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robert king

  • Le Messie de Haendel

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    Le Messie de Haendel était donné hier soir en l'abbatiale de La Chaise-Dieu par le King's Consort en ouverture du 48° Festival de musique.

    Après un été qu'il faut bien qualifier de quelque peu maussade, le miracle s'est reproduit encore cette année, l'abbatiale était pleine pour cette ouverture, le public du festival étant particulièrement fidèle.

    La musique sacrée, même si ce n'est pas la vocation première du Festival, convient particulièrement bien au cadre de l'abbatiale, dont les couleurs se sont éclaircies à la suite des travaux de réhabilitation en cours.

    L'oratorio de Haendel est une œuvre très agréable qui alterne les moments de recueillement, de méditation, poignants, d’allégresse, au fil des interventions de l'orchestre, du chœur et des quatre solistes basse, ténor, alto et soprano, sans rôle spécifique.

    Le chef Robert King, fondateur de l'ensemble en 1980 à l'âge de 20 ans conduit avec une petite baguette et beaucoup d'alerte et de précision, on le sent plein d'humour, bref très britannique.

    Le surtitrage en français contribue à une réelle compréhension du sens de l’œuvre avec successivement l'arrivée du Messie, la vision des bergers, la vie du Christ, la passion, la résurrection, un Hallelujah d'allégresse, une action de grâce et un Amen.

    On frémit parfois lorsqu'on lit ce passage : préparez la route du seigneur, tracez droit dans le désert une grande route pour notre Dieu. (Isaïe 40,1-3) au moment des conquêtes de l’État Islamique en Irak et en Syrie. Mais dans l'ensemble, c'est bien le destin du Christ qui domine l’œuvre.