La symphonie des nombres premiers
Les nombres premiers sont les atomes de l'arithmétique. Ce sont des nombres indivisibles, qu'il est impossible de décomposer sous la forme d'une multiplication de deux nombres plus petits.
On les apprend à l'école et on les connait par coeur : 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17,..., 59, 61, 67, 71...
Dès l'antiquité, Euclide a démontré que les nombres premiers se poursuivaient sans fin, cela n'allait pas de soit :on pourrait penser qu'en allant vers l'infini cette propriété d'indivisibilité par des nombres plus petits allait se raréfier et disparaitre.
Gauss, à Göttingen, a trouvé le moyen de calculer combien il y a de nombres premiers avant N, par exemple avant 100 000, avec une très faible marge d'ereur, d'autres mathématiciens ont essayé de trouver une équation qui pemettent de calculer les nombres premiers...sans succès jusqu'ici. Les nombres premiers semblent être tirés au hasard...par qui?
Autres questions : Tout nombre pair est la somme de deux nombres premiers: Est ce vrai? Il existe une infinité de nombres premiers avec une diffrence de deux : 11 et 13 mais aussi 17 et 19, 59 et 61 : comment le prouver?
A quoi tout cela sert il? Par exemple de savoir que deux élevé à la puissance 67 moins un est égal à 193 707 721 X 761 838 257 287, tous deux des nombres premiers? Et bien à sécuriser nos transactions financières par carte de paiement ou, plus tôt, à déjouer pendant la seconde guerre mondiale les codes de la machine de guelle allemande...
Tout cela nous est expliqué par Marcus du Sautoy dans ce lire pas toujours facile, on ne comprend pas toujours tout, qui nous mène aux côtés de mathématiciens passionnés, qui tous ont cherché à mettre de l'ordre dans les nombres premiers : Euclide et Gauss mais aussi Riemann, Hardy, Ramanujan, Littlewood, Hilbert, Turing, Connes, Cauchy, Robinson, j'en oublie! Toute une galerie de portraits d'hommes et, rarement, de femmes attachants et déterminé à trouver LA solution, à percer le mystère des nombre premiers.
On ne s'ennuie pas un instant en dévorant les 500 pages de ce livre de mathématiques très savant exclusivement centré sur la symétrie. on commence par manipuler des carrés et des triangles puis des cubes, des icosaèdres et leurs vingts facses triangulaires pour finir par essayer de concevoir un objet , un genre de flocon de neige à 196 833 dimensions.
Avant de s'attaquer à Freedom, l'évènement littéraire de la saison qui fait tout de même environ 700 pages, j'ai jugé raisonnable de commencer par ce peitit recueil, 87 pages, de trois petits textes, tous autobiographiques.
Avant la découverte de l'Australie, l'Ancien monde était convaincu que tous les cygnes sans exceptions étaient blancs...la preuve? Personne depuis des centaines, des milliers d'années n'en avait vu de noirs...
France Culture dans son excellente émission "les matins", de sept à neuf, célébrait bien entendu la disparition de Claude Levi-Strauss, notre trésor national. il y avait là Alexandre Adler, Catherine Clément, Alain Gérard Slama, Danielle Sallenave, tous brillants, pleins d'admiration... Une vie bien remplie, une leçon de vie, un deuil sans tristesse.
On est accueilli par un calvaire en piteux état, il y a un parking pour les automobilistes, et surtout une très belle vue sur la vallée de la Dore, le Livradois et les monts du Forez. C'est gratuit, visites guidées sur demande.
et présente 97 essences réparties en 38 feuillus, 34 résineux, et 25 arbustes et fruitiers. On s’y promène dans des allées et chaque essence fait l’objet d’un petit panneau avec de temps à autre des devinettes qui se veulent ludiques : l’arbre aux 40 écus vaut-il vraiment les 40 écus ?... Impossible de citer toutes les essences : genévriers, avec lequel on fait le gin, noisetiers, aubépines, sapins nordmann, pins maritimes, chênes, arbres de judée, tilleuls, ormes, araucarias, dits désespoirs des singes


le nom de Geber que l'on doit le perfectionnement du processus de distillation qui permet de fabriquer l'alcool, mot qui dérive de l'arabe Al Kouhoul.