Evento/Magrez

Dimanche dernier, à Bordeaux, l'art contemporain était à l'honneur. C'était en effet la clôture de la deuxième biennale artitistique et urbaine, EVENTO 2011, confiée cette année par le maire Alain Juppé à Michelangelo Pistoletto, artisan de l'Arte povera, mais aussi l'inauguration de l'Institut Bernard Magrez.

Le final d'EVENTO se tenait à la cité du Grand Parc (photo), rebaptisé pour l'occasion Central Parc (L'Amérique n'est jamais loin dans l'imaginaire des artistes). L'ambiance était sympathique, festive, ce que l'on y a vu tenait davantage de la kermesse bon enfant que de l'art contemporain mais l'essentiel était de participer ce qui semble avoir été réussi. Mais est ce de l'art que de tisser des "tapis volants" avec des barrières de chantier en plastique (aux pieds de Pistoletto sur la photo). Pour être juste, il y a eu d'autres manifestations au Marché des douves par exemple, une belle exposition au Musée d'Aquitaine sur le passé colonial de Bordeaux... L'essentiel est qu'il parait que les milieux artistiques bordelais écartés de la première édition étaient satisfaits, on le serait à moins, EVENTO 2011 ayant mobilisé 4,3 M€.
Pour rencontrer l'art contemporain, il fallait en fait se rendre à l'Hotel Labottière à l'Institut culturel Bernard Magrez qui ouvrait ses portes avec une exposition magnifique intitulée l'Etoffe du temps. D'abord l'hôtel, ancien pavillon de chasse au XVIII°siècle est magnifique dans un écrin de verdure avec des jardins à la française. Et les oeuvres contemporaines exposées aux côtés d'un Picasso et d'un Giacometti donnent réellement à réfléchir. A 75 ans, Bernard Magrez souhaite rendre la chance qu'il a eue dans sa carrière, mauvais élève à ses débuts, il a été apprenti dans une scierie, il possède rait près de 40 vignobles de renom. dans le bordelais et à l'étranger, beaucoup de travail, une volonté de fer et la capacité d'innover paient! Il se plait à dire qu'il est avec François Pinault, le seul patron français à savoir scier un arbre! Bernard Magrez ouvre aujourd'hui quatre écrins pour célébrer la culture, les beaux-arts, la musique, la littérature : le chateau Pape Clément (http://www.pape-clement.com/ il s'agit de Clément V),l e chateau La Tour Carnet (http://www.latour-carnet.com/, le Chateau Fombrauge (http://www.fombrauge.com/) et l'Hotel Labottière (http://www.institut-bernard-magrez.com/).

L'exposition l'étoffe du te"mps est à voir jusqu'au 15 janvier.


Ce week-end Bordeaux fête son fleuve. Jacques Chaban-Delmas aurait dit sa rivière. La rivière c'est la Garonne, le fleuve commencerait avec la Gironde, fruit de l'union de la Dordogne et de la Garonne au Bec d'Ambès en aval de Bordeaux.
A la Base sous-marine de Bordeaux, on peut voir une très belle exposition des photographies d'Agusti Centelles, photographe espagnol, catalan, né en 1909.




Portes ouvertes au Conseil régional d'Aquitaine sur le thème "fiers d'être aquitains". Au programme : dégustation de produits régionaux sur le parvis, un jeu de piste pour découvrir le siège du Conseil régional, une très bonne conférence d'Anne Marie Cocula.
