J.O.
Les jeux olympiques de Londres se terminent. Plutôt que lire L'Equipe ou subir les commentaires nationalistes de France Télévisions, on peu se plonger avec délice dans l'ouvrage de Raymond Depardon intitulé tout simplement J.O.
Avant de faire la photographie officielle de François Hollande ou d'arpenter la France profonde, Raymond Depardon a couvert les J.O., de Tokyo en 1964 à Moscou en 1980, en noir et blanc.
Le sport et l'histoire, le poing levé des athlètes américains à Mexico, les attentats anti-israélien à Munich, la quatrième place de Jazy à Tokyo, la victoire de Guy Drut, celle de Colette Besson, l'exploit de Bob Beamon au saut en longueur, l'invention au saut en hauteur de Fosbury ingénieur des ponts et chaussée, une innovation de rupture, le relais français du 4X100 Piquemal, Delecour, Bambuck et Fenouil, pleins de souvenirs d'enfance, le destin tragique de Nadia Comaneci, battue et traquée par Ceaucescu, Moscou cadenassée par la police politique. L'absence des chinois...
Que restera t'il de Londres?