Plus beau village d'Auvergne
L'une de ces deux communes est en lice pour être désignée Plus beau village d'Auvergne, devinez laquelle?
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L'une de ces deux communes est en lice pour être désignée Plus beau village d'Auvergne, devinez laquelle?
Elles marquent le territoire, les sorties du village, les carrefours, repères sous la neige, protection contre le gel, remerciements pour une mission, les croix de la Chaise-Dieu ont dû en voir des processions, des rogations, depuis plusieurs siècles, et du vent, elle en ont vu passer! Un peu oubliées aujourd'hui, le plus souvent à l'écart désormais des routes principales, elles continuent de veiller sur les âmes casadéennes. L'exposition de cet été de Xavier Cornu à la cave de la Place de l'écho (cf.chronique du 16 juillet) m'a donné l'idée d'en faire un petit inventaire que j'espère exhaustif pour ce qui concerne la seule commune de La Chaise-Dieu : Voir l'album photo Croix casadéennes dans la marge de droite.
Constantin de Slizewicz est parti en stage en Chine à la fin de ses études d'école de commerce de Lyon, il y est resté, cela fait plus de dix ans maintenant. il est aujourd'hui journaliste dans un quotidien de Kunming dans le Yunnan, au coeur de la Chine.
Avec ce livre, l'auteur nous emmène dans ses voyages, d'Est en Ouest, en side-car, au Tibet à Noël, à la découverte des Wa, une des nombreuses minorités ethniques, , réputée autrefois pour couper les têtes, à la frontière de la Birmanie...
On est très loin de la Chine des J.O. ou de l'exposition universelle de Shanghaï, plutôt dans la Chine d'en bas pour reprendre une expression de Jean-Pierre Raffarin. Ces récits, d'un style il faut bien le dire très inégal, sont l'occasion de dresser une galerie de portraits au hasard des rencontres, chauffeurs de poids lourds, filles de boites de nuit, petits responsables du parti communixte, nouveaux riches, affairistes... On découvre la diplomatie du Ganbei (à ta santé), la diplomatie des alcools forts, des échanges de cigarettes, ... Qui es-tu, toi? Tu parles bien chinois!
L'occasion aussi de marcher sur les traces de Marco Polo, de Francis Garnier, de Lucien Bodard et de bien d'autres découvreurs de la Chine moins connus.
Extraits sur les effets de la colonisation des Wa par les Han, l'ethnie majoritaire en Chine : le gouvernement local vient d'investir 2000 yuans, soit 120 euros, par foyer afin de "moderniser" leurs habitats : des murs en agglo ont remplacé les vieilles palissades de bambou, des plaques en fibro-ciment ont supplanté les archaïques toitures de chaume... les villages de Wa ressemblent à des bidonvilles où règne cette odeur rance et faisandée de la pauvreté...
Quand cette Chine s'éveillera, le régime chinois tremblera...
Pulchra es :
Que tu es belle,
Mon amie, ma colombe, ma belle!
Tes yeux sont ceux d'une colombe,
Ta chevelure est comme un troupeau de chèvres,
Et tes dents comme un troupeau de brebis.
Que tu es belle!
Viens du Liban,
Mon amie, ma colombe, ma belle.
Que tu es belle!
Viens, viens pour être couronnée,
Lève-toi, lève-toi, ma belle, lève-toi, ma fiancée,
lève-toi, mon aimée, lève-toi, mon immaculée,
Lève-toi, viens, car je languis d'amour.
Les Vêpres dédiées à la Vierge de Claudio Monteverdi données au 44ème Festival de La Chaise-Dieu par le Choeur du King's College et l'Academy of ancient Music sous la direction de Stephen Cleobury ont été créées à Venise en 1610, il y a 400 ans.
On écoute souvent ces vêpres mais on fait rarement attention au texte, ce que le Livret-Programme du Festival nous incite à faire. Ci-dessus la traduction de Pulchra es, un emprunt de Monteverdi au Cantique des cantiques.
