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Aquitaine - Page 9

  • Eloge de Bordeaux

    Eloge Bx 002.jpgC'est le titre d'une exposition fort agréable présentée par le Musée des beaux-arts de Bordeaux. 150 oeuvres rassemblées par Daniel Thierry et Sophie Shyler-Schröder. Peintures, gravures, dessins, livres, tous rassemblés autour de l'idée de Bordeaux par ce couple de mécènes dont la lignée remonte à une illustre famille hanséatique venue à Bordeaux, comme négociant au XVIIIéme siècle.

    Daniel Thierry, directeur général administrateur de GT finance, société de gestion de portefeuille sise à Paris, aurait constitué cette collection privée magnifique en moins de quinze ans. C'est sans aucun doute à son épouse Sophie Shyler-Shröder qu'il doit cette passion pour Bordeaux. La famille Shyler est en effet propriétaire depuis 1904 de Chateau Kirwan, domaine de 35 hectares situé à Cantenac Margaux, classé troisième grand cru des vins de Bordeaux.

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    Nombreuses vues de la ville de Bordeaux, des quais, des cartes de Bordeaux, une esquisse magnifique de la place louis XVI, datée de 1786, qui devait prendre la place du Chateau Tropeyte (Quinconces), plan du Grand théatre mais aussi scènes de la vie quotidienne, au droit de la rue du Couvent, sur le quai des Chartrons  et les toujours délicieuses caricatures de Georges de Sonneville (Les bons mardis ci-dessous) et puis pour s'aérer, quelques belles vues du vignoble et du Bassin d'Arcachon. Eloge Bx 003.jpg

    Et puis des vues des bateaux de guerre allemands sabotés dans le port de la lune dues à Charles Philippe en 1945 (cf.aussi chronique du 14 décembre 2009 sur l'opération frankton). Choses déjà vues et vraies découvertes. Un excellent moment!

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  • Commémoration de l'opération Frankton

    Le 12 décembre de chaque année Bordeaux commémore avec nos alliés britanniques l'Opération Frankton http://musee.delaresistance.free.fr/en%20ligne/dossiers/frankton/recit.html dite aussi coque de noix.

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    Du 7 au 12 décembre 1942, un commando de 10 hommes de l'armée britannique, largué par un sous-marin au large de Montalivet, remonte l'estuaire de la Gironde de nuit avec 5 kayaks, à la faveur  du courant. Dans la nuit du 11 au 12 décembre, il réussit à poser ses bombes sur les coques de six navires allemands. le 12 décembre au matin, les bombes aimantées explosent causant de graves dommages aux batîments. Cette opération a évité à l'époque le bombardement du port de Bordeaux et les pertes civiles qui s'en seraient suivies.

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    Dragueurs de mines allemands coulés, Charles Philippe, 1945, crayon et sanguine (au risque d'un certain anchronisme sans doute)

    Des 10 membres de ce commando, deux seulement regagnent leur pays, deux autres meurent noyés et six sont torturés puis fusillés par les nazis.

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    En ce dimanche froid et ensoleillé du 12 décembre 2009, nombreux ont été les bordelais qui se sont détournés de leur promenade sur les quais pour s'approcher des gerbes de fleurs déposées par les autorités françaises et britanniques face au Hangar 14. Et se souvenir de ces jeunes gens. C'est bien!

  • Piano à domicile

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    C'est sur ce piano, un Pleyel de 1920,  qu'Ivan Ilic www.ivancdg.com, pianiste américain d'origine serbe, donne des concerts à son domicile dans une vieille demeure près de la place Camille Julian à Bordeaux. Vendredi dernier, il interprétait Bach, une chaconne transcrite pour le piano par Brahms, puis sept études de Chopin transcrites ou recomposées par Léopold Godowski (1870-1938), pianiste américain d'origine polonaise ou plutôt balte.
    Particularité de ce concert suivi par une cinquantaine de personnes rassemblées par Bordeaux Accueille, toutes ces oeuvres étaient jouées de la seule main gauche, la main la plus maladroite! Une performance de virtuosité, que peu de ceux qui ne voyaient pas les mains du pianiste ont su déceler. Une épreuve de rigueur que de se donner cette contrainte de ne jouer que d'une seule main, un peu comme Georges Perec avec son roman La disparition écrit sans recourir à la lettre e.
    Ivan Ilic enregistre actuellement ces oeuvres. Un disque sortira après 2010 qui viendra s'ajouter à celui édité en 2008 consacré à Debussy.
    Excellente soirée qui s'est terminée avec nos hôtes autour d'un verre de Bordeaux et de patisseries allemandes.
    Pour participer à un concert à domicile et rencontrer Ivan Ilic laisser vos coordonnées sur son site.

