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Tous ceux qui ont aimé Peste et Choléra de Patrick Deville et découvert ou redécouvert la vie d'Alexandre Yersin seront heureux d'apprendre la construction prochaine par les chantiers Piriou d'un Navire de voyage à vocation scientifique qui portera le nom de celui qui découvrit le bacille de la Peste.
Il y a quelques années, en 2003 et 2004, j'ai eu l'occasion à titre professionnel de m'intéresser à la RDC, l'ex Zaïre. J'ai notamment pu me rendre avec des représentants des institutions financières multilatérales à Kinshasa, Gbadolite, Kisangani, Goma, Bukavu, Lubumbashi, Mbuji-Mayi..., pendant deux semaines.
Depuis je me suis promis de ne pas oublier les congolaises et les congolais qui se battent au sens noble du terme pour survivre à la guerre, à la misère, à l'exploitation. La musique et la littérature sont un des moyens de tenir l'engagement.
In Koli Jean Bofane, écrivain congolais qui vit à Bruxelles donne ici un livre alerte, parfois non exempt de facilité mais qui a le mérite de dresser un portrait assez fidèle de ce que je crois avoir compris de la RDC et qui a peu changé malheureusement depuis dix ans sous le regard très intermittent des médias.
Il y a d'abord le héros principal, Isookanga né d'un mère pygmée et d'un père inconnu ce qui fait de lui un demi pygmée, donc un marginal. A 26 ans , il accomplit son rêve: quitter sa forêt natale de la province de l'Equateur pour se rendre à Kinshasa participer à la mondialisation.
il y a Sasha la jactance et son petit frère, réfugiés du Kivu qui survivent avec les enfants des rues et s'adonnent à des petits métiers, y compris la prostitution.
Shang Xia un chinois de Chongqing qui a laissé femme et fils pour faire fortune mais qui est lâché par l'associé qui l'a emmené dans cette aventure.
Kiru Bizimungu, un mututsi, ancien chef de guerre au Kivu soupçonné par l'ONU de crime de guerre et qui à la suite d'un accord de paix se retrouve directeur d'un parc national de protection de la nature.
Aude Martin une jeune belge, chercheuse en ethnologie, un peu naïve.
Waldemar Mirnas, Offcier lituanien de la MONUCC, qui s'est livré à quelques trafics d'armes avec les rebelles et fréquente les petites filles des rues.
Et bien d'autres personnages, le chef de la police, la femme de Bizimungu, le pasteur de l'église de la multiplication qui monte des pyramides financières.
Dans ce contexte Isookanga crée sa petite entreprise de vent d'eau glacée, s'associe avec Shang Xia, négocie avec Bizimungu, a une aventure avec Aude Martin, protège les enfants des rues...
Un bon roman, éclairant sur un pays fascinant, le premier pays francophone d'Afrique.
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Petite et dernière étape car la tendinite contractée début août n'avait fait que sommeiller sur le Camino frances. A force de veiller à bien pédaler avec la pointe et pas le plat du pied, elle s'est reveillée cette nuit.
PDJ au bar epicerie, thé et croissants à 7h, que des habitués visiblement et qui parlent peu, il est trop tôt!
L'idée est d'aller à Dax, à environ 20 km, prendre le train pour Bordeaux. En pédalant avec le plat du pied, pas de douleur dirrimente, je pourrai faire les 50 km prevus mais il faut etre raisonnable et ne pas tirer trop sur la bête.
Petites routes quasiment sans automobiles. Comme les jours precedents le lever de soleil à travers les pîns ou au dessus des maïs est magnifique. Avec la proximité de Dax, il y a de plus en plus de vieilles maisons fort bien restaurées sur leur airial. Des pelouses superbes. Une vieille scierie rurale desaffectée mais avec son outillage.
On emprunte ensuite pendant plusieurs km une piste caillouteuse et sableuse tres praticable qui vient buter sur l'autoroute.
C'est l'entree de Saint Paul les Dax que l'on traverse puis à l'entrée de Dax la gare renovée depuis peu. Il est 9h15.
Il y a un TER à 9h58 et un TGV à 11h avec une place pour mon vélo. J'opte pour le TGV ce qui laisse le temps d'aller faire un tour en ville.
Encore 2 km, on franchit l'Adour, dont les rives sont desservies par des immeubles sans aucun charme et on atteint le centre pietonnier.
Dans la Cathédrale le portail des apôtres est magnifique, de toute beauté. C'est le portail, à l'origine extérieur, de l'ancienne cathédrale Sainte Marie qui a été preservé lors de la construction de l'edifice actuel à la fin du XVIII.
Enfin on ne peut quitter Dax sans voir la fontaine chaude (60 degrés C), la source de Nèhe, déesse grecque des eaux vives, qui fait la réputation de Dax pour le thermalisme. Mais elle ne soigne pas les tendinites!
