Saint Petersbourg - Jour 2
Matinée consacrée au musée de l'Ermitage. Nous avions réservé via Internet une visite gidée de trois heures avec coupe fil avec un guide francophone. Rendez vous à la colonne Alexandre face au musée. Nous y retrouvons sans difficulté notre guide, sibérienne, bon français, et la troisième personne attendue ne viendra pas. Visite du musée intéressante centrée sur l'histoire du Palais et de ses occupants. Il fallait avoir révisé sa dynastie des Alexandre, Nicolas...
Beaucoup d'or, de marbre, quelques belles pièces, et une foule croissante au fil de la matinée, beaucoup de chinois, on se bouscule et surtout la manie de tout prendre en photos, les tableaux et surtout soi devant les tableaux, c'est horipiilant, à se demander comment étaient les visites avant le portable et surtout que font ils de toutes ces photos une fois de retour au pays?
j'avais l'idée que l'Ermitage était un musée avec beaucoup d'oeuvres impressionnistes, c'est à moitié vrai, elles sont désormais au musée de l'état-major, de l'autre coté de la Place Alexandre.
Déjeuner de deux petits sandwichs au saumon et d'une tartelette au cassis au café du musée, facilement accessible puis embarquement pour Peterhof, le palais d'été de Pierre le Grand. Seulement ces jardins. A l'arrivée on aperçoit l'ile de Cronstadt, base de sous-marins et épicentre de la révolte des marins contre la dictature bolchévique en 1921.
On vient ici surtout pour les jardins à l'anglaise et à la française qui entourent le château et pour les cascades. Là encore festival de selfies. Beaucoup de russes venus en famille, c'est samedi et il y a du bon air. Les cascades ou jets d'eau sur les statues doses à l'or fin ont beaucoup de succès, on souhaite à tous ces russes d'aller un jour à Versailles pour les grandes eaux.
Retour en ville.
J'apprends sur le bateau le décès subit d'un bénévole du Festival de La Chaise-Dieu avec lequel j'ai "travaillé" plusieurs années. Une grande perte pour ses proches et pour le festival. On ne sait ni le jour ni l'heure.
Petit Goûter au café littéraire à la table de Pouchkine ou celle de Dotstoiewski. Il y a des russes du sud qui dinent à grand renfort de vin et de vodka...Ambiance peu littéraire.
Diner à Little Italy, servi par un marocain d'Agadir qui a trouvé ce travail depuis trois jours et qui a quitté sa mère célibataire il y a deux ans pour l'aider.
Retour à l'hôtel après 15 km de marche aujourd'hui.