  • VCUB/V3

    Le journal Sud-Ouest nous l'a révélé hier matin. Les vélos en libre service qui vont être mis en place fin février par la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB), via Keolis, le gestionnaire du réseau des bus et des tramways s'appelleront VCUB, qui s'écrira aussi V3!

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    Le III Reich avait inventé les V2 et perdu la bataille de Londres, il faut espérer que les V3 permettront de gagner la bataille contre le réchauffement climatique.

    Personnellement, quitte à donner un nom spécifique pour les Vélos en libre service de Bordeaux, j'aurai aimé Bicube, mais la marque est sans doute déjà déposée!

    Peu importe, la probabilité pour que l'on dise Vélib' dans le langage courant, comme l'on dit Frigidaire pour réfrigérateur ou Caddie pour charriot est élevée. L'intérêt de Velib' c'est que cela évoque la liberté...alors que CUB...

  • Evento Kiluanji

    Encore une pépite découverte à EVENTO, la biennale d'art contemporain de Bordeaux qui vient de s'achever. Le Grand Théatre était dévolu à l'Angola et plus particulièrement à Luanda, sa capitale, plus connue pour son scandale de l'Angolagate que pour ses créateurs.

    Dans le hall d'entrée on ne pouvait qu'être frappé par cette belle photo de Kia Hende Kiluanji, jeune photographe, né en 1979, mais aussi musicien, acteur. Le reste de l'exposition, assez inégale, donnait envie de mieux connaitre ce pays lusophone qui émerge enfin d'une guerre civile qui n'a que trop duré et que sa richesse en pétrole risque de faire renaître à tout instant...

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    Une excellente idée que celle d'associer à cette biennale un pays en développement, idée qu'on pourrait étendre aux villes jumelées avec Bordeaux.

  • Jacques Roubaud à Evento

    Evento, la première édition de la biennale d'art contemporain s'est achevée ce dimanche à Bordeaux. Les organisateurs sont satisfaits puisqu'ils ont annoncé la prochaine édition en 2011. Il y a eu le pire et le meilleur au cours de cette dizaine de jours. Parmi le meilleur, la découverte de Jacques Roubaud, venu à 77 ans, sous la tente-chapiteau d'Evento nous parler de la ville, sur le théme marcher méditer...

    roubaud.jpgJacques Roubaud est docteur en mathématique et en littérature, membre de l'Oulipo, l'ouvrage de littérature potentielle, comme Georges Perec ou Raymond Queneau. A l'invitation de Michaël Sheringham, son complice pour cette causerie à Evento, Jacques Roubaud en lisant quelques extraits de ses oeuvres nous a fait de lui un portrait très attachant qui invite à découvrir son oeuvre.

    Arrivé à Paris pendant la guerre à l'adolescence, il a tout de suite detesté cette ville et tout particulièrement ses automobilistes, mais il y est resté depuis et vit dans un appartement de 21 m2, d'où il peut quotidiennement partir marcher, soit selon un programme, soit à l'improviste, le plus souvent en passant par les librairies anglo-saxonnes Smith, Galignani ou Brentano's (qui vient malheureusement de fermer), soit par les librairies, toujours anglo-saxonnes, du quartier latin.

    En marchant, JR compose des poèmes, il a une prédilection pour les sonnets, poèmes qu'il ramène ensuite à la maison, pour les transcrire sur son écran et là soit il les jette soit il les garde... Avec l'âge, JR s'est aperçu qu'il lui devenait de plus en plus difficile de mémoriser un sonnet entier, d'où son attrait récent pour la poésie japonaise. Beaucoup plus courte, elle lui permet de continuer à pratiquer ce qu'il faut bien considérer comme une discipline : marcher, méditer, composer, transcrire et celà à Paris, ou à Londres ou à Tokyo.  Dans la capitale britannique, depuis plus de trente ans, il descend toujours au même hôtel pour aller, là aussi, de librairies en librairies. A Tokyo, il explore la ville toujours à pied en partant à chaque fois d'une des stations de métro de la ligne circulaire Yamanote qui délimite le centre de la capitale japonaise.

    Un bel esprit, indépendant, solitaire, attachant. Merci à EVENTO, pour ce moment de grâce.

