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laurence equilbey

  • Albert Herring

    carnaval 029.jpgLa dernière fois que j'étais allé à l'opéra comique, c'était sans doute à l'époque ou Jérome Savary en était le médiatique directeur, c'est aujourd'hui un autre Jérôme, Deschamps, celui des Deschiens qui le dirige, beaucoup plus discrètement pour l'heure.

    J'ai retrouvé avec plaisir la petite place Boieldieu, la rue Favart et la rue Marivaux, juste à côté de la rue des Italiens qui pour moi reste celle du Crédit Lyonnais et du Monde.

    J'y suis allé pour revoir Laurence Equilbey que j'avais découvert au Festival de La Chaise-Dieu avec son ensemble Accentus. Elle dirigeait cette fois l'orchestre de l'opéra de Rouen-haute Normandie, une petite formation, dans une oeuvre de Benjamin Britten d'après une nouvelle de Maupassant : "Albert Herring".

    Eric Crozier qui a écrit le livret d'Albert Herring a transposé "Le rosier de Mme Husson" dans le SuffolkAlbert Herring, jeune épicier un peu simplet, étouffé par une mère protectrice à l'excès, est élu roi de vertu de son village par les élites du cru, à défaut de jeunes filles disponibles, toutes trop dévergondées. Un couple d'amoureux moins coincés va lui offrir une nuit d'ivresse à la suite de laquelle il enverra tout promener...

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    La mise en scène par Richard Brunel de cette dénonciation d'une société où la surveillance règne en maitre nous éloigne sans doute de la nouvelle originale mais elle est très bien servie par des chanteurs tout aussi formidables les uns que les autres très en verve, au jeu toujours juste et un orchestre parfait.