Dans les faubourgs de Budapest, à trois ans, sous ses draps, il simulait les gammes que jouait sa soeur sur le piano familial. A cinq ans, il donnait son premier concert dans une troupe de cirque de passage. A dix ans, il était admis à l'Académie Franz Liszt. A 20 ans, il est pilote de char, puis il est remarqué par un général SS allemand qui lui propose de le présenter à Richard Strauss, à Berlin. D'origine tzigane, il décide de déserter, saute dans une locomotive et rejoint le front russe où il est fait prisonnier. En 1946, libéré, il retourne à Budapest, où il entame une carrière de pianiste de bar, comme son père, dans des boites de jazz. Il cherche à gagner l'Occident, est dénoncé et condamné à trois ans de travaux forcés, de 1950 à 1953. Son talent enfin reconnu par le pouvoir hongrois qui veut se servir de lui pour la renommée du régime, il parvient, à la veille de l'insurrection de Budapest, à l'occasion d'un concert à Vienne, à s'exiler en France où il fondera le Festival de La Chaise-Dieu en 1966. Il obtient la nationalité française en 1968.
En présence de Frédéric Mitterand, Pascal Amoyel, son élève, a magnifiquement retracé avec beaucoup d'émotion les premières années de la vie de Giörgy Cziffra (1921-1994), en donnant un concert théatral intitulé Le pianiste aux cinquante doigts dans le nouvel auditorium de La Chaise-Dieu, concert clos par une enthousiasmante interprétation de la Deuxième Rhapsodie hongroise de Franz Liszt.
Cet auditorium Cziffra de 200 places, aménagé dans les anciennes écuries de l'Abbaye, est magnifique. D'une grande sobriété, il s'intègre parfaitement dans son environnement et offre une excellente acoustique. Une très belle réussite de la Communauté de communes du Plateau de La Chaise-Dieu. Un très bel outil pour le rayonnement de la musique et plus généralement le développement de ce plateau altigérien.
Avec quelque malice, on observera que les parents de Giörgy Cziffra, tziganes, musiciens, qui vivaient en France dans les années 1910, en ont été expulsés pendant la première Guerre mondiale parce que ressortissants d'un pays allié de l'Allemagne et que le Frac Auvergne présente dans le Cloître de l'Abbatiale une belle exposition de grands portraits du photographe Pierre Gonnord, des visages de gitans ou d'immigrés d'Europe de l'Est. Frédéric Mitterand a donc inévitablement été interpellé par Marc Dumont sur France Musique sur la politique sécuritaire actuelle du gouvernement auquel il appartient. Il a préféré éluder la question.
Se transporter le 30 janvier 1680 en compagnie de Jean Torrilhon de Vacherolles, homme d'affaires de confiance des familles Chalencon et Polignac et de Jacqueline du Roure, vicomtesse de Polignac, impliquée dans une affaire de poison à la Cour de Versailles pour avoir fréquenté La Voisin, une empoisonneuse soupconnée d'avoir voulu assassiner Mademoiselle de la Vallière, la maîtresse de Louis XIV, c'est ce que proposait le rallye touristique, historique et ludique organisé par la Société d'histoire de Craponne sur Arzon à l'occasion de ses Triades 2010 le 9 août dernier.
L'occasion pour 11 équipages de partir à la découverte ou la redécouverte du Craponne médiéval, d'identifier les sept douleurs de la Vierge de la chapelle Torrilhon, le crapaud de Satan, les hotels de Vacherolles, Vinol d'Ineyres, Calemard de Montjoly, la vieille Échoppe médiévale, puis de se rendre à Boisset le haut au Calvaire de Lurou, déguster un bon pain cuit au Four de Combreaux, reconnaitre des plantes vénéneuses, parler le patois et la langue des précieuses ridicules, pique-niquer à la Coulée de lave face aux monts du Forez, faire des conversions monétaires en écus, en sols et en deniers, identifier à Vacherolles les restes du chateau, et bien sûr visiter le Chateau et la Chapelle de Chalencon puis descendre au Pont du diable au fond de la vallée de l'Ance.
Une belle journée! Et dire que nous avons manqué les 18 premières Triades d'été de la Société d'archéologie, d'histoire et de géologie de la région de Craponne! Il est cependant possible de se consoler en lisant leur bulletin: http://www.craponne-en-velay.com/.
Le Ruisseau Chaud est un lieu-dit sis sur la commune d'Eygurande-Gardedeuilh, précisément entre Eygurande et Gardedeuilh, dans le Périgord blanc, en Dordogne, à la limite de la Gironde et de la Charente maritime.
