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Art - Page 4

  • La collection d'oeuvres d'art de Marin Karmitz à La Maison Rouge

    La Maison Rouge est une espace d'exposition d'art contemporain sis dans une ancienne usine au 10 Bd de la Bastille à Paris.

    Cet espace géré par une fondation privée fondée par Antoine de Galbert fermera ses portes en septembre 2018 pour réorienter ses activités sous d'autres formes.

    Il est donc temps d'y aller, et si possible avant le 21 janvier, dernier jour de l'exposition en cours intitulée Etranger Résident, une exposition mise en scène par Marin Karmitz, l"homme de cinéma, créateur du réseau MK2, qui y présente sa collection personnelle d'oeuvres d'art, essentiellement des photos noir et blanc mais aussi des sculptures précolombiennes, des installations, des vidéos...

    L'exposition reflète les choix de Marin Karmitz collectionneur, on y trouve donc surtout des oeuvres du XX siècle, relatives à l'Europe, à la Pologne, à la Shoah, à la situation des juifs, à New-York.

    L'ensemble est sombre et grave, comme le siècle dont les oeuvres sont issues.

    Et paradoxalement, c'est réjouissant.

  • Ex Libris

    Plus de trois heures de film! Mais on ne le regrette pas. Frederick Wiseman, 87 ans, qui nous avait déjà donné National Gallery,  a fait un chef d'oeuvre en allant filmer les 93 sites de La NYPL, la New-York Public Library.

    Le film cite une architecte néerlandaise qui explique qu'aujourd'hui dans une bibliothèque publique le plus important ce ne sont pas les livres, on peut même en concevoir sans livre, le plus important c'est le partage, l'accès à la culture pour tous, les minorités, les illettrés, les sans-abris, les sourds, les aveugles, les seniors, les enfants, les collectionneurs, les archivistes, les savants, les chercheurs, les artistes, les publicitaires, à la recherche de connaissances, d'archives, d'estampes, de photos, de musique, de cours de danse, de débats, de rencontres tout simplement.

    Le film s'attarde sur les activités mais aussi sur les publics, les personnels, les administrateurs qui débattent à l'infini sur les priorités que doit s'assigner la NYPL, l'arbitrage entre les différents programmes, la nécessité de combler le digital divide, de trouver le public des relégués, des adolescents, de trouver des financements privés en complément de ceux de la ville.

    On sens une grande fierté chez ces personnes, avec raison sans aucun doute. Fierté de la mission accomplie, fierté de l'engagement. L'une des salariés dit d'ailleurs : on écoute ceux qui s'engagent.

    Dans une interview, Frédrick Wiseman a déclaré à propos du tournage de son documentaire : j'ai trouvé rafraichissant de tomber sur un groupe de personnes qui sont réellement attachées à leur travail et qui essaient de bien le faire.

    C'est ce qu'on aimerait dire de tous les lieux de travail...

    https://youtu.be/Qbj5J4XZkc8

  • La vie parisienne

    Une belle réussite que cette opérette d'Offenbach au Grand théâtre de Bordeaux en ouverture de la saison, vue mardi dernier.

    Bien sût, c'est une petit clin d'oeil à l'arrivée de la LGV, Bordeaux n'est plus qu'à 2heures 04 de Paris, et n'a jamais été aussi près de la vie parisienne à moins que ce ne soit désormais le contraire.

    Tout le grand théâtre était mobilisé, : l'orchestre, le ballet, le choeur sur une scène qui s'est révélée un petit peu petite. Faudra -t-il aller jouer à l'Arena de FLoirac? Marc Minkowski, tout en mouvement a été parfait même si on a du mal comprendre comment ses musiciens arrivent à comprendre sa gestuelle peu ordinaire.

    La mise en scène était parfaite surtout du rythme c'est essentiel pour ce spectacle. et du contemporain avec beaucoup de clins d'oeil. Des hipsters et des personnages que l'on pouvait s'amuser à reconnaitre, Mme de Fontenay, Liliane Bettencourt, Sonia Rykiel, Mireille d'Arc dans le grand blond, Karl Lagerfeld... la costumière s'est sans doute bien amusée.