48 km pour cette etape. Temps ensolleille puis couvert et tres ensolleillé. Départ à 7h45.
17 km sur la voie de service qui longe l'A63. C'est un peu bruyant mais c'est le même paysage et en plus on remarque bien les ouvrages de lutte contre l'incendie : fosses, allées coupe feu, retenue d'eau.
Au pied du premier pont sur l'autoroute, stele en memoire du champion automobile Henri Béconnais et de son mécanicien Lucien Bernard victimes d'un accident mortel le 2 juillet 1904 à bord de leur Darracq.on retrouve les petites routes avec plaisir pour Onesse et Laharie puis Lesperon. Il y a quelques vallonnements lors des franchissements de ruisseau qui revelent peut etre l'inaptitude de mon velo aux cotes en raison de son poids. On verra!
A Lesperon justement l'eglise Saint Hilaire est sur une hauteur au dessus de la riviere. Son clocher est fortifié temoin des dangers qui pullulaient dans la region dont les hameaux s'appellent tire-gilet, tire-veste ou tire-culotte...
A Esperon qui veut tirer à Navarre, faut prendre à main gauche et passer la Biscaye. C'est ce que je fais jusqu'à Taller petit village de 500 ames qui dispose d'un gite communal de 4 places, d'un bar epicerie et le soir d'un pizzaiolo.
Arrivé à 11h45, c'est le maire dans son bureau, entouré de ses drapeaux, qui me donne le code d'acces. Le gite est impeccable. 10€ la nuit.
La place de la mairie est rectangulaire, pkantée sur ûe pelouse de tilleuls, de marroniers, de catalpa. Au milieu le monument aux morts modeste avec une Marianne en soldat et tout devant un portail avec une grille en fer forgé, l'ensemble devait etre clos autrefois. Un peu plus loin l'eglise Saint Sebastien avec encore un clocher fortifié et la source Sainte Eutrope. Une grande salle avec ecrit au fronton Reunions.
Pas de compagnons de chambree maus tout de meme une rencontre inattendue, celle du pizzailolo. Il me raconte qu'il a ete pharmacuen en Bretagne plusieurs années avec son frère? Puis qu'il a vendu ses parts, a fait des remplacements puis rencontré une landaise. Il a alors acheté un restaurant à Castets qu'il a geré 5 ans et revendu pour se consacrer à sa passion des vieilles voitures. Et puis le maire de Taller lui a demandé de créer unpoint de restauration rapide pour animer le village, lui a fourni le local. Il ouvre tous les jours de 18 à 21h et va acheter ses produits frais à Dax. Il restaure en ce moment une DS Chapron, cabriolet décapotable et envisage d'acheter un garage.
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Depart à 7h30. Il avait fait soleil et chaleur hier, le temps est resté couvert toute la matinee.
Jusqu'à Belin Beliet sur la D 1010 cohabitation au petit jour avec les gros camions, 4 ou 5 de suite parfois et pas de piste cyclable. On voit au travers des pins le soleil se lever.
Petitr pause à Belin, sur la place de l'eglise au clocher en forme de fleche, il y aussi une vieille fontaine. Autre eglise à Béliet ouĺ l'ons'engage sur des petites routes vers Moustey. De nouveau pins, fougeres et bruyeres toutes fleuries mauve, rose, vieux rose, oranger. De temps à autre un hameau ou deux bucherons ou la traversee d'un ru viennent rompre la monotonie du parcours. Un peu avant Moustey, la petitr place de l'eglise de Biganon est charmante : sur un airial l'eglise Saint Pierre es liens au drole de clocher, la fontaine de la source sainte Ruffine, l'ancienne mairie telle une maison de poupee à coté d'une maison de maitre.
A Moustey, pas loin de Belhave, apres avoir franchi deux bras de la Leyre on decouvre deux eglises côte à côte Notre Dame et Saint Martin qui datent des XI et XII siecles, toijours entourées de pelouse.
On reprend une route assez frequentée pour rejoindre Pissos, la flèche du clocher dr son eglise et da caserne des pompiers qui affiche fierement la devise : sauver ou perir. Les camions rouges rutilants sont sortis prets à bondir.
On emprunte enfin une serie de petites routes rectilignes dans un paysage beaucoup plus ouvert qui nous menent à Labouheyre. Du maïs, deux grands silos et d'immenses espaces en cours de reboisement à la suite de la tempête de 2009.
Labouheyre est une charmante bourgade de 2800 habitants bien située sur la voie ferrée Bordeaux Hendaye et l'autorouteA63. Belle place de la mairie, rectangulaire, plantée de platanes. L'eglise Saint Jacques a un clocher carré en pierre qui etait autrefois tour de defense inserée dans la muraille de la cité. Les piliers du portail sont decores de coquilles et de fleurs de lys. Tres belle poste à colombages.
