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Cas@d€i - Page 93

  • Tokio hotel

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    Mardi matin. Neuf heures, quel est ce rassemblement? Le concert n'a lieu que mercredi 14 avril au soir mais ils sont déjà là, ils ont passé la nuit sur les marches du Palais omnisport de Bercy, dans des couvertures...

    Ils? Les fans du groupe allemand "Tokio hotel" qui se produit en france à la suite de la sortie de son nouvel album "humanoïde" : http://www.bercy.fr/programme/concert/1129/Tokio_Hotel .  Deux jours à passer ensemble, deux jours de rassemblement pour une sorte de communion.

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    Ce ne sont pas encore les vacances de printemps à Paris mais manifestement, pour ces jeunes, il n'y a pas plus important que d'être ensemble avant de vivre ce concert qui sera sans doute inoubliable... pour eux. Renseignement pris, la file d'attente pour les meilleures places commence ce soir pour demain soir, en attendant, ils écoutent le groupe sur leurs portables...
  • Assemblée générale du Festival de La Chaise-Dieu

    AG LCD 001.jpgCe samedi matin 10 avril, le beau temps était de la partie pour cette assemblée générale ordinaire de l'Association culturelle de La Chaise-Dieu qui gère le festival de musique du même nom dont ce sera l'été prochain la 44ème édition : www.chaise-dieu.com

    Cette première assemblée générale présidée par Jacques Barrot s'est en apparence déroulée dans la plus grande sérénité, sans aucun nuage. Les comptes rendus des trois assemblées générales plutôt houleuses de l'an dernier ont été aprouvés à l'unanimité et il en a été de même du rapport moral et du rapport financier pour 2009.

    Le bilan du festival 2009 et le progdramme du festival 2010 présentés par Jean-Michel Mathé ont été vivement applaudis par l'ensemble des participants. L'été prochain sera inauguré l'auditorium Georges Cziffra dans les écuries rénovées de l'Abbaye

    Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes et semble aller dans le sens souhaité par le Maire Pascal Perrin qui a appelé dans son intervention à la mobilisation de toutes les bonnes volontés dans la bonne entente au service du rayonnement de La Chaise-Dieu.

    Il fallait aussi élire 14 administrateurs. Et là dans le silence, les divisions de l'association sont réapparues au grand jour, implicites mais bien réelles. 30 candidats pour 14 postes. Pas de campagne, pas de programme, pas de bataille d'idées, tout se joue sur de supposées affiliations à tel ou tel, le bouche à oreille...

    L'année prochaine devrait se tenir une assemblée générale extraordinaire pour adopter de nouveaux statuts. Ces statuts qui ont mis le feu aux poudres l'an dernier. Une commission y  travaille depuis un an. Il faut espérer qu'un travail sérieux et constructif sera effectué afin de doter cette association qui gère tout de même un budget de près de deux millions d'euros d'institutions solides.

  • Le néant

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    Pâques à Berlin - Oster in Berlin Trois jours à arpenter la ville à pied pour essayer d'en appréhender le présent et l'histoire omniprésente dans cette ville reconstruite.
    Le plus impressionnnant est sans doute le Jüdisches Museum, une oeuvre architecturale majeure due à Daniel Libeskind pour un musée qui retrace l'histoire de la présence juive en Allemagne.
    L'extérieur un batiment sans fenêtre, sans étages, une double ligne brisée en zigzag.
    Au rez de chaussée deux couloirs se croisent, le premier symbolise la marche vers l'exil, le second, la marche vers l'extermination, le néant de l'holocaute.
    Plus on avance danc ce couloir plus il fait froid, en cette saison, et on débouche sur une salle vide, très haute, à l'intérieur d'une tour de béton d'où l'on aperçoit tout en haut une fente étroite qui laisse passer la lumière.

  • Pâques

    C'est le printemps, même s'il y a peu de soleil, tous les signes sont là. Le jardin du Luxembourg, dès potron minet lors du jogging ou en fin de soirée, est déjà un enchantement!

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  • Pour des agricultures écologiquement intensives

    griffon.jpgCe  n'est pas le premier livre que je chronique sur les questions agricoles. Sans doute que comme beaucoup de Français, j'ai une certaine nostalgie pour la chose rurale, j'aime par exemple aller au Salon de l'agriculture, je me rappelle lorsque tout gosse, j'allais quotidiennement acheter le lait frais chez le laitier à la ville, à la ferme des Baille en vacances à La Chaise-Dieu, j'ai beaucoup apprécié La vie moderne de Raymond Depardon... Mais, tout cela est terminé, l'agriculture est devenue une activité économique presque comme les autres qui fait l'objet de négociations commerciales internationales. Presque comme les autres, mais pas tout à fait.

    La question agricole, même si cette activité contribue peu au PIB de notre pays et emploie peu d'actifs, reste cruciale puisqu'il faudra bien nourrir une planète de neuf milliards d'habitants en 2050. Dans son ouvrage, Michel Griffon, qui est tout à la fois ingénieur du génie rural et économiste, montre bien les défis qui s'annoncent et il trace des pistes pour les affronter.

