L'empoisonneuse d'Istanbul
La Grèce va revenir au centre de la l'actualité sous peu et les grecs vont être de nouveau soupçonnés du pire. Alors ce roman policier de Petros Markaris peut nous aider à construire un peu de confiance envers les grecs, nous les rendre sympathiques.
C'est un roman policier un peu particulier puisque l'assassin et identifié dès les premières pages. L'intérêt du lecteur se porte sur ses mobiles. Qu'est ce qui peut amener une vieille femme grecque de 90 ans et plus, gravement malade, à empoisonner plusieurs personnes, grecques et turques?
L'histoire des relations entre ces deux communautés à Istanbul, en 1942 et 1955, tout simplement. Le policier grec qui enquête sur cette affaire en coopération avec son collègue turc nous la rappelle au fil de l'enquête.
Le livre est aussi l'occasion d'une reflexion sur la situation des minoritéz, grecque en Turquie, turque en Allemagne, libre au lecteur d'en tirer des leçons pour son propre environnement.
Un bon polar pour finir l'été.



L'action se déroule à New-York, tout au long de l'année 1938. L'ouvrage se décompose en 26 chapitres regroupés en quatre saisons et chaque saison est ouverte par une photographie de Walker Evans, une photo d'inconnus prise dans le métro new-yorkais, des hommes et des femmes las de la vie, gris, histoire de bien nous rappeler qu'on est en pleine dépression.
Encore un journal, celui de Sylvain Tesson, de février à juillet 2010, dans une cabane sur les rives du Lac BaÏkal, en Sibérie. Le premier village est à 120km, l'hiver, il fait moins trente degrés et l'été il y a des ours sur la berge.