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  • Camino- Zubiri-Pomplona

    Levet à 5h45 pour profiter de l'opportunité d'acceder à un point d'eau. Départ à 7h15 pour cette etape de 20km le long de la riviere Arga.
    PDJ au cafe del camino puis on longe l'exploitation de magnetite, successivement dechets, usine, centrale electrique, carrière.
    A Larrasoana on franchit le pont medieval pour aller acheter des sandwiches mais c'est dimanche, pas âme qui vive! Heureusement il y a un distributeur: toujours avoir de la monnaie sur soi.
    Halte au bord de l'eau au cafe Zuraîn. Le sentier serpente entre des haies de chenes, de noisetiers, de mures, il y a des vergers de pommes et poires.
    Plus d'une centaine de coureurs à pied nous depassent dans une sacree pente mais ils n'ont que 6 km à faire.
    Dejeuner sur le pouce à Villava au coeur du village medieval pres du pont puis c'est l'abord de Pamplona, une fanfare de tambours, de belles allées et c'est le puente de la magdalena, la rive de l'Arga, l'Ascenseur urbain pour le castillo, les arenes, la rue Amaya et la pension Hemingway (Le soleil se leve aussi, Mourir l'après-midi). Une chambree de 5 lits, sanitaires tres propres et confortables, 15€ par personne yc PDJ.
    Balade au centre ville rue Estafeta, là où se deroulent lors de la san fermin les courses avec les toros, l'enciero, la cathedrale santa maria et la plaza del castillo a l'heure du paseo. Diner au cafe Iruna (Pamplona en basque) pour 14,90€ : salade de tomates, scarole et mozarella, jarret de porc purée à l'ail, riz au lait. Le café était un des preferes d'Hemingway, sa statue en bronze grandeur nature trône au bar.
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  • Camino - Roncesvalles-Zubiri

    Lever 6h30 depart 7h30 apres un bon petit dejeuner à la casa Sabina. Equipement de pluis mais il ne pleuvra pas contrairement auc previsions, seulement de gros nuages et pas un seul rayon de soleil.
    Au debut traversee de beaux villages typiques de Navarre, maisons enpierres avec balcons fleuris, linteaux sculptes avec noms des proprietaires et date d'erection. Pas de voiture dans la rue elles sont toutes sur le côté ce qui rénforce l'esthetique des lieux. Ensuite serie de longs passages en montagnes russes dans des futaies de chenes, de hetre, de pins puis en approchant de zubiri à 550m d altitude des noisetiers des mures mais il est in peu tôt pour les deguster.
    Arrivee à Zubiri à 14h45 apres un bocadillo mangé sur le pouce. Pas de place à l'auberge privée et donc cap sur le refuge public sis dans une ancienne ecole. Une chambree de 14 lits avec une salle d'eau. Les camarades arrives plus tôt ont mes toilettes à l'exterieur... Que demander pour 8€ la nuit.

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  • Camino - St Jean Pied de Port - Orisson

    Petite etape pour commencer: SJPP - Orisson soit 8km mais 550 m de denivelé.

    La veille mercredi 27 aout hebergement au gite du pelerin chez Daniele, gite de 48 places tres bien tenu au 25 rue de la citadelle.

    Daniele a le gout du Japon et nous vante le pelerinage de Shikoku: tour de l'ile, 1200 km, 88 temples, elle y part en octobre.

    Le soir la plupart des convives sont des francais qui achevent la voie du puy : soupe de legumes, deux manchons de canard et pates, flan.

    Le jeudi montée tranquille mais raide et sous le soleil jusqu'au refuge d'Orisson. Pause cafe à Hunto.

    A Orisson grande terrasse toute l'apres midi apres in dejeuner jambons serrano frites et gateau basque : on regarde passer les pelerins ou les randonneurs qui tracent jusqu'à Roncevaux.

