jean-Pierre Rageau et Gérard Chaliand nous résument l'histoire des empires depuis celui de Sargon en Mésopotamie il y'a 6000 ans à l'effondrement de l'URSS.

    C'est à la fois passionnant et frustrant car l'on n'a pas le temps d'approfondir et il y a une multitude de détails, de batailles que l'on oubliera vite une fois la lecture terminée.

    Il y a quelques idées sur lesquelles il vaut la peine de s'attarder.

    La puissance est le plus souvent maritime, on le sait bien depuis la méditerranée. Une des premières mondialisations d'envergure s'est déroulée dans l'océan indien et a été le fait des musulmans bien avant la domination européenne. 

    La domination européenne est finalement assez récente, trois siècles à peu près, La Chine, l'Inde, la Russie moghole sont restées longtemps des puissances déterminantes. 

    Mais l'Europe est à son crépuscule, elle regarde les autres sans objectif, sans pilote, sans stratégie. La démographie lui est défavorable. Toute la puissance, le dynamique économique se sont déplacés vers l'Asie et le Pacifique. Aux portes de l'Europe, l'Afrique et sa démographie galopante est une menace car elle est incapable faute de dynamisme économique suffisant d'absorber toutes les jeunes générations qui viennent échouer, c'est malheureusement le cas de le dire, sur le continent européen, lequel n'a aucune stratégie pour transformer ce handicap en atout.

    La seule solution pour l'Europe est de s'unifier, de se fédérer, se doter d'une réelle politique économique commune avec des transferts budgétaires entre Etats comme cela existe aux Etats-Unis. En sera-t-elle capable avant de se retrouver au bord du précipice?

  • L'archipel d'une autre vie

    On reste en Russie mais dans les années 1970 ou plutôt les années 1950. Car Andreï Makine, dans ce roman d'aventure haletant puis métaphysique, emboite un récit dans l'autre. Le narrateur écoute le récit de l'histoire de Pavel Gartsev un soldat condamné, on ne sait pourquoi, dans l'Union soviétique de Staline, un condamné qui reçoit la mission avec trois autres militaires de partir à la recherche d'un prisonnier évadé et de le ramener vivant afin d'en faire un exemple devant tout le camp de prisonnier.

    Pavel va errer dans la taïga sibérienne dans une traque rude peuplée de pièges qui vont peu à peu éliminer ses compagnons d'infortune mais ces derniers auront le temps de révéler tout ce que l'homme a de bon... et de mauvais en lui. 

    Après un retour mouvementé à son camp de base où il frôle la mort, Pavel retournera sur les traces de l'évadé dans l'Archipel des Chantars, tout la-haut sur la carte, où il terminera ses jours on ne sait trop comment exactement après y avoir trouvé l'amour. je ne vous en dit pas plus, ce roman est aussi un hymne à l'amour, un hymne à l'environnement, un hymne à la sérénité, un avertissement à tous les vaniteux...

    Un très bon Makine, de l'Académie française.

  • Saint Petersbourg - Epilogue

    Derniers moments avant de reprendre la route de l'aéroport. Un petit tour, toujours à pied, dans le quartier de Kuznechnyy, le quartier ou vécut Dostoiewski. Il y a un marché traditionnel, bien achalandé mais peu fréquenté. Beaucoup de vendeurs et peu d'acheteurs, la productivité n'est pas élevée.

    Pour se rendre à l'aéroport, taxi commandé à l'Hôtel. Une fois de plus un taxi sans enseigne extérieure de taxi. Et un chauffeur qui n'accepte pas la carte bleue et n'a pas la monnaie sur 5000 roubles pour en payer 800 et qui nous fait faire deux fois le tour de l'aéroport pour aller acheter une petite bouteille d'eau dans une station service pour faire la monnaie. Et bien sûr, il ne connait aucun mot d'anglais. Heureusement nous avons de l'avance.