C'est au Ruisseau Chaud, en bordure de la Forêt de la Double, que se situe le gîte éponyme: http://www.le-ruisseau-chaud.com/ une très grande maison qui donne sur une vaste clairière d'un ha avec à l'horizon, des chataigniers, des pins, quelques grands chênes, un petit airial diraient les landais. La maison permet de loger 20 personnes dans des lits de toutes tailles, il y a trois petites piscines, toutes petites, plutôt des baquets, un filet de volley, une table de ping-pong, un barbecue, une grande table pour les repas en extérieur. Bref de quoi passer de bonnes vacances en famille, entre amis, avec des enfants.
Certes Sarlat, Les Eyzies, la Grotte de Lascaux sont assez loin mais on peut facilement aller visiter Bergerac, ses statues de Cyrano, son musée du tabac, Périgueux et ses rues Renaissance, les vignobles de Saint Emilion et de Montbazillac, sans oublier le chateau du XVII du même nom, magnifique. Et puis Bordeaux, la Garonne et ses quais, ne sont pas très loin... Plus proche, on peut faire des randonnées ou de la course à pied à proximité immédiate du Ruisseau chaud, seul petit inconvénient la multiplicité des étangs est appréciée des insectes.
Pour s'approvisionner toute petite épicerie à Eygurande à 1 km et tout ce qu'il faut à Montpont Ménestérol à 9 km.
Et puis la maison du Ruisseau chaud peu banale mérite qu'on y séjourne quelques jours. Ce qui frappe au premier abord, c'est qu'elle est noyée dans la verdure, le lierre court partout et on y a parfois le sentiment que l'humidité n'est pas bien loin. La vie s'organise autour de la grande pièce qui peut servir de salle à manger et de salon, un peu sombre, même par grand soleil, c'est sans doute la plus ancienne de la maison. La cuisine est grande et assez bien équipée, en particulier en grandes gamelles même si la capacité du lave-vaisselle et du réfrigérateur est sans doute un peu juste pour 20 personnes. Quatre salles d'eau à la décoration luxuriante mais avec peu de pression d'eau et déconseillées aux grandes tailles.
Ce qui fait le charme du Ruisseau chaud ce sont les huit chambres, souvent vastes, les grands lits, avec des dessus en patchwork de toutes les couleurs, des suzanis. Et puis la décoration abondante, surprenante, éclectique, la biblilothèque riche en classiques, en policiers, un peu de littérature ésotérique, les jeux de société, les guides promenades, des luminaires partout, un salon tout en cuir, des lits-cages pour servir de fauteuil, une très grande véranda où l'on peut déjeuner ou dîner en cas de pluie, et un grand patio, très haut, d'où l'on voit le ciel, avec de grandes plantes vertes, une sorte de serre, agrémentée d'un baby-foot.
Si dans le jardin, un gros chien noir répondant au nom de Lulu ou d'Ulysse se trouve dans vos jambes, c'est que la propriétaire des lieux qui habite juste à côté n'est pas loin, elle s'occupe de la piscine, ramasse de l'herbe, coupe le lierre, entasse du bois, taille des arbustes, il y a toujours quelque chose à faire autour de la maison et dans le jardin.
Pour l'hiver il y a des cheminées, des poêles, du bois à foison devant la maison et des radiateurs électriques.
Pour une semaine en haute saison en 2010, compter 2800 euros, auquel il faudra ajouter 40 euros de forfait pour le gaz, votre consommation d'électricité, et 160 euros de ménage à moins que vous ne décidiez de le faire vous même mais cela s'apparente à des travaux d'Hercule.
Bonnes vacances!
Il y avait du monde à Jullianges ce dimanche 8 août, près de Craponne sur Arzon en Haute-Loire. C'était la fête annuelle, une fête comme beaucoup d'autres avec manèges, bal musette, corso fleuri...
Mais la spécialité de Jullianges, ce qui justifie le déplacement, c'est le sarrassou ou sarassou, un fromage battu vendu sur place à la louche avec une tranche de pain bis, nature ou à l'ail. La sarrassou, c'est plus techniquement du babeurre, ou encore ce qui reste du lait une fois qu'on l'a transformé en beurre, d'où son nom.
A Jullianges, pour cette fête, on en a fabriqué quelque 500 kg et à toute heure de l'après-midi, il fallait faire la queue pour être servi.
L'an prochain, ne manquez pas la fête de Jullianges, un ancien prieuré de La chaise-Dieu.