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Cas@d€i - Page 49

  • Camino-Los Arcos-Viana

    Lever à 5h30. Notre voisin de lit un américain a dormi dans sa tenue de marcheur et est parti à 5h. Beaucoup partent pour Logroño à 29 km mais nous avons decidé de ne pas dépasser 25.
    Petit dejeuner somptueux pour 3,5€ avec du gateau maison, du muesli...
    Depart à 6h25 à la frontale. Pas de quoi se tromper le chemin est longiligne et plat jusqu'à Sansol puis grimpe un peu pour atteindre Torrres del Rio. Petite restauration puis le chemin joue à cachecache avec la nationale le tout en petites montagnes russes.
    La terre est plus rouge, les vignes et les oliviers plus nombreux, quelques amandiers des noyers des eglantiers des murets de pierres seches. Viana et même Logroño apparaissent soudain au sommet d'une petite crete. Le temps etait resté couvert mais le soleil l'emporte vers 11h.
    A Viana on se loge à l'Alberghe municipal qui jouxte la cathedrale San Pedro en ruine depuis 150 ans. Le linge seche sur unebelle terasse donnant sur la vallee de l' Ebre.
    Dejeuner chez El Villano medio de san pedro et dîner â la Casa Armandariz.
    La place et la rue santa Maria pietonnes sont un vrai spectacle à partir de 18h : les magasins ouvrent, les familles et les enfants sortent et remplacent les pépés qui ont occupé les terrasses toute l'apres midi. Pas encore de gentrification ici. Les maisons sont armoriees avec les premiers niveaux en pierre et les suivants en briques. Un coup d'oeil à l'eglise santa maria pendant l'office de 20h car l'eglise n'ouvre que le matin en dehors de l'office du soir.
    Au moment ou les habitants s'appretent à diner les marcheurs eux vont se coucher!

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  • Camino-Estella-Los Arcos

    On part de plus en plus tôt! 6h20 ce matin pour cette etape de 20km dont les douze derniers sont annoncés sans village, sans bar, sans point d'eau.
    On commence par monter vers Irache. Estella se revele plus etendue qu'onne le voyait hier avec pas mal de quartiers recents.
    Irache est celebre pour son monastere millenaire mais surtout pour sa cooperative de vignerons qui met à disposition depuis 1991 une fontaine de vin gratuite à l'attention des pelerins. A notre heure de passage pas de vin mais de l'eau dejà bienvenue.
    On continue de monter tranquillement vers Villamayor. Toujours de grands espaces, ma terre est plus ocre qu'hier et on voit la premiere machine à vendanger à l'ouvrage. On a reussi à marcher 3h sans soleil.
    Une Fontaine citerne seculaire offre un peu d'ombre et apres un belle montée dernier ravitaillement à Villamayor. Tomate, pomme, banane et on part avec 3 L d'eau pour deix pour effectuer les fameux 12 derniers km. Est glpbalement en descente ce qui n'exclut pas qq montées au fil des vallons. Comme promis aucune trace de vie, quelques ruines rappellent que trois villages mentionnés par les anciens pélerins ont disparu. A mi parcours et ce n'est pas une hallucination à la Don Quichotte un stand avec terrasse vend de l'eau et des fruits.
    Arrivee à Los Arcos et halte à la Casa de abuela (grand mère) plus petite structure que le refuge pelerin et plus sympathique pres de la place Santa Maria. 26 € pour deux lits deux PDJ et deux lessives. Chambree de six.
    Qq courses à l'Alimentaciô et dejeuner en cuisine.
    Sieste, visite de l'eglise baroque de Santa Maria avec vierge noire du Puy aux yeux bleus, retables plateresques avec saint jacques terrassant les maures,un orgue bleu et doré du xviii et un cloitre qu'une jeune pelerine parcourt pieds nus plusieurs tours toute en recueillement.
    Diner au restaurant Mavi cadre moins agreable que sur la place Santa maria mais un choix de plats navarrais faits maison pour 12€ et non l'usuel menu du pelerin.

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  • Camino-Puente La Reina-Estella

    Depart à la lampe frontale à 6h45. Il y a toujours des insectes! Etape de 20km.
    Meme paysages qu'hier avec plus de vignes et d'oliviers, on mange nos premiers raisins.
    Jolis villages avec des maisons aux blasons atmories loves dans les vignes : mañeru, Cirauqui, Lorca, Villatuerta.
    Dans chacun une boutique oy un vmbar sur lequel se ruent les marcheurs comme un essaim de guepes.
    Hebergement à l'Alberghe municipal et diner a l'horno san miguel de l'autre coté du pont.
    Visite de la ville tres interessante en particuliel l eglise san Pedro, son cloitre, son portailpolylobé comme à Puente la Reina.

