Triple A casadéen?

A La Chaise-Dieu, un Père Noël rue Saint Martin fait la manche pour le Triple A. Le triple A de la France sans aucun doute! Pas celui de La Chaise-Dieu.
Selon les comptes du ministère du budget, la dette de la commune de La Chaise-Dieu s'élevait fin 2010 à 1 065 000 euros, soit 1 204 euros par habitant, ce qui est assez élevé puisque la moyenne de l'endettement par habitant des communes de 500 à 2000 habitants n'était que de 628 euros (http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?icom=048&dep=043&type=BPS¶m=5&exercice=2010).
Un point positif, cette dette n'augmente pas beaucoup, elle était déjà de 1 075 000 euros en 2000, soit à l'époque 1076 euros par habitant.
Dette élevée mais stable dans une commune à la démographie fragile. Quelle serait la note de La Chaise-Dieu si nos désormais fameuses agences de notation s'y intéressaient?
A titre de comparaison, à Allègre la dette par habitant était fin 2010 de 406 euros, à Craponne sur Arzon de 493 euros et à Saint Paulien de 699 euros.
Tous les amoureux de la Danse macabre de La Chaise-Dieu écouteront ou réécouteront avec intérêt la belle chronique de François Angelier de lundi dernier sur France Culture dans Tout feu, tout flamme à 8h45:
Qui aujourd'hui connait Dom Robert Morel (1653-1731), né à La Chaise-Dieu, bibliothécaire de l'Abbaye de Saint Germain des prés, qui a conservé le souvenir de Jean Soanen (1647-1740). Exilé à La Chaise-Dieu pour jansénisme, à l'âge de 80 ans, il y arrive au seuil de l'hiver dans ce pays qu'il qualifie de désert et y mourra à 93 ans, il signait sa correspondance avec ses nombreux soutiens Jean Soanen, prisonnier de Jésus-Christ; qui se souvient de Dom Robert Tiolier, un des premiers à écrire en plusieurs volumes l'histoire de l'Abbaye de La Chaise-Dieu, à décrire avec précision l'ordonnancement de ses batiments?









