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  • Le village des crèches

    IMG_0989.jpgIl est une petite commune de Gironde nommée Castelmoron d'Albret qui a su se faire une réputation en quelques années et qui reçoit à la fin de chaque année de très nombreux visiteurs. D'albret, parce que Jeanne d'Albret, la mère d'Henri IV y avait un hôtel particulier.

    Castelmoron d'Albret, à la front!ère de la Gironde et du Lot et Garonne, est la plus petite commune de France en termes de superficie, elle est plus petite que la place de l'Etoile à Paris, et elle ne compte que 53 habitants au tout dernier recensement.

    Animée par un couple de potiers installés dans le village, l'association Les mains d'argile organise chaque année des manifestations autour de la présentation dans l'église du bourg mais surtout, ce qui en fait tout le charme,  aux fenêtres des maisons des habitants de plus d'une centaine de crèches du monde entier, des cinq continents et de l'arctique, chaque année voit la floraison de crèches supplémentaires.

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    Comme quoi, autour d'une idée simple, un village de 53 habitants sait trouver les ressources nécessaires pour créer l'évènement, se faire une renommée donner une belle image de lui-même, resserrer les liens entre les habitants et entre le village et son environnement.

    Cette action collective se traduit en termes de civisme puisqu'aux dernières élections municipales les 48 électeurs inscrits ont voté et se sont exprimés sans bulletin blanc ou nul.

    Soyez heureux, ayez confiance et que tout vous réussisse à l'aube de cette année nouvelle.

  • Roger Bissière - Expo à Bordeaux

     

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    A l'occasion du cinquantenaire de la mort de Roger Bissières, né en 1886 dans le Lot et Garonne, la Galerie des Beaux Arts de Bordeaux, a eu la bonne idée de monter avec le Musée de Lodève une très belle exposition consacrée à ce peintre injustement méconnu.

    Dès l'âge de 17 ans, il s'oppose à son père alors notaire à Bordeaux et file à Alger puis à Londres, il devient critique d'art, enseignant, rejoint Paris, à l'Académie Ranson et jusqu'en 1939 il s'adonne à la peinture, l'enseignement et l'écriture

    En 1939, il s'installe à Boisseriette dans le Lot dans un ancien presbytère hérité de sa mère, il cesse de peindre et s'adonne à des activités diverses, élevage, automobile...

    En 1945, il reprend la peinture, devient célèbre. Sa femme meurt en 1962 et lui en 1964.

    Bissière aura tout essayé, tous les peintres l'auront inspiré d'Ingres, à Cézanne, de Picasso à Braque...

    Le petit film  Bissière ou le regard du coeur qui montre la vie quotidienne du peintre à Boisseriette dans les dernières années de sa vie nous fait découvrir un homme très attachant, concentré sur sa peinture, toujours en recherche, amoureux de la nature et de sa femme au crépuscule de sa vie.

    L'exposition et visible à Bordeaux jusqu'au 15 février et s'accompagne de concerts et de conférences qui s'annoncent passionnantes.

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    Jaune et gris -1950

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  • Le feu (Journal d'une escouade)

    14-18,le feu,barbusseD'après ma liseuse, j'ai passé quatorze heures dans les tranchées aux côtés d'Henri Barbusse (1873-1935) à lire son roman autobiographique qui lui valu le prix Goncourt en 1916. C'est peu finalement à côté des épreuves vécues par l'auteur du Feu.

    Henri Barbusse c'est un nom que je connais depuis ma tendre enfance :  il y a des rues Henri Barbusse dans toutes les villes qui ont été gérées par une mairie communiste et dans bien d'autres. L'homme, un littéraire, s'est engagé à 41 dans l'infanterie en 1914 et a fait la guerre au front pendant 22 mois. De cette période, à partir du journal qu'il a tenu, il a publié Le feu en feuilleton puis chez Flammarion.

    L'homme deviendra communiste dès 1923 puis sera un des fondateurs du mouvement pacifiste,  il ira jusqu'à écrire une biographie de Staline. il voulait créer une littérature prolétarienne.

    Mais peu importe, son roman est d'abord un roman autobiographique, celui de son escouade, avec les différents épisodes qui font la vie d'une escouade, les combats en première ligne, les travaux de terrassement, l'attente, le barda, la permission, le poste de secours, l'idylle, la virée en ville, l'arrière... le tout avec le vocabulaire des poilus incroyablement riche, scrupuleusement noté par l'auteur.

