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constantin de slizewicz

  • Ivre de Chine

    chine.jpgConstantin de Slizewicz est parti en stage en Chine à la fin de ses études d'école de commerce de Lyon, il y est resté, cela fait plus de dix ans maintenant. il est aujourd'hui journaliste dans un quotidien de Kunming dans le Yunnan, au coeur de la Chine.

    Avec ce livre, l'auteur nous emmène dans ses voyages, d'Est en Ouest, en side-car, au Tibet à Noël, à la découverte des Wa, une des nombreuses minorités ethniques, , réputée autrefois pour couper les têtes, à la frontière de la Birmanie...

    On est très loin de la Chine des J.O. ou de l'exposition universelle de Shanghaï, plutôt dans la Chine d'en bas pour reprendre une expression de Jean-Pierre Raffarin. Ces récits, d'un style il faut bien le dire très inégal, sont l'occasion de dresser une galerie de portraits au hasard des rencontres, chauffeurs de poids lourds, filles de boites de nuit, petits responsables du parti communixte, nouveaux riches, affairistes... On découvre la diplomatie du Ganbei (à ta santé), la diplomatie des alcools forts, des échanges de cigarettes, ... Qui es-tu, toi? Tu parles bien chinois!

    L'occasion aussi de marcher sur les traces de Marco Polo, de Francis Garnier, de Lucien Bodard et de bien d'autres découvreurs de la Chine moins connus.

    Extraits sur les effets de la colonisation des Wa par les Han, l'ethnie majoritaire en Chine : le gouvernement local vient d'investir 2000 yuans, soit 120 euros, par foyer  afin de "moderniser" leurs habitats : des murs en agglo ont remplacé les vieilles palissades de bambou, des plaques en fibro-ciment ont supplanté les archaïques toitures de chaume... les villages de Wa ressemblent à des bidonvilles où règne cette odeur rance et faisandée de la pauvreté...

    Quand cette Chine s'éveillera, le régime chinois tremblera...

  • Ivre de Chine

    chine.jpgParti comme stagiaire en Chine en fin de scolarité à l'Ecole de commerce de Lyon, Constantin de Slizewicz y est resté. Depuis plus de dix ans. Il est aujourd'hui journaliste au City Herald, un journal de Kunming, dans le Yunnan, dans  la Chine d'en bas dirait Jean-Pierre Raffarin.

    Constantin nous emmène avec lui dans ce livre loin de la Chine des Jeux Olympiques et de la foire exposition de Shanghaï, loin de l'atelier du monde, à la rencontre des chinois des provinces reculées, des minorités ethniques. Le livre raconte en effet, dans un style assez inégal, il faut le reconaître, plusieurs des voyages de l'auteur, une traversée de la Chine d'Est en Ouest en side-car avec son copain Alexandre , un  noël au Tibet, dans une communauté catholique, à la rencontre des Wa, ce peuple réputé coupeur de têtes autrefois, colonisé aujourd'hui par les Han, l'ethnie dominante en Chine...

    L'occasion de dresser uine galerie de portraits des chinois de rencontre de hasard, les filles des bars de nuit au bord des routes, les compagnons de beuverie, les chauffeurs de poids lourds, les petits notables du parti, les affairistes, les nouveaux riches...

    On comprend que dans la Chine profonde, il faut pour créer un peu de complicité parler chinois, (qui es-tu, tu parles bien chinois!),  échanger des cigarerttes et pratiquer la diplomatie du Ganbei, c'est à dire boire et reboire des alccols forts.

    L'occasion aussi d'évoquer les grandes figures qui nous ont fait découvrir la Chine : Marco Polo, Lucien Bodard, Francis Garnier et bien d'autres moins connus.

    Extrait au sujet des Wa: Le gouvernement local vient d'investir 2000 yuans, 120 euros, par foyer afin de "moderniser" l'habitat. : des murs en agglo ont remplacé les vieilles palissades de bambou, des plaques en fibro-ciment ont supplanté les archaiques toitures de chaume...les villages ressemblent à des bidonvilles où règne cette odeur rance et faisandée de la pauvreté...

    Quand cette Chine s'éveillera aussi, le régime actuel tremblera...