  • Evento

    En ce samedi 10 octobre, au deuxième jour d'EVENTO http://evento2009.org/site/, la nouvelle biennale d'art contemporain concoctée pour 4,5 millions d'euros par le Maire de Bordeaux, Alain Juppé, et par son directeur artistique, Didier Faustino, la ferveur populaire n'avait pas encore atteint le FRAC Aquitaine.
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    Bordeaux, EVENTO, Faustino, cela rime et sent le sud mais, déjà vendredi soir, sur les quais de la Garonne, au pied de la place des Quinconces, les bordelais m'ont paru empreints d'une prudente réserve. Il faut dire que les oeuvres exposées avait de quoi laisser perplexe l'esprit le plus ouvert à l'art contemporain : des chaises posées sur une plaque de béton tournées vers le Pont de pierre, un haut parleur qui projette des bulles de savon, deux BMW amochés, une rampe de skate délaissée par les amateurs, une enseigne RESPUBLICA à belle allure, un semblant de barricade hétéroclite peinte couleur bronze. Tout cela est censé "interroger l'espace urbain...";  une retransmission d'opéra dont le son se mêlait à la musique de la Foire aux plaisirs... Heureusement, il y a eu le feu d'artifice, tout blanc, pour susciter un peu d'enthousiasme et la passerelle de bois de Kawamata qui offre des vues inédites sur le port et les colonnes rostrales de la place des Quinconces... et puis le kiosque de Democratia et ses slogans détournés de supporters des Girondins. Donc à part la passerelle rien qui puisse susciter une adhésion immédiate, un enthousiasme, une émotion nouvelle...
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    Samedi, peu de choses à voir au FRAC, comme d'habitude, l'occasion d'aller à pied ou à vélo à la Base sous-marine voir ce qu'y a fait Amos Gitai. Sur ce parcours, on se dit que c'eut été une bonne idée de faire des Bassins à flots le centre de ces deux premières journées d'EVENTO. L'occasion de faire redécouvrir aux bordelais un lieu aujourd'hui délaissé, en attente d'aménagement. Un parcours allant du CAPC, au FRAC puis à la Base sous-marine aurait été une initiative intéressante, l'occasion peut-être d'achever la piste cyclable qui s'interrompt sans raison à mi-parcours le long des bassins. On me répondra qu'il faut aller au devant du public, lui faire découvrir des formes d'art méconnues...
    Amos Gitaï présente à la base sous marine édifiée par les nazis des fragments de sa filmographie. On esquisse ainsi un voyage de Berlin à Jérusalem, de Tel Aviv à l'Italie... Une installation efficace, impressionante dans ce lieu symbole de la domination, de la barbarie, mais on en ressort frustré de n'avoir vu que des fragments, il aurait fallu imaginer la possibilité de voir les films en entier, assis, plonger vraiment au coeur de l'oeuvre du cinéaste israélien plutôt que l'effleurer seulement.
    Dimanche, beaucoup de monde au CAPC puis sur les quais. Le CAPC, ancien entrepôt de denrées coloniales, est un lieu formidable, l'exposition Insiders propose de "nouveaux modes d'appropriation de la ville" et un "recensement hétéroclite de matériaux culturels"... de belles photos, un bazar sympathique, on peut toucher, manipuler, réaliser sa chaise en bois, planter des clous, arroser des plantes, rêver d'habiter un beau bidonville ou une belle roulotte... Le café du CAPC est très sympathique et l'exposition de Chemetov assez intéressante.
    EVENTO n'est pas terminé, EVENTO va essaimer dans la ville, laissons le se déployer. Un de ses objectifs est atteint : les médias parlent de Bordeaux et Frédéric Mitterand a honoré de sa présence l'évènement culturel... un must!

  • Peau neuve pour la Gare de Bordeaux

    gare st jean 102.jpgLa grande halle de la gare Saint Jean à Bordeaux, édifiée de 1893 à 1898 par l'entreprise de constructions métalliques Daydé et Pillé sous la direction de Gustave Eiffel fait peau neuve en ce moment. A Paris, Daydé et Pillé ont notamment réalisé le Pont Mirabeau (1896) et le Grand Palais (1900). L'entreprise Daydé réalisera en 1905 le pont Bir Hakeim  (en photo les forgerons riveurs, de Gérard Laurent) et après bien d'autres ouvrages, comment ne pas le citer, le pont de Tancarville (1959)150005_paris_forgerons_pont_bir_hakeim.jpg

    Réseau ferré de France (RFF) à qui appartient aujourd'hui la gare édifiée par la Compagnie du Midi a en effet confié à l'entreprise Dumanois (http://www.dumanois-patrimoine.com/), des forgerons-riveteurs depuis 1905, le soin de restaurer les tympans nord et sud de cette belle halle, longtemps la plus grande d'Europe. Dumanois, va intervenir sur des pièces massives en fonte, remplacer des parties de toiture en zinc, effectuer des travaux de vitrage et de peinture.

    Le tympan nord arbore depuis quelques jours une magnifique teinte bleue. On ne sait s'il s'agit d'une couche protectrice ou de la couleur définitive, annonciatrice de l'arrivée de la ligne à grande vitesse LGV et du quartier d'affaire Euratlantique...