    Petit conseil de lecture pour terminer : le dictionnaire amoureux de Saint Petersburg de Vladimir Fedorowski, très agréable à lire après les visites pour se pénétrer pendant le voyage de l'histoire du lieu et de celle des principaux tsars et pour se guider le guide Voir de la collection Hachette. Même si aujourd'hui, Le Monde déconseille les guides pour aller vraiment à l'aventure. Il y a un peu de vrai mais quand même.

  • Saint Petersbourg - Jour 5

    Aujourd'hui alternance de grosses averses et de belles éclaircies mais le temps est frais.

    L'objectif est l'ile de Vassilevski c'est une ile qui est enserrée dans le delta de la Neva. Cela fait plusieurs jours qu'on la voit caractérisée par ses deux colonnes rostrales rouges surmontées d'une sorte de phare. Des colonnes qui nous rappellent bien sûr celles de la place des quinconces à Bordeaux.

    C'est peut-être une des raisons qui ont amené Bordeaux et Saint Petersbourg a signer un accord de coopération en 1992 mais malheureusement cet accord est peu actif. C'est un bordelais qui vous le dit.

    Mais avant la traversée de la Neva un petit café serré au Zoom café dans la rue Gorokhovaya. Un café très sympa,on dirait une boutique de fleurs de l'extérieur avec beaucoup de jouets d'enfants, très cosy et une exposition d'un finlandaise  qui raconte ce qu'elle appelle des expériences du monde.

    Elle repère sur Internet des histoires de vie puis elle va sur place enquêter et photographier les lieux et en fait une exposition, en l'espèce celle d'une jeune fille dans un bidonville de Bangok qui explique que son père la bat tous les jours, qu'elle fait toutes les tâches ménagères et que son frère à lui de l'argent de poche pour s'acheter des cigarettes mais que pourtant elle aime ses parents.

    Puis petite visite dans la grand magasin Au pont rouge, genre Le bon marché à Paris.

    L'ile de Vassilevski est remarquable à plus d'un titre. Elle abrite le magnifique édifice de l'Académie des beaux arts en bord de Neva derrière un débarcadère encadré de deux sphinx ramènes d'Egypte. Mais aussi le Palais de Menchikov, l'éminence grise de Pierre le Grand, un fils de pâtissier qui lui apporta sa seconde femme Catherine, en fit à la mort de son tsar l'impératrice Catherine I, pour devenir lui-même prince sérénissime, le vrai maître de Saint Petersbourg, marier sa fille au futur Pierre II qui excédé par sa tutelle le fera arrêter et exiler au fin fond de la Sibérie.

    Se trouve aussi sur cette ile, entourée de verdure au point qu'on se plait à se croire un petit peu à Cambridge l'université de Saint Petersbourg et ses briques rouges. Des noms illustres y sont attachés : Pavlov, Lomonossov, Sakharov (photo) dont la statue les mains derrière le dos suggère bien ce que fut son sort. 

    Faute de trouver le restaurant espéré, fermé, déjeuner dans un self russe : choux en salade et soupe à la tomate.

    Retour par le pont de la Trinité puis la nouvelle Hollande, également en briques rouges et en travaux pour devenir un centre culturel un peu alternatif, on est en Russie... puis la MoÏka, on retrouve des chemins devenus familiers.

    Passage à l'hôtel puis diner de nouveau à l'USSR Café près de Nevski prospect après de petits achats de thé et de chocolat au café  Elisseiev.

     17,5 km aujourd'hui.

  • Saint Petersbourg Jour 4

    Aujourd'hui visite du quartier de Saint Nicolas. Il y a une église orthodoxe de style baroque russe entourée d'un beau jardin qui faisait ce matin l'objet de toutes les attentions d'un groupe de jeunes gens sans doute volontaires désignés d'office. Dans ce quartier calme, les autocars déversent simplement les touristes à l'église mais ces derniers ne déambulent pas comme ailleurs. Dans le quartier également un immense marché en réfection et le théâtre Mariinski également en travaux, tout le quartier en fait est en rénovation. 

    Déjeuner dans un endroit intime, le Crocodile rue Galernaia au numéro 18 à quelques pas de la Neva pas très loin d'une très belle allée plantée d'arbres, il y a finalement beaucoup d'espaces verts dans cette ville.