    Peu de pays demain seront en mesure d'assurer leur autosuffisance en matière agricole. Il faudra bien continuer de commercer. L'Asie en particulier ne sera pas autosuffisante. A l'inverse des territoires actuellement sous productifs comme l'Amérique latine, l'Ukraine, les plaines de Russie, sans parler de l'Afrique, offrent des potentialités importantes au regard de leurs populations. Et le changement climatique risque de changer la donne et la distribution géographique des avantages et des handicaps.

    Parallèlement, les contraintes environnementales sont de nature à freiner l'émergence d'une nouvelle révolution verte et risquent de limiter les rendements actuels si l'on veut limiter les gaz à effets de serre, réduire l'emploi des pesticides, préserver la ressource en eau, la biodiversité... Pour autant la généralisation de l'agriculture biologique ne permettrait pas de nourrir la planète et se traduirait pas des hausses de prix insupportables pour de très nombreuses populations. Il faut donc trouver des solutions intermdiaires, en particulier du côté de l'agriculture "raisonnée".

    Michel Griffon esquisse des pistes pour les pays en développement qui sont assez convaincantes, l'importance du retard à combler met ces solutions à portée de main pour peu que la gouvernace agricole se mette en place. Pour la réforme de l'agriculture européenne, la PAC, il est un peu moins convaincant, il y a en effet tout à inventer pour construire ou reconstruire une agriculture qui soit à la fois efficace, respectueuse de l'envionnement et rémunératrice pour les producteurs.

    Quoi qu'il en soit un ouvrage stimulant.

    PS : Francis Marmande a signé un excelllent article dans le Monde d'hier sur Charlie Haden, nous voilà rassuré (cf. chronique précédente "Marmandises")

  • Marmandises

    francis_marmande.jpgCe lundi 29 mars le journal Le Monde change. Encore une nouvelle formule. Le Monde devient une marque globale! Et à cette occasion les chroniques de Francis Marmande disparaissent. Le mercredi redeviendra un jour ordinaire.

    Mercredi dernier Francis Marmande nous a donné une dernière marmandise : http://abonnes.lemonde.fr/opinions/article/2010/03/23/et-la-vie-continue-par-francis-marmande_1323241_3232.html bien dans sa manière.

    Est ce lui qui a décidé de mettre fin à cet exercice hebdomadaire engagé le 27 janvier 2005 à l'occasion, déjà, d'une nouvelle formule. Est-ce le Journal? Aucune explication dans l'édition du 28-29 mars qui présente les innovations de la future formule. Pas d'au revoir, ni de remerciements. As usual...

    Espérons que l'on pourra retrouver Francis Marmande, ici ou là, nous parler de littérature, de jazz, de tauromachie, de flamenco, de rugby de la vie. 

    Il y a toujours des pépites chez Marmande, des éclairs de génie, des exagérations, de la mauvaise foi, de l'impertinence, jamais de langue de bois, de prêt à penser, toujours beaucoup d'élégance. Une écriture réjouissante.

    Francis Marmande, mine de rien, nous laisse dans sa dernière livraison une sorte de testament : toujours surestimer le lecteur...

    That's all folks, c'est fini... c'est bien dommage.

  • L'âge de la peur

    peur.jpgCe petit livre de 150 pages rassemble des chroniques publiées par le Philosophe Dominique Lecourt dans le journal La Croix depuis 2003 sur le thème général de l'éthique, de la science et de la société. Chaque chronique compte moins de 4000 signes ce qui oblige l'auteur à aller à l'essentiel sans encombrer le lecteur de disgressions inutiles et fastidieuses. On ne s'ennuie pas le moins du monde avec cet ouvrage très abordable.

    Publié par La Croix, ce n'est pas pour autant de la philosophie chrétienne, Dominique Lecourt le précise dans sa préface, s'il a bien  cru dans son jeune âge scolaire être croyant, il ne croit plus l'être et il se réclame d'un rationalisme ferme et ouvert.

    Avec Dominique Lecourt, on revient ainsi sur les thèmes qui font l'actualité de ces dernières années : OGM, nanotechnologies, réchauffement climatique, trous noirs, robotique, greffes de visage, créationnisme, clonage...

    Le constat général c'est la montée en puissance du principe de précaution, la décadence de l'idée de progrès : la science est désormais percue comme une source de danger, la peur devient un sentiment dominant et nous nous voyons condamnés à devenir des spectateurs de l'inévitable.

    La lecture de ces chroniques nous invite à nous ressaisir, à maîtriser nos peurs afin de conjurer le pire pour faire advenir le meilleur.

    L'auteur ne le précise pas mais ce nous me semble concerner avant tout les européens. Les chinois, les indiens, les brésiliens ont foi en l'avenir alors que nous, européens, nous déchirons sur l'accessoire,  et abordons l'avenir sans envie, à reculons.

  • Les régionales à La Chaise-Dieu

    Il y a eu un petit sursaut démocratique ce dimanche à La Chaise-Dieu. 327 votants sur 625 inscrits soit un taux de participation de 52,3 %. 50 votants de plus donc.