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  • Galères bordelaises

    En ce mois de septembre, toutes les fins de semaine, le pont d'Aquitaine est fermé jour et nuit pour des travaux de restauration et de prévention sur ses piles en béton. Tout le trafic de la rocade se reporte en conséquence sur les trois autres ponts de Bordeaux, le Pont de Pierre, le Pont Saint Jean et le Pont François Mitterand, tous trois situés en aval sur la Garonne; demain sur le Pont Bacalan-Bastide qui ne sera donc jamais un pont uniquement urbain quoi qu'on nous dise. Et pour les rejoindre, ce sont les boulevards et les quais de la Garonne qui sont engorgés toute la journée.
    Mieux vaut donc laisser sa voiture au garage et prendre le tram! Mais le tram a lui aussi ses ratés. Vendredi soir, il y a eu une première interruption du trafic sur la libne Pessac-Claveau et dimanche après-midi rebelote. Le tram qui nous devait nous mener de Pessac-centre aux Chartrons s'est arrêté à Talence à la station Peixotto, du nom de Charles Peixotto, banquier juif converti au catholicisme qui eut maille à partir avec les révolutionnaires. Là des bus reprenaient les voyageurs pour les emmener place de la victoire où l'on pouvait reprendre le tram pour notre destination finale. Mais avant qu'il n'arrive on a eu le plaisir de voir passer la rame de tram qui était en rade tirée par un tracteur de dépannage (photo).
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    Durée totale du trajet une heure et dix minutes alors qu'il faut habituellement 36 mn pour faire ce petit déplacement. Il faudrait ajouter l'inconfort subi par les mamans accompagnées de quatre enfants ou les personnes handicapées, sans parler de celles dont l'arrêt entre Peixotto et la Victoire n'aura pas été desservi... Marche à pied recommandée.
    Tout cela n'est pas grand chose, le WE aura été embelli par la visite de l'exposition de photographies "Ombres et Lumières" présentée par "La mémoire de Bordeaux", Cour Marly,  où l'on apprenait entre autres qu'en 1853, les premiers trains qui ralliaient Paris à la Gare d'Orléans sur la rive droite de Bordeaux, là où se situe aujourd'hui le Megarama, effectuaient le trajet en treize heures er dix minutes. C'était un grand progrès puisqu'avec la malle poste, il fallait compter 44 heures!
    Finalemant, nos galères d'aujourd'hui sont de bien peu d'importance.

  • Dans le Port de la Lune

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    Dimanche soir, un long coup de corne, nous a prévenus : l'Azamara Journey quittait le Port de la Lune de Bordeaux après un séjour de 24 heures. Selon la marine marchande, ce bateau livré en 2000 par les chantiers de l’Atlantique de Saint Nazaire est d'une longueur de 181 m pour une largeur de 25,46 m, et un tirant d’eau de 5,80 m.  Il a une capacité de 702 passagers, propose des voyages de grand luxe à une clientèle choisie, qui n’est pas uniquement américaine.

    C'est toujours un spectacle que de voir ces grands batiments évoluer dans le vieux port de Bordeaux. Le verra t'on longtemps?

    Vendredi dernier, les élus de la communauté urbaine (CUB) ont confirmé leur décision de lancer les travaux du pont levant qui doit relier le quai de Bacalan sur la rive gauche au quartier de la Bastide sur la rive droite (photo). Décision historique s'il en est! Vincent Feltesse, le président de la CUB aurait déclaré que ce faisant "le surcout de 40 millions € (sur un total de 140) va permettre, pendant un siècle ou deux, de ne pas obérer la vocation maritime de Bordeaux".

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    C'est loin d'être acquis. On sait qu'à Rouen un pont levant analogue, le Gustave Flaubert, en service depuis un an, risque de ne servir que tous les 4 ans pour la grande Armada, les bateaux de croisière, et leurs assureurs, ayant renoncé à prendre le risque de se retrouver coincés derrière le pont (risques de panne, de grève des machinistes, manifestation sociale : http://www.lexpress.fr/region/a-rouen-le-pont-levant-qui-ne-se-levait-pas_780380.html...). La CUB va par ailleurs étudier la possibilité d'un accostage des très grands navires en aval du pont : Gageons qu'une fois cet équipement réalisé tous les grands navires s'arréteront là, si l'équipement offre aux passagers comme il faut l'espérer, une liaison attrayante avec le centre de Bordeaux (mais ce ne sera jamais aussi bien que la place de la Bourse!)

    Les risques, loin d'être négligeables, sont donc de ne plus voir de grands navires dans le Port de la lune, de perdre le label Unesco, de dépenser inutilement 40 millions €, sans compter les frais d'entretien de ce pont levant qui seront sûrement plus élevés que ceux d'un pont ordinaire et de voir ce pont fermé fréquemment pour entretien comme l'est ce mois de septembre le pont d'Aquitaine.

    Est ce bien une dépense d'avenir?