    Au retour, on passe par la rue bolchaimorskaia le long de la Moïka, une rue élégante habitée autrefois par de riches hommes d'affaires et donc des hôtels particuliers de qualité de style néo classique et art nouveau. un peu plus loin la maison ou vécut enfant Nabokov.

    Puis à deux pas la place Sennaya, une place populaire, autrefois marché aux grains, ou l'on voit j'allais dire enfin la population locale qui s'affaire à la sortie des trois stations de métro, on y trouve de petits marchés des vendeurs de fruits et légumes ambulants  mais il se met à pleuvoir à verse . Retour à l'hôtel.

    Petite sieste

    Puis sortie pour aller déguster une crêpe dans un bar de style USSR mobilier, décor musique et enfin diner au Foliet sur le bord de de Fontanka à côté de notre hôtel. C'est plus chic que nos habitudes récentes, meilleur mais plus cher et plus impersonnel, j'ai préféré nos petites restaurants de quartier sans ambition précédents.

    De nouvelles averses pendant le diner et à la sortie retour du soleil qui permet la photo en une.

    14 km  seulement aujourd'hui

  • Saint Petersbourg - Jour 3

    Il a plu cette nuit et ce matin départ sous la pluie en maugréant et puis par miracle les éclaircies l'ont emporté. Au lieu d'aller visiter le musée russe on est allé de l'autre côté de la Neva en empruntant le pont de la trinité et ses drapeaux aux couleurs de la coupe de la fédération organisée par la FIFA, c'est du foot. Le foot qui au passage a installé une fan zone près de l'église de Saint sauveur sur le sang, c'est d'un délicat.

    La forteresse Pierre et Paul est à l'origine de la ville construite par Pierre le Grand. On est un peu comme dans la citadelle de Blaye des bâtiments espacés consacrés aux garnisons, au stockage des munitions... mais il y aussi la cathédrale Pierre et Paul, dans laquelle sont inhumés les empereurs de Russie y compris depuis peu les restes de Nicolas II et sa famille exécutés par les bolcheviks.

    Et surtout des prisons. Dès sa fondation, l'endroit a été utilisé pour emprisonner et torturer les opposants au régime tsariste à commencer  par Pierre le Grand qui y enferma et mis à mort son propre fils Alexis accusé de complot contre l'Etat Russe. Cette vocation ne cessa jamais. Dostoiewsky y fut emprisonné et les communistes utilisèrent aussi les geôles de la forteresse.

    L'endroit serait calme car sans voiture s'il n'y avait la ronde des hélicoptères qui décollent et atterrissent pas loin pour faire des tours de ville touristiques en 10 mn. et les inévitables rabatteurs de croisières fluviales avec leurs haut-parleurs. De façon générale on a le sentiment que donner des autres aujourd'hui des conseils ou des invitations par haut parleur est resté un trait culturel hérité de l'URSS.

    On peut faire le tour des remparts et il y a une plage.

    On est allé déjeuner un peu à l'écart de deux pizzas végétariennes par défaut dans un restaurant dont on a découvert à la fin qu'il était japonais et était bien celui que l'on cherchait...

    Au retour on admire un grand trois mâts et on file tranquille par les Jardins d'été, c'est dimanche, il y a beaucoup de monde et même des couples de mariés qui font des photos puis la Moyka et le charmant jardin très bien restauré de Mikhaïlovsky

    Retour à l'hôtel sous quelques gouttes, sieste bien tardive puis de nouveau dehors pour le restau végétarien d'à côté où l'on mange à deux pour 7,5 euros! La vie peu ne pas être chère.

    15,6 km aujourd'hui

  • Saint Petersbourg - Jour 2

    Matinée consacrée au musée de l'Ermitage. Nous avions réservé via Internet une visite gidée de trois heures avec coupe fil avec un guide francophone. Rendez vous à la colonne Alexandre face au musée. Nous y retrouvons sans difficulté notre guide, sibérienne, bon français, et la troisième personne attendue ne viendra pas. Visite du musée intéressante centrée sur l'histoire du Palais et de ses occupants. Il fallait avoir révisé sa dynastie des Alexandre, Nicolas...