Le gite prive de 4 places au centre etant complet, j'ai trouvé une place dans in gite gere par l'association paroissiale Arc en Ciel. Il y a deux places mais j'y suis seul. Grand confort des draps repassés, serviette de toilette, petite epicerie de base dont de la confiture de figues maison 2014. 15€ la nuit.
Dejeuner au restaurant Bremontier et diner SPAR (plus d'epicerie-legumes au village).
D'apres la benevole qui l'est aussi au Secours catholique, il y a 40 nationalites à Labouheyre attirées successivement par le gemmage, le bucheronnage, le reboisement... Mais aujourd'hui il faut attendre que les arbres poussent! La pauvreté s'accroit comme dans beaucoup de zones rurales.
J'ai fait une etape de 59 km ce matin. Un mot sur le velo, c'est un Sparta, marque hollandaise depuis1926, avec fourche à amortisseur. La selle comporte aussi un systeme d'amortisseur. Freins et derailleurs de Shimano.
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A velo et en solitaire cette fois. De retour de Burgos et disposant d'un peu de temps du fait d'un retour plus precoce que prevu, j'entreprends la voie de Tours du chemin de Saint Jacques au départ de Bordeaux vers Saint Jean Pied de Port à vélo.
Ce matin, j'ai loué un velo de randonnée avec sacoches chez Holland Bikes (tram Tauzia) à 75€ la semaine avec kit de reparation et double antivol.
Depart à 9h30. Place de la victoire, barriere Saint Genes, La fac de sciences, le CREPS, on retrouve les lieux de nos etudes, l'ecole nationale des jeunes sourds, l'ecole de commerce KEDGE a une taille impressionnante. Petite pause à l'eglise de Gradignan puis au Prieuré de Cayac, vraiment magnifique et qui a binne reputation.
A l'entree de Leognan on est accueilli par les premieres vignes puis on longe les domaines Le Chevalier, Gazin-Roquencourt, Chateau Leognan, on grapille quelques grapes de raisin noir.
Puis la lande prend le dessus, une longue piste caillouteuse un peu difficile à maitriser à velo à cause du sable, 4 km puis retour du goudron et une bonne dizaine de km pour atteindre Le Barp au terme de longues lignes droites plates, au milieu des pins, des fougeres et des bruyeres.
Au terme de ces 37 km petite pizza vegetarienne chez Napoli pizza tenu par un ancien militaire (tchad, gabon, yougoslavie...).
Logement au gite communal situé dans un appartement de plein pied. C'est correct même si la peunture est completement ecaillée dans la SDB,
On est quatre avec Bernadette, Pascal et Pierre, trois randonneurs partis ce matin de Cayac, Pierre depuis Dreux et Bernadette depuis Tours. Pasacal avait fait Chartres Cayac l'an dernier et il y a dix ans les 100km de Millau.
Comme le super U est à 2 km, je fais les courses : au menu de notre petite dingoudronette : melon, pates à la bolognaise, camenbert et reine claudes.
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Comme tous les livres édités par Cheyne au Chambon sur Lignon en Haute-Loire, ce livre est d'abord un bel objet.
Jacquette rouge, couverture bleue, comme le texte. Les six chapitres sont séparés par des reproductions de cartes du Royaume de France de Nolin éditées en 1692. Sur l'une d'entre elle est mentionnée La Chaise-Dieu aux cotés de S.Badel, d'Alegre, Arléac et Crapone.
Echappée ou six escapades à vélo. On ne trouvera pas ici d'itinéraires mais un ressenti. Celui du plaisir de s'échapper de son quotidien, de la ville pour se retrouver , seul, dans le silence, entre Ardèche et Haute-Loire, sur des petites routes de montagne, des villages oubliés.
C'est beaucoup de poésie : Ce sont à l'infini des lignes droites entre les méplats déserts des labours impeccables, des sillons galbés d'argile, pétris et recuits à la grande morsure du gel et, jaillies des fossés gorgés d'eau, les lances rougissantes des osiers qui plient et balancent sous la très légère mésange toujours prête à fuir dans le vaste champ libre de la lumière hivernale.
C'est aussi un regard aiguisé, tendre et caustique sur les hommes et les femmes que l'auteur côtoient sans les rencontrer vraiment dans ces contrées. Le chapitre intitulé Serveuses est magistral tout comme les passages sur les femmes qui attendent leur tour chez le boucher ou qui s'escriment à nettoyer les tombes de leurs maris au cimetière, leurs maris partis avant elles, entre hommes, comme ils n'avaient jamais cessé vivre, de l'école au service militaire puis aux cafés, ne se quittant que le moins possible puis tardant , après la partie de cartes animée, à les rejoindre, pour manger la soupe en silence.