  • Saint Petersbourg - Jour 5

    Aujourd'hui alternance de grosses averses et de belles éclaircies mais le temps est frais.

    L'objectif est l'ile de Vassilevski c'est une ile qui est enserrée dans le delta de la Neva. Cela fait plusieurs jours qu'on la voit caractérisée par ses deux colonnes rostrales rouges surmontées d'une sorte de phare. Des colonnes qui nous rappellent bien sûr celles de la place des quinconces à Bordeaux.

    C'est peut-être une des raisons qui ont amené Bordeaux et Saint Petersbourg a signer un accord de coopération en 1992 mais malheureusement cet accord est peu actif. C'est un bordelais qui vous le dit.

    Mais avant la traversée de la Neva un petit café serré au Zoom café dans la rue Gorokhovaya. Un café très sympa,on dirait une boutique de fleurs de l'extérieur avec beaucoup de jouets d'enfants, très cosy et une exposition d'un finlandaise  qui raconte ce qu'elle appelle des expériences du monde.

    Elle repère sur Internet des histoires de vie puis elle va sur place enquêter et photographier les lieux et en fait une exposition, en l'espèce celle d'une jeune fille dans un bidonville de Bangok qui explique que son père la bat tous les jours, qu'elle fait toutes les tâches ménagères et que son frère à lui de l'argent de poche pour s'acheter des cigarettes mais que pourtant elle aime ses parents.

    Puis petite visite dans la grand magasin Au pont rouge, genre Le bon marché à Paris.

    L'ile de Vassilevski est remarquable à plus d'un titre. Elle abrite le magnifique édifice de l'Académie des beaux arts en bord de Neva derrière un débarcadère encadré de deux sphinx ramènes d'Egypte. Mais aussi le Palais de Menchikov, l'éminence grise de Pierre le Grand, un fils de pâtissier qui lui apporta sa seconde femme Catherine, en fit à la mort de son tsar l'impératrice Catherine I, pour devenir lui-même prince sérénissime, le vrai maître de Saint Petersbourg, marier sa fille au futur Pierre II qui excédé par sa tutelle le fera arrêter et exiler au fin fond de la Sibérie.

    Se trouve aussi sur cette ile, entourée de verdure au point qu'on se plait à se croire un petit peu à Cambridge l'université de Saint Petersbourg et ses briques rouges. Des noms illustres y sont attachés : Pavlov, Lomonossov, Sakharov (photo) dont la statue les mains derrière le dos suggère bien ce que fut son sort. 

    Faute de trouver le restaurant espéré, fermé, déjeuner dans un self russe : choux en salade et soupe à la tomate.

    Retour par le pont de la Trinité puis la nouvelle Hollande, également en briques rouges et en travaux pour devenir un centre culturel un peu alternatif, on est en Russie... puis la MoÏka, on retrouve des chemins devenus familiers.

    Passage à l'hôtel puis diner de nouveau à l'USSR Café près de Nevski prospect après de petits achats de thé et de chocolat au café  Elisseiev.

     17,5 km aujourd'hui.

  • Saint Petersbourg Jour 4

    Aujourd'hui visite du quartier de Saint Nicolas. Il y a une église orthodoxe de style baroque russe entourée d'un beau jardin qui faisait ce matin l'objet de toutes les attentions d'un groupe de jeunes gens sans doute volontaires désignés d'office. Dans ce quartier calme, les autocars déversent simplement les touristes à l'église mais ces derniers ne déambulent pas comme ailleurs. Dans le quartier également un immense marché en réfection et le théâtre Mariinski également en travaux, tout le quartier en fait est en rénovation. 

    Déjeuner dans un endroit intime, le Crocodile rue Galernaia au numéro 18 à quelques pas de la Neva pas très loin d'une très belle allée plantée d'arbres, il y a finalement beaucoup d'espaces verts dans cette ville.