    Beaucoup d'or, de marbre, quelques belles pièces, et une foule croissante au fil de la matinée, beaucoup de chinois, on se bouscule et surtout la manie de tout prendre en photos, les tableaux et surtout soi devant les tableaux, c'est horipiilant, à se demander comment étaient les visites avant le portable et surtout que font ils de toutes ces photos une fois de retour au pays?

    j'avais l'idée que l'Ermitage était un musée avec beaucoup d'oeuvres impressionnistes, c'est à moitié vrai, elles sont désormais au musée de l'état-major, de l'autre coté de la Place Alexandre.

    Déjeuner de deux petits sandwichs au saumon et d'une tartelette au cassis au café du musée, facilement accessible puis embarquement pour Peterhof, le palais d'été de Pierre le Grand. Seulement ces jardins. A l'arrivée on aperçoit l'ile de Cronstadt, base de sous-marins et épicentre de la révolte des marins contre la dictature bolchévique en 1921. 

    On vient ici surtout pour les jardins à l'anglaise et à la française qui entourent le château et pour les cascades. Là encore festival de selfies. Beaucoup de russes venus en famille, c'est samedi et il y a du bon air. Les cascades ou jets d'eau sur les statues doses à l'or fin ont beaucoup de succès, on souhaite à tous ces russes d'aller un jour à Versailles pour les grandes eaux.

    Retour en ville. 

    J'apprends sur le bateau le décès subit d'un bénévole du Festival de La Chaise-Dieu avec lequel j'ai "travaillé" plusieurs années. Une grande perte pour ses proches et pour le festival. On ne sait ni le jour ni l'heure.

    Petit Goûter au café littéraire à la table de Pouchkine ou celle de Dotstoiewski. Il  y a des russes du sud qui dinent à grand renfort de vin et de vodka...Ambiance peu littéraire.

    Diner à Little Italy, servi par un marocain d'Agadir qui a trouvé ce travail depuis trois jours et qui a quitté sa mère célibataire il y a deux ans pour l'aider.

    Retour à l'hôtel après 15 km de marche aujourd'hui.

  • Saint Petersbourg - Jour 1

    Arrivée hier soir à 22h30 heure locale. La Russie reste la Russie. Nous prenons un chauffeur de taxi qui attend les voyageurs à la sortie de l'aéroport, ils ont des badges "Official Taxi", on s'assure du prix de la course pour l'hôtel à 2000 roubles et on se retrouve dans une voiture ordinaire, une Kia, sans panonceau de taxi, sur un parking de voyageurs ordinaire et pour sortir du parc de stationnement le chauffeur attend que quelqu'un sorte pour lui emboîter le pas afin de sortir avant que la barrière retombe sous le regard indulgent des agents en uniforme... La course s'avère au compteur du GPS du "taxi" à 2500 roubles, soit environ 37 euros pour parcourir de nuit les 25 km requis.

    Nous avions choisi l'hôtel Astéria sur le canal Fontanka à moins d'un km de Nevski Prospekt. C'est l'hôtel auquel a recours Arts et Vie notre voyagiste habituel. Etau petit déjeuner on aperçoit un groupe Arts et Vie en partance pour la journée... Un groupe de vielle personnes évidemment, on ne se voit pas... A l'hôtel, c'est encore un peu l'URSS. Pas de lampe de chevet, le mobilier est bas de gamme mais la salle de bain est confortable. Au petit déjeuner pas de vrai jus de fruit, pas de croissant et de la margarine en lieu et place du beurre.