Agnès Dargent est décédée en 2013 à presque 60 ans dans un accident de bicyclette, elle était professeur de lettres au lycée Saint Marc de Lyon. La France a encore de très bons professeurs de français.
Ce devait être Burgos-Hornillos del Camino, étape d'entrée dans la meseta. La sortie à pied de Burgos à partir de 6h45 était agréable on se retrouve assez rapidement dans des espaces verts du côté de l'université puis à la campagne. La tendinite sur le tibia de Marie qui s'etait manifestée hier nous a stoppés apres 6 km à Villalbilla. Il n'etait pas raisonnable de continuer malgré l'aide de pansements ad hoc et le quasi repos d'hier. Bus pour le centre de Burgos à 9h10 puis de la plaza de España autobus 25 à 10h15 pour la gare toute neuve de Burgos Rosa de Lima à 4 km du centre. Rosa de Lima pour honorer non la premiere sainte du nouveau monde mais la secretaire Etat aux tràsports de Felipe Gonzales décédée en fonction dans un accident d'hélicoptère. Train pour Irun à 13h25, arrivee à 16h55, metro pour Hendaye à 17h18, le TGV de 17h45 pour Bordeaux est complet! Va pour le vieux TER de 18h44 qui doit arriver à 21h17. On sera chez nous ce soir ce qu'on n'anticipait pas ce matin. Reprise du Camino Frances envisagée au printemps 2015. Instagram jpdpkr et mariedpk
Depart à 7h apres un non desayuno, montee d'un petit col à 1150 m qui permet de devouvrir au loin Burgos.
A Villafria apres 10km on troque la marche pour le bus 8 qui pour 1€ nous evite la traversee de la zone industrielle et nous conduit au grand theatre pres de la plaza mayor et de cathedrale. On fait un petit tour puis des 11h30 on se presente à l'alberghe municipale. Les sacs à dos font la queue. A 13h on a nos lits, on est douchés, le batiment est bien amenagé, c'est rationnel mais peu chaleureux. Prets pour visiter Burgos.
L'apres midi apres un semblant de paella, visite de la cathedrale somptueuse de richesses artistiques, pas le moins du monde depouillée, c'est l'exuberance, voire l'arrogance conjuguee de l'eglise et de l'epee. Peu de place pour la meditation.
Decouverte ensuite des restes du monastere San Juan qui dependit de La Chaise-Dieu aux XI et XII siecles.
Le centre ville est tres agreable, beaucoup espaces pour pietons sans aucune voiture, de beaux bow windows mais pas mal de commerces en faillitte. La crise n'est pas finie.
Le bar face à l'alberghe est vraiment sympa!
Grasse matinée ce matin car reveil à 6h30 pour profiter de l'excellent petit dejeuner servi seulement à partir de 7h à l'auberge San Anton Abad.
La pente est raide ensuite pour achever la montée au col de la Pedraja à 1150m. On a completement changé de paysage puisque le chemin traverse une grande forêt de pins et de chênes, les Montes de Oca connue depuis plusieurs siecles pour la presence de loups. Il y en aurait encore.
Les forêts sont des lieux propices pour les maquis. Un memorial et une fosse commune mise à jour en 2011 commémorent le sacrifice de dizaines de republicains par les troupes franquistes en 1936.
Apres 12 km on aperçoit San Juan de Ortega (saint Jean des orties) que l'on a visité hier avec nos amis. Village, sanctuaire, cloître et hopital du nom de son fondateur émule de Santo Domingo.
Au sein du petit sanctuaire magnifique baldaquin qui devait servir de tombeau à Juan mais il prefera la pierre nue. L'ensemble est en restauration tout comme l'eglise de Villafranca.
On quitte la forêt au petit village d'Ages et on rejoint en descendant le non moins petit village d'Atapuerca où on trouve sans difficulté deux lits pour 16€ à l'Alberghe del peregrino qui s'avere confortable et pratique.
Dejeuner sur le pouce à la pasteleria qui propose une delicieuse terrasse ombragee sur herbe.
Atapuerca a restauré un système lagunaire disparu au profit des grandes cultures. Cing lagunes favorisent desormais le repos des migrations d'oiseaux euro-africaines. L'objectif est aussi de developper un tourisme ornithologique.
Depuis 1992 Atapuerca est aussi connu comme site d'une espece d'homo anterieur à Néandertal environ 800000 ans denommée homo antecessor mais sa specificité est contreversée Un centre archeologique est situé à l'entrée de la ville.
Diner au restaurant Comosapiens : gaspacho, merlu à la plancha, salade de fruits. 12€ /pers.
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