  • Camino-Pamplona-Puente La Reina

    Depart à 6h45 pour cette étape de 25km qui nous fait passer des paysages pyrenéens à ceux de la mediterranée.
    On rejoint le camino par les rues endormies de Pamplona, on traverse le campus puis Cizur Menor banlieue pavillonaire chic.
    Le paysage change, de grandes etendues sans arbres moissonées et parfois fraichement labourées.
    L'objectif se sont les éoliennes sur la crête. Pas mal de VTT, hier on a rencontré trois femmes qui allaient dans le finistère.
    Pause à l'eglise de Zariquiegui puis on atteint la Sierra dem Perdon à 780m dans le bruissement des éoliennes. Séance photo devant le panorama et les pelerins gorges dans de la ferraille qui contribuent à la celerité du lieu.
    Descente raide puis tranquille, on traverse les villages d'Uterga, de Murazabal et d'Obanos. Le sentier caillouteux est bordé d'anis, de mures et même d'amandiers. On apercoit des vignes et des oliviers.
    Avant Puente La Reina on croise des potagers qui profitent de la proximité de l'Arga, affluent de l'Ebre, Arga qui justifie le pont qu'une reine fit batir au XI siecle pour permettre aux pelerins d'eviter les crues.
    Juste avant PLR les chemins d'aragon (voie d'Arles) et de Navarre (voie du Puy) se rejoignent pour constituer le camino frances.
    Puente s'articule autour de la rue qui mene au pont, trois eglises jalonnent la calle major.
    Le gite que l'on a reservé santiago apostolo se merite, 300 m apres le pont au bout d'une derniere côte. Une centaine de li en box on se paye un bix a deux lits pour 25 €, le repas est a 10€, le PDJ 3,5. C'est moins bon qu'à l'Iruna mais c'est correct on a même le choix pour chaque plat entre quatre options. Ce soir rencontre avec un couple de slovene lucide sur l'independance de leur pays : avant on avait Belgrade maintenant on a Bruxelles !

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  • Camino- Zubiri-Pomplona

    Levet à 5h45 pour profiter de l'opportunité d'acceder à un point d'eau. Départ à 7h15 pour cette etape de 20km le long de la riviere Arga.
    PDJ au cafe del camino puis on longe l'exploitation de magnetite, successivement dechets, usine, centrale electrique, carrière.
    A Larrasoana on franchit le pont medieval pour aller acheter des sandwiches mais c'est dimanche, pas âme qui vive! Heureusement il y a un distributeur: toujours avoir de la monnaie sur soi.
    Halte au bord de l'eau au cafe Zuraîn. Le sentier serpente entre des haies de chenes, de noisetiers, de mures, il y a des vergers de pommes et poires.
    Plus d'une centaine de coureurs à pied nous depassent dans une sacree pente mais ils n'ont que 6 km à faire.
    Dejeuner sur le pouce à Villava au coeur du village medieval pres du pont puis c'est l'abord de Pamplona, une fanfare de tambours, de belles allées et c'est le puente de la magdalena, la rive de l'Arga, l'Ascenseur urbain pour le castillo, les arenes, la rue Amaya et la pension Hemingway (Le soleil se leve aussi, Mourir l'après-midi). Une chambree de 5 lits, sanitaires tres propres et confortables, 15€ par personne yc PDJ.
    Balade au centre ville rue Estafeta, là où se deroulent lors de la san fermin les courses avec les toros, l'enciero, la cathedrale santa maria et la plaza del castillo a l'heure du paseo. Diner au cafe Iruna (Pamplona en basque) pour 14,90€ : salade de tomates, scarole et mozarella, jarret de porc purée à l'ail, riz au lait. Le café était un des preferes d'Hemingway, sa statue en bronze grandeur nature trône au bar.
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  • Camino - Roncesvalles-Zubiri

    Lever 6h30 depart 7h30 apres un bon petit dejeuner à la casa Sabina. Equipement de pluis mais il ne pleuvra pas contrairement auc previsions, seulement de gros nuages et pas un seul rayon de soleil.
    Au debut traversee de beaux villages typiques de Navarre, maisons enpierres avec balcons fleuris, linteaux sculptes avec noms des proprietaires et date d'erection. Pas de voiture dans la rue elles sont toutes sur le côté ce qui rénforce l'esthetique des lieux. Ensuite serie de longs passages en montagnes russes dans des futaies de chenes, de hetre, de pins puis en approchant de zubiri à 550m d altitude des noisetiers des mures mais il est in peu tôt pour les deguster.
    Arrivee à Zubiri à 14h45 apres un bocadillo mangé sur le pouce. Pas de place à l'auberge privée et donc cap sur le refuge public sis dans une ancienne ecole. Une chambree de 14 lits avec une salle d'eau. Les camarades arrives plus tôt ont mes toilettes à l'exterieur... Que demander pour 8€ la nuit.

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  • Camino - St Jean Pied de Port - Orisson

    Petite etape pour commencer: SJPP - Orisson soit 8km mais 550 m de denivelé.