    Au retour, on passe par la rue bolchaimorskaia le long de la Moïka, une rue élégante habitée autrefois par de riches hommes d'affaires et donc des hôtels particuliers de qualité de style néo classique et art nouveau. un peu plus loin la maison ou vécut enfant Nabokov.

    Puis à deux pas la place Sennaya, une place populaire, autrefois marché aux grains, ou l'on voit j'allais dire enfin la population locale qui s'affaire à la sortie des trois stations de métro, on y trouve de petits marchés des vendeurs de fruits et légumes ambulants  mais il se met à pleuvoir à verse . Retour à l'hôtel.

    Petite sieste

    Puis sortie pour aller déguster une crêpe dans un bar de style USSR mobilier, décor musique et enfin diner au Foliet sur le bord de de Fontanka à côté de notre hôtel. C'est plus chic que nos habitudes récentes, meilleur mais plus cher et plus impersonnel, j'ai préféré nos petites restaurants de quartier sans ambition précédents.

    De nouvelles averses pendant le diner et à la sortie retour du soleil qui permet la photo en une.

    14 km  seulement aujourd'hui

  • Saint Petersbourg - Jour 3

    Il a plu cette nuit et ce matin départ sous la pluie en maugréant et puis par miracle les éclaircies l'ont emporté. Au lieu d'aller visiter le musée russe on est allé de l'autre côté de la Neva en empruntant le pont de la trinité et ses drapeaux aux couleurs de la coupe de la fédération organisée par la FIFA, c'est du foot. Le foot qui au passage a installé une fan zone près de l'église de Saint sauveur sur le sang, c'est d'un délicat.

    La forteresse Pierre et Paul est à l'origine de la ville construite par Pierre le Grand. On est un peu comme dans la citadelle de Blaye des bâtiments espacés consacrés aux garnisons, au stockage des munitions... mais il y aussi la cathédrale Pierre et Paul, dans laquelle sont inhumés les empereurs de Russie y compris depuis peu les restes de Nicolas II et sa famille exécutés par les bolcheviks.

    Et surtout des prisons. Dès sa fondation, l'endroit a été utilisé pour emprisonner et torturer les opposants au régime tsariste à commencer  par Pierre le Grand qui y enferma et mis à mort son propre fils Alexis accusé de complot contre l'Etat Russe. Cette vocation ne cessa jamais. Dostoiewsky y fut emprisonné et les communistes utilisèrent aussi les geôles de la forteresse.

    L'endroit serait calme car sans voiture s'il n'y avait la ronde des hélicoptères qui décollent et atterrissent pas loin pour faire des tours de ville touristiques en 10 mn. et les inévitables rabatteurs de croisières fluviales avec leurs haut-parleurs. De façon générale on a le sentiment que donner des autres aujourd'hui des conseils ou des invitations par haut parleur est resté un trait culturel hérité de l'URSS.

    On peut faire le tour des remparts et il y a une plage.

    On est allé déjeuner un peu à l'écart de deux pizzas végétariennes par défaut dans un restaurant dont on a découvert à la fin qu'il était japonais et était bien celui que l'on cherchait...

    Au retour on admire un grand trois mâts et on file tranquille par les Jardins d'été, c'est dimanche, il y a beaucoup de monde et même des couples de mariés qui font des photos puis la Moyka et le charmant jardin très bien restauré de Mikhaïlovsky

    Retour à l'hôtel sous quelques gouttes, sieste bien tardive puis de nouveau dehors pour le restau végétarien d'à côté où l'on mange à deux pour 7,5 euros! La vie peu ne pas être chère.