    Le soir apres me diner soupe de legumes, roti de porc/haricots secs et gateau basque stand up de chacun des 50 convives il y a des americains, des canadiens, des bresiliens, des irlandais, trois sud africaines blanches de 70 ans et plus, des israelîes, deux italiens, un allemand et trois francais. Il y a suryout in irlandais qui est mà parceque sa femme est decedée il y a 9 mois et 50´! Il porte une de ses etoles et il nous chante a capella "a parting gift" un chant d'au revoir.
    Sur you tube : liam clancy parting glass
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  • Camino - Orisson - Roncevalles

    Depart sous la pluie et dans le brouillard ce matin à 7h30 apres un petit dejeuner simple mais copieux. Pas mal de ronfleurs dans la chambree de six.
    Chemin sans histoire on monte pendant 12km jusqu'à 1450 m au col de Leopoder un peu apres la frontiere espagnole et la fontaine de Roland. Des moutons, des chevaux,des vaches en liberté mais pas de villages, pas de fermes... Une forêt de hetres au sommet. Avant de quitter la route pour le sentier herbeux un agriculteur tient un stand de ravitaillement, cafe bananes fromage... De quoi convaincre nos americains qu'il y a des entrepreneurs en France.
    De l'autre coté du col il y a un peu de soleil pour eclairer la descente en pente raide qui mene à Roncevaux
    A la collegiale c'est l'usine, on a les lits 213 et 214 dans des box de 4 et une grande salle de 72 lits. Distributeurs de boissons et de gourmandises, lave et seche linge pour 2,7€ diner pour 9€ et lit pour 9€ le dispositif est efficace. Il y a huit hospialiers qui assurent deux semaines de volontariat. Les deux lavandiers sont hollandais.
    Film sur le chemin avec le message de base qu'on ne le fait pas par hasard.
    Diner à une table de 6 avec deux couples d'anglais de Manchrster et d'italiens de Trieste, des jeunes qui vont essayer d'aller demaî à Pamplona, à 40km!

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  • Une exécution ordinaire

    9782070355570_1_m.jpgLe roman de Marc Dugain a été publié en 2007. C'est un entretien entre Sylvain et Philippe Tesson qui m'a donné l'idée de le lire. Un entretien de juillet dernier au moment où l'avion du vol MH 17 a été abattu par un missile au dessus de l'Ukraine.

    Philippe Tesson réagissait en journaliste indiquant qu'un évènement comme celui-là l'incitait à dévorer les journaux pour savoir. Son fils Sylvain au contraire disait qu'il attendrait qu'un romancier se saisisse du sujet comme Marc Dugain l'a fait à propos du naufrage du sous-marin russe Koursk en août 2000.

    Le roman est saisissant et reflète bien l'enfermement qui prévaut en URSS puis en Russie, l'enfermement, le cynisme, l'absurdité d'un système bâti sur le mensonge, la peur, le mépris du peuple. Marc Dugain dresse des portraits peu flatteurs de Staline, des officiers du KGB, de Poutine, jeune officier alors en poste en Allemagne, puis Président et il relate magnifiquement la tragédie que fut celle de l'équipage du Koursk en mer de Barents, sacrifié alors que certains de ses membres auraient pu être sauvés afin de cacher la vérité, celle du délabrement de l'appareil militaire russe.

  • Les bénévoles font le festival de La Chaise-Dieu

    Au festival de La Chaise-Dieu, http://www.chaise-dieu.com/, les bénévoles sont omniprésents : ils montent le podium, installent les fauteuils, accueillent le public, les artistes, la presse, pilotent les régies scène et éclairages, vendent les programmes, les disques, les rafraichissements à l'entracte. Sans eux le festival n'existerait tout simplement pas.

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    Si ces bénévoles donnent autant de leur temps, c'est bien sûr par amour de la musique, beaucoup d'entre eux sont musiciens eux-mêmes.

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    Et cette année, le festival innove, et de ci de là, chez les commerçants de La Chaise-Dieu on peut de temps à autre, écouter une sérénade, impromptue, le début d'un off?

    Bonne fin de festival!

  • Le Messie de Haendel

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    Le Messie de Haendel était donné hier soir en l'abbatiale de La Chaise-Dieu par le King's Consort en ouverture du 48° Festival de musique.

