Mayotte
Mayotte sera donc le 101 département français. Il n'y a pas de débat et c'est tout simplement surprenant! car Mayotte aurait très bien pu garder son statut déjà privilégié au regard de ses voisisns des Comores de TOM, davantage de respect des identités locales, plus de liberté d'administration, des relations plus faciles aves ses voisins...
Pour adhérer à l'union européenne, un pays doit satisfaire aux critères énoncés lors du Conseil européen de Copenhague de 1993 :
- des institutions stables garantissant l'état de droit, la démocratie, les droit de l'homme, le respect des minorités et leur protection;
- une économie de marché viable ainsi que la capacité à faire face à la pression concurentielle et aux forces du marché à l'intérieur de l'Union;
- la capacité d'assumer les obligations de l'UE et de sosucrire aux objectifs de l'union politique, économique et monétaire.
Pour bien montrer que ces critères sont satisfaits chaque candidat négocie pendant plusieurs années les modalités de reprise de l'acquis communautaire c'est à dire de l'ensemble du dispositif législatif communautaire et cette évaluation fait l'objet de rapports annuels.
Foin de tout ce dispositif pour Mayotte, il y aura bien un débat au Parlement mais l'affaire est déjà entendue.
C'est donc a priori plus facile de devenir un département français que de devenir membre de l'UE. Mayotte, c'est une petite ile mais avec un grand domaine maritime attaché, la zone Economique exlusive, ceci explique sans doute cela. Mais ne nous étonnons pas des grèves et des discours sur les identités qui ne manqueront pas de venir...


Notre Président vient d'annoncer à Saint Quentin dans l'Aisne qu'il allait continuer les réformes malgré la crise. Bonne nouvelle! Qui peut nier que la France a besoin de réformes?
Il n'y a pas que les voitures qui brûlent la nuit, les scooters aussi et pas qu'en banlieue, cela se produit aussi sur le boulevard du Montparnasse où depuis quelques jours tout un chacun peut découvrir à quoi ressemble le squelette d'un scooter calciné. Le fait de l'avoir attaché avec une grosse chaine cadenassée au mobilier urbain n'a pas empêché sa disparition. Simple incivilité comme on dit, vandalisme gratuit, vengeance personnelle, intolérance à l'égard des stationnements sauvages sur les trottoirs, incendie volontaire pour escroquerie à l'assurance? Saura t'on jamais?
Ce petit livre, paru en 1984 n'est pas d'actualité, son auteur, Pierre Michon, non plus, je dois sa découverte à un vieux complice qui a une excellente manie : donner des conseils de lecture.

Philippe Chalmin vient de publier un petit livre formidable, très clair, il est agrégé d'histoire, docteur es lettres, économiste, spécialiste des matères premières. En 136 pages, le temps de manger quelque chose à une terrasse de café, on sait tout des enjeux agricoles d'aujourd'hui et on ferme ce livre en se disant qu'il y a oui de bons arguments pour ne pas désespérer. Certes, les surfaces de terres agricoles rentables ne sont pas extensibles à l'infini, mais les rendements peuvent être accrus, les OGM ne doivent pas être diabolisés pas plus que la révolution verte qui a permis de nourrir l'Inde ne l'a été, non les spéculateurs ne font pas les prix agricoles, oui les exploitations familiales sont à la base de la production agricole, le modèle qui a réussi depuis des millénaires alors que sovkhozes, kibboutz et autres fermes géantes ont montré leurs limites et oui les politiques agricoles ont leur place pour pallier ce que les économistes appellent les déficiences de marché!

La dernière fois que j'étais allé à l'opéra comique, c'était sans doute à l'époque ou Jérome Savary en était le médiatique directeur, c'est aujourd'hui un autre Jérôme, Deschamps, celui des Deschiens qui le dirige, beaucoup plus discrètement pour l'heure.