    15,6 km aujourd'hui

  • Saint Petersbourg - Jour 2

    Matinée consacrée au musée de l'Ermitage. Nous avions réservé via Internet une visite gidée de trois heures avec coupe fil avec un guide francophone. Rendez vous à la colonne Alexandre face au musée. Nous y retrouvons sans difficulté notre guide, sibérienne, bon français, et la troisième personne attendue ne viendra pas. Visite du musée intéressante centrée sur l'histoire du Palais et de ses occupants. Il fallait avoir révisé sa dynastie des Alexandre, Nicolas...

    Beaucoup d'or, de marbre, quelques belles pièces, et une foule croissante au fil de la matinée, beaucoup de chinois, on se bouscule et surtout la manie de tout prendre en photos, les tableaux et surtout soi devant les tableaux, c'est horipiilant, à se demander comment étaient les visites avant le portable et surtout que font ils de toutes ces photos une fois de retour au pays?

    j'avais l'idée que l'Ermitage était un musée avec beaucoup d'oeuvres impressionnistes, c'est à moitié vrai, elles sont désormais au musée de l'état-major, de l'autre coté de la Place Alexandre.

    Déjeuner de deux petits sandwichs au saumon et d'une tartelette au cassis au café du musée, facilement accessible puis embarquement pour Peterhof, le palais d'été de Pierre le Grand. Seulement ces jardins. A l'arrivée on aperçoit l'ile de Cronstadt, base de sous-marins et épicentre de la révolte des marins contre la dictature bolchévique en 1921. 

    On vient ici surtout pour les jardins à l'anglaise et à la française qui entourent le château et pour les cascades. Là encore festival de selfies. Beaucoup de russes venus en famille, c'est samedi et il y a du bon air. Les cascades ou jets d'eau sur les statues doses à l'or fin ont beaucoup de succès, on souhaite à tous ces russes d'aller un jour à Versailles pour les grandes eaux.

    Retour en ville. 

    J'apprends sur le bateau le décès subit d'un bénévole du Festival de La Chaise-Dieu avec lequel j'ai "travaillé" plusieurs années. Une grande perte pour ses proches et pour le festival. On ne sait ni le jour ni l'heure.

    Petit Goûter au café littéraire à la table de Pouchkine ou celle de Dotstoiewski. Il  y a des russes du sud qui dinent à grand renfort de vin et de vodka...Ambiance peu littéraire.

    Diner à Little Italy, servi par un marocain d'Agadir qui a trouvé ce travail depuis trois jours et qui a quitté sa mère célibataire il y a deux ans pour l'aider.

    Retour à l'hôtel après 15 km de marche aujourd'hui.

  • Saint Petersbourg - Jour 1

    Arrivée hier soir à 22h30 heure locale. La Russie reste la Russie. Nous prenons un chauffeur de taxi qui attend les voyageurs à la sortie de l'aéroport, ils ont des badges "Official Taxi", on s'assure du prix de la course pour l'hôtel à 2000 roubles et on se retrouve dans une voiture ordinaire, une Kia, sans panonceau de taxi, sur un parking de voyageurs ordinaire et pour sortir du parc de stationnement le chauffeur attend que quelqu'un sorte pour lui emboîter le pas afin de sortir avant que la barrière retombe sous le regard indulgent des agents en uniforme... La course s'avère au compteur du GPS du "taxi" à 2500 roubles, soit environ 37 euros pour parcourir de nuit les 25 km requis.

    Nous avions choisi l'hôtel Astéria sur le canal Fontanka à moins d'un km de Nevski Prospekt. C'est l'hôtel auquel a recours Arts et Vie notre voyagiste habituel. Etau petit déjeuner on aperçoit un groupe Arts et Vie en partance pour la journée... Un groupe de vielle personnes évidemment, on ne se voit pas... A l'hôtel, c'est encore un peu l'URSS. Pas de lampe de chevet, le mobilier est bas de gamme mais la salle de bain est confortable. Au petit déjeuner pas de vrai jus de fruit, pas de croissant et de la margarine en lieu et place du beurre.

