Festival de Musique de La Chaise-Dieu 2014
De plus en plus stylisées les affiches de ce Festival dont la 48° édition se déroulera du 20 au 31 août. La lumière se réfléchit au travers du vitrail.
la première édition dont la programmation aura été entièrement concue par le nouveau directeur Julien Caron.
Il y a toujours de travaux de grande envergure à l'abbatiale mais d'ores et déjà on peut redécouvrir le cloître entièrement rénové.
Parmi les 40 concerts, une place privilégiée est faite à Jean-Philippe Rameau, à Carl Philippe Emmanuel Bach, à Gerorges Onslow et au piano à l'occasion du vingtième anniversaire dde la mort de Georges Cziffra, à l'origine du festival.
Et toujours de grrands oratorio qui sont la marque de La Chaise-Dieu, Le Messie de Haendel, le Requiem de Mozart et la Messe en mi bémol de Schubert, dirigée par Philippe Herreweghe.
Et puis deux grandes voix, la soprano Sandrine Piau et baryton Stéphane Degout.
La location est ouverte à partir du 29 avril 2014.
Un des enjeux est d'inverser la courbe de fréquentation : 15 213 entrées payantes en 2013, contre 16 418 en 2012. Pour ce faire, il faut parvenir à diversifier le public, le renouveler, attirer des plus jeunes, faire partager le plaisir de la musique, et pour le village améliorer l'accueil des festivaliers, leur donner l'envie de revenir, de séjourner plus longtemps de décoiuvrir toutes les richesses de la région.
Bientôt les élections municipales!
"... Moi je montais dans un train, un matin, chargée d'un sac à dos qui contenait des vêtements, une couverture, un réveil, un Guide bleu, et un jeu de cartes Michelin. Je partis de La Chaise-Dieu et, pendant trois semaines, je marchai. J'évitais les routes, coupant au vif des prés et des bois, aspirée par tous les sommets, dévorant des yeux les panoramas, les lacs, les cascades, les secrets des clairières et des vallons. Je ne pensais à rien, j'allais, je regardais. Je portais tous mes biens sur mon dos, j'ignorais où je dormirais le soir, et la première étoile ne brisait pas mon aventure...je manfais une soupe, je buvais du vin rouge dans une auberge. souvent je répugnais à me séparer du ciel, de l'herbe, des arbres, je voulais en retenir au moins l'odeur ; au lieu d prendre une chambre dans un village, je faisais encore sept à huit kilomètres et je demandais l'hospitalité dans un hameau : je dormais dans une grange et la senteur du foin bourdonnait à travers mes rêves."