    Un extrait : 

    Plus que des charges qui ressemblent à des revues, plus que les batailles visibles déployées comme des oriflammes, plus même que les corps à corps où l'on se démène en criant, cette guerre c'est la fatigue épouvantable, surnaturelle, et l'eau jusqu'au ventre, et la boue et l'ordure et l'infâme saleté. C'est les faces moisies et les chairs en loques et les cadavres qui ne ressemblent même plus à des cadavres, surnageant sur la terre vorace. C'est cela, cette monotonie infinie de misères, interrompue par des drames aigus, c'est cela, et non pas la baïonnette qui étincelle comme de l'argent, ni le chant du coq, du clairon au soleil.

    Et sur les embusqués, les planqués, ce dialogue, à la fin d'une virée à l'arrière :

    - Y a pas un seul pays, c'est pas vrai, y en a deux. J'dis qu'on est séparés en deux pays étrangers: l'avant, tout la-bas, où il y a trop de malheureux, et l'arrière, ici, où il y'a trop d'heureux.

    - Que veux-tu! ça sert...l'en faut...c'est l'fond...Après...

    - Oui, j'sais bien, mais tout d'même, tout d'même, y en a trop, et pis i's sont trop heureux, et pis c'est toujours les mêmes, et pis y a pas de raison...

    -Dans huit jours on s'ra p'r'êt crevés... 

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  • De quoi être optimiste...

    Le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans nés vivants est passé de 90 à 46 pour 1000 naissances vivantes de 2013 à 2014 (Unicef)

    La part des personnes vivant dans l'extrême pauvreté avec moins de 1,25$ par jour est passée de 36 % à 14,5 % entre 1990 et 2011 (Banque mondiale).

    Pour la première fois le nombre de malades du SIDA qui ont débuté un traitement antiviral est supérieur au nombre de personnes nouvellement infectées, c'est le début de la fin du SIDA (UNAIDS)

    L'Irlande consacre plus de la moitié de son aide au développement aux pays les plus pauvres (OCDE). C'est possible.

    Le Danemark est le pays le moins corrompu du monde (Transparency International). Rejoignons le!

    Davantage (en anglais) sur : http://www.one.org/us/2014/12/11/14-of-the-most-important-global-development-moments-of-2014-as-told-in-charts/#b12g22t20w14

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  • Joyeux Noël...

    Jacques Chancel,

    Joe Cocker,

    Maurice Duverger,

    Udo Jurgens,

    ...

    Joyeux Noël...

  • Les enfants de Hùrin

     

    Hurin.jpgJe ne pouvais pas rester ignorant plus longtemps, il fallait que je m'y mette pour deux raisons : une émission spéciale de la Grande Librairie sur Tolkien , sa vie, son oeuvre, et Le seigneur des anneaux à la seizième place des vingt livres qui ont changé votre vie, autre émission spéciale de François Busnuel.

     

    Le seigneur des anneaux étant un peu volumineux, j'ai choisi Les enfants de Hùrin, sur le conseil de Vincent Ferré auteur de Lire J.R.R Tolkien chez Pocket.

    Et bien, il faudra sans doute que je persévère car je suis loin d'avoir été conquis. Certes, il y a de l'aventure, tous les grands sentiments sont là : l'honneur, la bravoure, la trahison, l'amour, l'amitié, la jalousie. 

    Il y a du suspense, beaucoup de morts, des êtres dotés de pouvoirs magiques, les elfes, les nains, un dragon au regard statufiant.

    Et beaucoup de noms propres, des noms de lieux, des personnages, une litanie de généalogies.

    Mais cela laisse un peu froid, bien sûr le héros souffre, se bat, il est banni, amoureux, vainqueur mais à quel prix...

    Bref, cela m'a laissé de marbre car finalement, cela manque tout simplement de mon point de vue d'humanité, on ne croit pas à ces histoires.

    Mais dans quelques mois peut-être une autre tentative sera-t-ele plus fructueuse

  • Géographie de l'instant

    geographie-de-l-instant.jpgC'est simplement un bloc-notes. Des articles rédigés par Sylvain Tesson entre janvier 2006 et septembre 2012 et parus dans divers journaux, revues et magazines. ils viennent de tous les coins du monde que Sylvain Tesson aime à arpenter, à pied, en moto, à cheval.