    Aujourd'hui 16 km à pied. Toute la perspective Nevski, la cathédrale Saint Isaac, les quais de la Neva, les jardins d'été,  la cathédrale Saint Sauveur sur le sang versé et le canal de la Moyka. Bref une vue d'ensemble. L'ensemble est homogène à part les quelques églises à bulbes bariolées qui font tâche russe dans ce décor classique aux couleurs chatoyantes. Pas trop de traces d'architecture stalinienne dans cet ensemble. Derrière les façades des cours souvent mal entretenues qui servent de parking.Les gouttières des immeubles ont un très grand diamètre et se déversent directement sur les trottoirs.

    A la cathédrale Notre Dame de Kazan, qui est réputée avoir sauvé Moscou des polonais en 1612, les russes font la queue pour toucher une icône de ladite Notre Dame, fichu sur la tête pour les femmes. Il y a aussi le tombeau du Maréchal Koutouzov celui qui fit reculer Napoléon lors de la campagne de Russie.

    Quelques étapes gourmandes au café Elisseiv, au RdC de l'Hotel d'Angleterre et le soir dans un petit resta vegan bien sympa.

    Il y a eu de belles éclaircies et d'après la météo ce seront les seules que nous aurons. La fraicheur est là. 

    Pas de visites aujourd'hui, que de la marche, la ville est bruyante, le roulage des voitures s'entend beaucoup plus que chez nous. Le piéton russe est discipliné au feu rouge même s'il n'y pas de voiture, peu de vélos, la voiture est reine, beaucoup de passage souterrain pour les piétons...

    Demain l'Ermitage...

  • Bistrot!

    Une petite mais très belle exposition à la Cité du Vin sur le thème du bistrot. L'exposition convoque la peinture du XVIII à nos jours bien sûr mais aussi la littérature (Baudelaire, Verlaine...), le Cinéma (Nouvelle vague), la chanson...

    C'est tout de même un peu trop franco-français et il manque une évocation des café célèbres du monde entier maus c'est tout de même très bien fait et fort sympathique.

     

    Venez à Bordeaux ou achetez le très beau catalogue!

  • L'hiver de la culture

    Ce livre est paru en 2011 et n'est donc pas d'actualité mais un de mes amis dont la fille travaille chez Flammarion me l'a prêté, l'occasion de lire un ouvrage qui a fait à l'époque polémique.

    Jean Clair a une biographie qui fait autorité : conservateur des musées de France, au Musée d'art moderne, au Centre Pompidou, au Musée Picasso, il a aussi dirigé la Biennale de Venise, organisé des expositions internationales et écrit de nombreux essais sur l'art.

    Ici, c'est un cri, une dénonciation, une colère qui s'expriment tout au long de l'ouvrage. Inutile de résumer, il faut lire cette écriture ardente, belle, d'un homme déçu, sans doute aigri, qu'on accusera volontiers de ne regarder qu'en arrière, jamais devant, une nostalgie destructrice, sans aucune perspective, une vision réactionnaire sans appel.

    Le propos est brillant, argumenté, cultivé, assorti de nombreuses illustrations et citations, érudit à souhait.

    Jean Clair regrette que la culture se soit substituée au culte, que les oeuvres soient présentées hors du contexte qui les a vu naitre et qui justifiaient qu'elle fassent l'objet d'un culte. C'est l'idée même de musée qu'il conteste, notant que personne ne fait le signe de la croix devant une crucifixion dans un musée alors que c'est encore parfois le cas dans une église, surtout si elle est orthodoxe...

    La culture serait devenue et c'est un peu vrai un divertissement, une affaire de traders, un marché spéculatif ou l'Art occupe peu de place.

    L'art contemporain est vivement dénoncé mais c'est assez facile eu égard à ses excès "je pisse donc je pense"...

    Certes, mais que faire? L'auteur se complait à dénoncer mais ne formule aucune proposition pour remédier à la situation qu'il dénonce.

    Pour se faire je m'en vais lire l'ouvrage que Guillaume Cerutti vient de faire paraitre La politique culturelle, un enjeu du XXIème siècle, 20 propositions.