    La liste d'Alain Marleix (Majorité présidentielle) totalise 158 voix et coiffe sur le poteau celle de René Souchon (PS, Europe-écologie, Front de gauche) qui recueille 149 voix. Il y a 20 bulletins nuls contre 10 au premier tour.  En termes de suffrages exprimés, La liste Marleix obtient 51,5 % des voix et celle de Souchon 48,5 %.

    Au premier tour les listes de gauche (Souchon, Bouchardy, Chassaigne, Laffont et Savre) totalisaient 122 voix et celles de droite (Marleix et Fauvet) 125 voix, la liste du Modem (Fanget), qui n'a donné aucune consigne de vote entre les deux tours, 20 voix.

    Le petit sursaut démocratique a donc sans doute légèrement profité à la droite qui reste ainsi, de peu, majoritaire, comme dans la plupart des communes rurales de la Haute-Loire.

    En 2004, la liste conduite par Giscard d'Estaing avait obtenu à La Chaise-Dieu 59,5 % des voix et celle de Bonte 40,5 % mais la participation était alors de 58,7 %.

    Sauf erreur, il n'y aura pas, comme dans la précédente assemblée, de conseiller régional issu du Plateau de La Chaise-Dieu pour y défendre ce territoire. il faudra donc plaider en sa faveur en amont...

     

  • La démocratie au quotidien

    Entre les deux tours des élections régionales, il y avait ce jeudi 18 mars réunion du conseil municipal à La Chaise-Dieu. Ces réunions se tiennent sous le regard des anciens maires. Pascal Perrin, élu maire en 2008, compte en effet dans son conseil municipal son prédécesseur Robert Flauraud, actuel conseiller général, et son ante-prédecesseur, Michel Communal, aujourd'hui adjoint chargé des finances. Une illustration du changement dans la continuité. Enfin, un tableau, rappelle aux élus et au public (six personnes ce soir là) la liste des maires successifs de La chaise-Dieu depuis la Révolution.

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    L'urgence qui justifiait cette réunion, c'était la gestion du village de vacances de la Tour  : http://www.giteschaisedieu.com/, près du plan d'eau de La Chaise-Dieu. Depuis le retrait de VVF fin 2008, le village d'environ 250 lits, propriété de la commune, est géré par un particulier, Fabrice De Courson, aux termes d'un contrat de deux ans qui n'offre pas de perspectives suffisantes pour que les investissements qui sont nécessaires soient engagés (portes ouvertes ce dimanche 21 mars).

    Après en avoir délibéré, la commune a donc décidé d'engager une procédure de délégation de service public afin d'affermer pour une durée de 12 à 18 ou 20 ans, à négocier, la gestion du village. Les candidats à la gestion seront invités à déposer leur offre très prochainement. Les seules conditions précises pour le moment semblent être d'ouvrir le village toute l'année et de moderniser les installations de chauffage ainsi que l'isolation des batiments. La négociation définira les autres modalités de la délégation de gestion, tarifs des prestations, redevance due à la commune, éventuel intéressement de la commune aux résultats... Si tout se passe bien l'attributaire pourrait être désigné d'ici quatre mois.

    La délégation de service public, les élus de La Chaise-Dieu en sont devenus des experts. La procédure vient d'être engagée pour la réalissation d'un réseau de chaleur au bois, elle est pratiquée depuis lontemps pour la gestion de l'eau avec la Lyonnaise des eaux, et on découvrira en séance qu'il faudrait sans doute y recourir pour gérer les huttes implantées au camping municipal.

    Passé ce gros morceau et le renouvellement d'une convention d'occupation par une association du 1er étage de la gare on en vint aux questions diverses. Les sujets ne manquent pas. Aucune décison formelle sur ces points mais un échange d'information qui permet de formuler des orientations, de préparer les décisions de demain, d'alerter sur telle ou telle affaire. Stationnement des poids lourds sur la commune, nécessité de créer un réseau d'assistantes maternelles, fleurissement des entrées de ville, fusion des syndicats mixtes ferroviaires, frais de fonctionnement de l'auditorium en cours de construction, permis de construire en instance, évolution des impôts locaux, stationnement sur la place de la fontaine l'été, barrières de dégel, Amicale laïque...

    Tout cela se passe dans un climat serein ou chacun peut s'exprimer, est écouté par les autres, le maire dirige les débats avec calme, pédagogie, rappelle les contraintes budgétaires, recherche visiblement le consensus.

    Un bel exemple de démocratie vivante, de proximité, à l'écoute des citoyens.

  • Place

    C'est un petit village auvergnat. Au milieu de la place, une fontaine, et tout autour, au rez de chaussée de maisons en pierre du XVI° siècle, un petit casino, des bars avec terrasse, des magasins de souvenir et, malgré cette vocation commerciale ou peut-être du fait de cette vocation, pas une seule voiture en stationnement. Elles ne font que passer...

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    C'est la place de la Gayme à Besse en Chandesse, qui, comme Salers dans le Cantal, montre que l'éloignement des voitures du centre du bourg accroit son attractivité et ne nuit pas au contraire aux activités commerciales. Un exemple à méditer pour beaucoup de communes rurales.