    Sylvain Tesson a des obsessions qui ressortent bien de ces textes : la croissance démographique qu'il estime insoutenable, le déni du droit des femmes, il aime la nature vierge, les êtres vivants, les animaux, les insectes, Il déteste les religions et les intégrismes. Il n'aime pas se complaire dans le passé et planifier l'avenir, jouir du temps présent est sa philosophie première. L'histoire n'a pas de sens.

    Sylvain Tesson adore les citations, certaines d'entres elles reviennent souvent comme celle de Chateaubriand qui lui plait particulièrement : les forêts précédent les hommes et les hommes les déserts. il a une prédilection pour des auteurs souvent peu appréciés pour leurs opinions réactionnaires comme Ernst Jünger ou  Jean Raspail.

    Il adore la Russie, les steppes, les déserts mais cela on le savait déjà.

    Mais il aime la marche, il aime les livres, ses éloges de la marche et de des livres à la fin de l'ouvrage sont remarquables. il a l'oeil acéré et est un observateur attentif de notre époque, un homme courageux.

    Un livre que l'on peut lire d'une traite ou par petit gorgées avec un verre de vodka, et que l'on peut garder près de son lit pour en lire au hasard quelques pages et retrouver des citations ou des reflexions pertinentes sur notre temps.

  • Hommage à Jacques Barrot

    jacques barrotLe Père Jean-Théophane, curé de La Chaise-Dieu, et les Frères de la communauté Saint-Jean, Robert Flauraud, conseiller général, Philippe Meyzonet, président de la Communauté de communes du plateau de La Chaise-Dieu, André Brivadis, maire de La Chaise-Dieu, Jean-Michel Pastor, vice-président du Festival, Julien Caron, directeur général rendront hommage à Jacques Barrot, président du festival (2009-2014), dimanche 14 décembre à 15h30 à La Chaise-Dieu. Un office chanté des défunts sera célébré en l'abbatiale Saint-Robert, puis un hommage civil lui sera rendu en mairie. La paroisse Saint-Robert de La Chaise-Dieu, les élus casadéens et le Festival souhaitent ainsi témoigner de leur reconnaissance envers Jacques Barrot pour son engagement inlassable au service du développement et du rayonnement de La Chaise-Dieu à travers son abbaye et son festival.

    Petit souvenir personnel : en 1985, Jacques Barrot était venu devant la promotion Fernand Braudel de l'ENA convaincre les élèves de faire leur stage de neuf mois dans les services des départements: il vantait déjà La Chaise-Dieu et son festival de musique.

  • Pierre et Jean

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    Un classique de Maupassant, dont c'est le quatrième roman, qui se déroule au Havre, publié en 1889.

    C'est presque une nouvelle, neuf petits chapitres, qui nous dévoilent la révélation d'un secret de famille. Les deux frères, Pierre le brun, et Jean Le blond reviennent vivre auprès de leurs parents qui ont pris par amour de la mer leur retraite au Havre. Pierre a fait des études de médecine et Jean des études de droit. 

    Un jour, Le notaire informe la famille Roland qu'un de leurs vieux amis parisien récemment décédé a légué tout sa fortune à Jean

    Stupéfaction et jalousie naissante puis dévorante chez Pierre qui s'interroge  mais pourquoi donc jusque"à ce que plusieurs indices troublant l'amènent à se convaincre que Jean n'est pas le fils de leur père mais celui du généreux donateur.

    La mère finira par avouer sa double vie passée et Pierre curieusement se bannira lui-même de cette famille minée par le non dit et le mensonge en embarquant comme médecin sur "La Lorraine".

    Une très belle préface de Maupassant sur l'art du roman complète avantageusement un ouvrage plaisant qui nous faite découvrir outre les tourments de la famille Roland nous fait découvrir la ville du Havre, ses bistrots, ses jetées et participer à des parties de pêche.

  • Sacrés caractères

    Tous ceux qui aiment lire ou écrire apprécieront cette série de petits films qui nous conte l'histoire méconnue des polices de caractère.

    http://nvx.franceculture.fr/sacres-caracteres/

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