    La veille mercredi 27 aout hebergement au gite du pelerin chez Daniele, gite de 48 places tres bien tenu au 25 rue de la citadelle.

    Daniele a le gout du Japon et nous vante le pelerinage de Shikoku: tour de l'ile, 1200 km, 88 temples, elle y part en octobre.

    Le soir la plupart des convives sont des francais qui achevent la voie du puy : soupe de legumes, deux manchons de canard et pates, flan.

    Le jeudi montée tranquille mais raide et sous le soleil jusqu'au refuge d'Orisson. Pause cafe à Hunto.

    A Orisson grande terrasse toute l'apres midi apres in dejeuner jambons serrano frites et gateau basque : on regarde passer les pelerins ou les randonneurs qui tracent jusqu'à Roncevaux.

    Le soir apres me diner soupe de legumes, roti de porc/haricots secs et gateau basque stand up de chacun des 50 convives il y a des americains, des canadiens, des bresiliens, des irlandais, trois sud africaines blanches de 70 ans et plus, des israelîes, deux italiens, un allemand et trois francais. Il y a suryout in irlandais qui est mà parceque sa femme est decedée il y a 9 mois et 50´! Il porte une de ses etoles et il nous chante a capella "a parting gift" un chant d'au revoir.
    Sur you tube : liam clancy parting glass
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  • Camino - Orisson - Roncevalles

    Depart sous la pluie et dans le brouillard ce matin à 7h30 apres un petit dejeuner simple mais copieux. Pas mal de ronfleurs dans la chambree de six.
    Chemin sans histoire on monte pendant 12km jusqu'à 1450 m au col de Leopoder un peu apres la frontiere espagnole et la fontaine de Roland. Des moutons, des chevaux,des vaches en liberté mais pas de villages, pas de fermes... Une forêt de hetres au sommet. Avant de quitter la route pour le sentier herbeux un agriculteur tient un stand de ravitaillement, cafe bananes fromage... De quoi convaincre nos americains qu'il y a des entrepreneurs en France.
    De l'autre coté du col il y a un peu de soleil pour eclairer la descente en pente raide qui mene à Roncevaux
    A la collegiale c'est l'usine, on a les lits 213 et 214 dans des box de 4 et une grande salle de 72 lits. Distributeurs de boissons et de gourmandises, lave et seche linge pour 2,7€ diner pour 9€ et lit pour 9€ le dispositif est efficace. Il y a huit hospialiers qui assurent deux semaines de volontariat. Les deux lavandiers sont hollandais.
    Film sur le chemin avec le message de base qu'on ne le fait pas par hasard.
    Diner à une table de 6 avec deux couples d'anglais de Manchrster et d'italiens de Trieste, des jeunes qui vont essayer d'aller demaî à Pamplona, à 40km!

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  • Une exécution ordinaire

    9782070355570_1_m.jpgLe roman de Marc Dugain a été publié en 2007. C'est un entretien entre Sylvain et Philippe Tesson qui m'a donné l'idée de le lire. Un entretien de juillet dernier au moment où l'avion du vol MH 17 a été abattu par un missile au dessus de l'Ukraine.

    Philippe Tesson réagissait en journaliste indiquant qu'un évènement comme celui-là l'incitait à dévorer les journaux pour savoir. Son fils Sylvain au contraire disait qu'il attendrait qu'un romancier se saisisse du sujet comme Marc Dugain l'a fait à propos du naufrage du sous-marin russe Koursk en août 2000.

    Le roman est saisissant et reflète bien l'enfermement qui prévaut en URSS puis en Russie, l'enfermement, le cynisme, l'absurdité d'un système bâti sur le mensonge, la peur, le mépris du peuple. Marc Dugain dresse des portraits peu flatteurs de Staline, des officiers du KGB, de Poutine, jeune officier alors en poste en Allemagne, puis Président et il relate magnifiquement la tragédie que fut celle de l'équipage du Koursk en mer de Barents, sacrifié alors que certains de ses membres auraient pu être sauvés afin de cacher la vérité, celle du délabrement de l'appareil militaire russe.

  • Les bénévoles font le festival de La Chaise-Dieu

    Au festival de La Chaise-Dieu, http://www.chaise-dieu.com/, les bénévoles sont omniprésents : ils montent le podium, installent les fauteuils, accueillent le public, les artistes, la presse, pilotent les régies scène et éclairages, vendent les programmes, les disques, les rafraichissements à l'entracte. Sans eux le festival n'existerait tout simplement pas.

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    Si ces bénévoles donnent autant de leur temps, c'est bien sûr par amour de la musique, beaucoup d'entre eux sont musiciens eux-mêmes.

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    Et cette année, le festival innove, et de ci de là, chez les commerçants de La Chaise-Dieu on peut de temps à autre, écouter une sérénade, impromptue, le début d'un off?

    Bonne fin de festival!