    Après un été qu'il faut bien qualifier de quelque peu maussade, le miracle s'est reproduit encore cette année, l'abbatiale était pleine pour cette ouverture, le public du festival étant particulièrement fidèle.

    La musique sacrée, même si ce n'est pas la vocation première du Festival, convient particulièrement bien au cadre de l'abbatiale, dont les couleurs se sont éclaircies à la suite des travaux de réhabilitation en cours.

    L'oratorio de Haendel est une œuvre très agréable qui alterne les moments de recueillement, de méditation, poignants, d’allégresse, au fil des interventions de l'orchestre, du chœur et des quatre solistes basse, ténor, alto et soprano, sans rôle spécifique.

    Le chef Robert King, fondateur de l'ensemble en 1980 à l'âge de 20 ans conduit avec une petite baguette et beaucoup d'alerte et de précision, on le sent plein d'humour, bref très britannique.

    Le surtitrage en français contribue à une réelle compréhension du sens de l’œuvre avec successivement l'arrivée du Messie, la vision des bergers, la vie du Christ, la passion, la résurrection, un Hallelujah d'allégresse, une action de grâce et un Amen.

    On frémit parfois lorsqu'on lit ce passage : préparez la route du seigneur, tracez droit dans le désert une grande route pour notre Dieu. (Isaïe 40,1-3) au moment des conquêtes de l’État Islamique en Irak et en Syrie. Mais dans l'ensemble, c'est bien le destin du Christ qui domine l’œuvre.

  • La Chaise-Dieu pavoise

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    A l'aube de son 48° festival de musique, La Chaise-Dieu pavoise! Noir et violet! Couleurs de deuil pour certains, couleurs sataniques pour d'autres. Rouge et jaune, les couleurs de l'Auvergne, eurent été préférables. L'an prochain? L'initiative est louable en tous cas.

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  • Ma route d'Aquitaine

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    C'est un petit ouvrage charmant de Raymond Dumay, acheté dans une brocante, dans l'édition originale parue en 1949 chez Julliard, millésime 1363.

    Un journal de voyage, rédigé par un amoureux de la littérature, de l'histoire, de la bonne chère et des bons vins.

    Parti en train de la gare Montparnasse avec Pegazou, son vélomoteur, dans le fourgon à bagages, Raymond Dumay débute son voyage à Nantes : La Loire arrose Nantes et le muscadet les nantais.

    Son périple le conduit à Bordeaux via La Roche sur Yon, Luçon, Saintes, Angoulême, Parigueux et se termine par Brouage, La Rochelle et Rochefort.

     A chaque étape, il rencontre les écrivains, les animateurs des académies de province et c'est l'occasion d'évoquer sous forme d'anecdotes toutes savoureuses les figures littéraires qui ont marqué ces territoires comme on dit aujourd'hui.

    C'est on ne peut plus charmant et désuet, un vrai bonheur de lecture. Et puis au fil des pages, on rencontre un verre de Sauternes au corps liquoreux, moelleux, presque fondant, ambré et cependant transparent, vin merveilleux qui prétend n'avoir d'égal que lui-même.

    Dans la même collection, Ma route de Bourgogne.

  • L'homme de Lewis

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    Ce roman policier est la suite de l'Ile aux chasseurs d'oiseaux, polar ethnologique qui se déroule aux Nouvelles hébrides, sur l'ile de Lewis.

    On retrouve les personnages du premier roman (cf. chronique du 8 juillet dernier) et une fois de plus c'est le passé qui va permettre d"élucider le meurtre de cet homme retrouvé dans la tourbe et dont on se demande s'il est là depuis plusieurs centaine d'années ou s'il s'agit d'un meurtre plus récent.

    Avec cette énigme, Peter May, dont on peut lire un portrait dans Le Monde du 7 août, explore plusieurs thèmes: la démence des personnes atteintes de la maladie d'Alzeimer, le sort réservé aux enfants abandonnés et placés par l'église catholique dans des pensionnats à la rigueur militaire ou dans des familles de paysans pauvres, l'identité familiale, l'importance des racines, la justice, les secrets de famille.