    Aujourd'hui 16 km à pied. Toute la perspective Nevski, la cathédrale Saint Isaac, les quais de la Neva, les jardins d'été,  la cathédrale Saint Sauveur sur le sang versé et le canal de la Moyka. Bref une vue d'ensemble. L'ensemble est homogène à part les quelques églises à bulbes bariolées qui font tâche russe dans ce décor classique aux couleurs chatoyantes. Pas trop de traces d'architecture stalinienne dans cet ensemble. Derrière les façades des cours souvent mal entretenues qui servent de parking.Les gouttières des immeubles ont un très grand diamètre et se déversent directement sur les trottoirs.

    A la cathédrale Notre Dame de Kazan, qui est réputée avoir sauvé Moscou des polonais en 1612, les russes font la queue pour toucher une icône de ladite Notre Dame, fichu sur la tête pour les femmes. Il y a aussi le tombeau du Maréchal Koutouzov celui qui fit reculer Napoléon lors de la campagne de Russie.

    Quelques étapes gourmandes au café Elisseiv, au RdC de l'Hotel d'Angleterre et le soir dans un petit resta vegan bien sympa.

    Il y a eu de belles éclaircies et d'après la météo ce seront les seules que nous aurons. La fraicheur est là. 

    Pas de visites aujourd'hui, que de la marche, la ville est bruyante, le roulage des voitures s'entend beaucoup plus que chez nous. Le piéton russe est discipliné au feu rouge même s'il n'y pas de voiture, peu de vélos, la voiture est reine, beaucoup de passage souterrain pour les piétons...

    Demain l'Ermitage...

  • Outre-Terre

    Vous avez reconnu? Napoléon! Bien sûr. Sur le champ de bataille d'Eylau. Moins évident. Même si le tableau de Jean-Baptiste Gros est dans toutes les mémoires de ceux qui ont parcouru des manuels d'histoire d'avant les Annales ou visité attentivement le Louvre..

    Mais où est donc Eylau

    Vous saurez tout en lisant, en vous délectant de l'ouvrage de Jean-Paul Kauffmann paru récemment en folio : Outre-Terre.

    On passe un bon moment à Kaliningrad avec Jean-Paul Kauffmann, sa femme et ses deux garçons en 2007 deux cents ans après la bataille. L'occasion d'évoquer l'âme russe, le Geist allemand car Kaliningrad, c'est, c'était Koenigsberg, Ost-Preussen, la Prusse orientale, la patrie de Kant. l'homme immobile, à l'emploi du temps cadencé par sa montre, le philosophe, qui ne quitta jamais sa ville natale, une imagination débordante, une vie intérieure d'une richesse insolente. Napoléon, toujours à cheval à parcourir l'Europe entière, sachant que tout cela se terminerait en désastre...est son exact opposé.

    On y évoque aussi les maréchaux d'empire, la Comtesse Marion Donhoff, l'excellente directrice de Die Zeit qui était de Koenigsberg et remarqua lorsqu'elle y retourna en 1992, qu'au moins il subsistait les forêts et les lacs que les soviétiques n'avaient pas réussi à transformer.

    Et puis, il y a la figure du Colonel Chabert, ce soldat d'Eylau, imaginé par Balzac, donné mort sur le champ de bataille et qui plusieurs années plus tard, revient chez lui, et dont personne ne veut plus. Une figure qui hante Jean-Paul Kauffmann, qui sait ce qu'est revenir après plusieurs années d'absence.

    Enfin la bataille, et les charges des dragons et des cuirassiers de Grouchy, d'Hautpoul, de Murat et enfin Ney,  arrivé sur le tardqui emporte la décision et épargne à l'Empereur sa première défaite.

  • A la découverte des grands ports du monde

    Je le cherchais depuis plusieurs mois. Il est reparu. Une invitation au voyage avec Tintin : Saint-Nazaire, Antwerpen, Oostende, Akureyri, Le Havre, La Rochelle, Marseille, Matadi, Port-Saïd, Djibouti, Chicago, New-York, Callao, Haïfa, Shanghaï... des années 3O aux années 60, l'âge d'or de la marine.

    Une très belle réussite : vignette des albums de , photos, encadrés et textes par les spécialistes de Ouest France, du journal Le Marin (une filiale du premier) et de quelques tintinophiles avertis des questions maritimes.

    A ne pas manquer!