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Voyage - Page 7

  • Zanzibar city

    IMG_0537.JPGLe safari terminé nous nous sommes envolés depuis l'airstrip d'Arusha à bord d'un Cessna de 12 places pour Zanzibar. L'idée était de découvrir cet archipel un peu mythique et de profiter de l'été, des plages de sable fin et des eaux turquoises de l'océan indien. Première surprise à l'arrivée bien que ayant pas quitté la Tanzanie, union du Tanganika et de Zanzibar, il faut montrer son passeport et remplir une fiche d'immigration au nom du gouvernement révolutionnaire de Zanzibar. Passons...

    Une précision de géopolitique maintenant: Zanzibar qui signifierait en vieux persan terre des noirs est un archipel de 35 iles dont la principale sur laquelle se trouve Zanzibar city porte le nom, méconnu, d'Unguja.

    Ce qui est encore plus compliqué est que le gouvernement n'a pas compétence sur l'ensemble des iles de l'archipel car certaines sont administrés directement par le continent. Passons...

    En deux demi-journées passées à Stone town le centre historique de Zanzibar on a le temps de se rendre compte de l'atmosphère générale de la ville. La présence musulmane est très importante, la plupart des femmes portent le voile, certaines intégrale mais d'autres peu nombreuses s'en affranchissent.Sur le front de mer, le soir de nombreux adolescent en pantalon ou bermuda, torse nu, se défient en plongeant du bord de la corniche dans la mer. Mais il n'y a même pas de filles à épater. elle sont sans doute à la maison. Les jardins du bord de mer le soir sont transformés en cantine en plein air et on peut se hasarder à déguster des brochettes de viande, des frites, des légumes grillés, des jus de canne à sucre, ambiance festive très appréciée des habitants.

    Le lendemain matin, de bonne heure, découverte du marché local. C'est quasi le moyen-âge des dizaines de bouchers découpent les carcasses devant les clients et de même des dizaines de poissonniers préparent les poissons qui viennent d'être péchés. Un peu plus loin les volailles enfermées dans des cages sont abattus sur place à la demande des clients. Tous les commerçants sont des hommes mais il y'a quelques femmes qui font la cuisine...pour les dits commerçants. Elles sont visiblement employées par des entreprises car elles portent des tabliers et des coiffures propres et siglés.

    On ne peut pas manquer à Zanzibar la visite de la cathédrale anglicane construite à la fin XIX sur le site de l'ancien marché aux esclaves. Elle est flanque d'une petit musée très bien fait qui raconte l'histoire de l'esclavage à Zanzibar. Celui-ci a existé de tous temps et a connu son apogée au XVIII et XIX. Organisé par les sultans de la péninsule arabique et notamment du sultanat d'Oman qui un temps implanta la cour à Zanzibar, avec la complicité de chefs locaux à Zanzibar et dans toute l'Afrique de l'Est, la traite a drainé des dizaines de milliers d'esclaves au cours de voyages à pied qui duraient des mois voire des années. La France a eu sa part de responsabilité puisque certains esclaves avaient pour destination l'ile de la Réunion pour travailler dans les plantations. Au XIX la culture nouvelle du clou de girofle a fait exploser la demande d'esclaves...

    David Livingstone, l'explorateur écossai qui était antiesclavagiste est ici célébré, il a un vitrail dédié dans la cathédrale et un crucifix taillé dans le bois de l'arbre sous lequel son coeur a été enterré en Afrique de l'est fait l'objet de l'attention de tous les visiteurs.

    La plupart des touristes arpentent essentiellement la rue qui abrite les boutiques de souvenirs. Il y en a une ou deux qui valent la peine d'y entrer. il faut surtout admirer les architectures des maisons, les balcons, les portes en bois sculpté. A part quelques restauration de qualité, assez rares, l'ensemble donne une impression de décrépitude, d'absence d'investissement. C'est dommage, on sent une jeunesse pleine de vitalité mais pour quoi faire? Tout ce mélange de culture africaine, arabe, indienne, portugaise mérite mieux. Il encore temps.

    De temps en temps un café sympa, on conseille un peu à l'écart le café Tamu qui vend des glaces à l'italienne avec des parfums rares tropical, gingembre ...

  • Ngorongoro et Tarangire

    IMG_0519.JPGAu départ de Olduvai nous avons renoncé à aller visiter le musée du berceau de l'humanité. c'est en effet dans les gorges d'Olduvai qu'a été mis à jour il y a une trentaine d'année un homme de pithécantrope et surtout des traces de pas dans de la cendre volcanique solidifiée qui datent de 3,5 millions d'années.

    Nous sommes partis, tout de même tout émus à cette idée dans le cratère ou plutôt la Caldera de Ngorongoro. c'est une immense cuvette entourée de parois de 500 mètres de haut à environ 1500 m d'altitude qui fait 28 km de diamètre, bien dotée en eau et donc propice à la vie tout simplement. On y rencontre donc une variété infinie de félins, d'ongulés, de ruminants, d'oiseaux, c'est tout simplement extraordinaire.

    Le soir diner à Bashai, dans une maison de style colonial très fleurie avec un magnifique potager de légumes et aromates et une vue magnifique et toujours sommeil sous la tente.

    Le lendemain découverte du parc de Tarangire. Là c'est le paradis des baobabs qui sont immenses, partout, et des éléphants que l'on aura vus par centaines, petits, moyens et grands. Diner et coucher dans un lodge au sein du parc, Maweninga, la nuit on entend des petits animaux qui courent sur la toile de tente. 

    Partout dans tous ls lodges, un accueil professionnel, de qualité, des sourires et surtout des guides très qualifiés, bilingues anglais Français, au volant de leur toyota Landcruiser. Je recommande donc vivement : https://www.tanganyika.com

  • Un guépard et des Gnous par milliers

    IMG_0493.JPGJ'ai écrit hier que nous allions de merveilles en merveilles mais quel vocabulaire employer dès lors pour ce troisième jour?

    Hie soir nous avons testé le safari de nuit : deux heures de jeep avec un pointeur qui balaie les environs avec un projecteur puissant. Pendant trois quart d'heure l'exercice n'a guère été concluant. Quelques lapins par ci par là au point que nous avons demandé de rentrer et puis le miracle s'est accompli, sur une termitière, un guépard! pas du tout géré par la lumière, immobile, puis qui s'est déplacé, on ose écrire avec la souplesse d'un félin, pour rejoindre la termitière suivante, point haut qui lui permet de bien observer l'horizon. La soirée était exceptionnelle, voir un guépard n'arrive pas tous les jours.

    Ce matin, safari walk, une marche de 6 km aux abords du lodge accompagné par un ranger équipé d'un fusil pour raison de sécurité. marche sur les pistes de terre, dans les herbes après un petit déjeuner frugal, car au terme de cet exercice où n'avons vu que très peu d'animaux, nous attendait un vrai petit déjeuner sur une table dressée dans une clairière du bush : nappe, café ou thé, crêpes, oeufs au plat ou en omelette, comme au restaurant mais accompagné par des babouins.

    Le reste de la journée nous a permis de compléter notre connaissances du Sérengeti et j'allonge la liste des animaux aperçus, ombrée du Sénégal, hippopotames par dizaines, lion et lionne célébrant leurs noces... toutes les 15 minutes, élans, gazelles de Thomson, tortue, autruches, outardes de Gobi, vautours dévorant un gnou mort, cigognes marabout, serpentaire,  ...et des gnous par milliers qui migrent on ne sait où.

    Et le soir, coucher de soleil à Olduvai avec des massai sur un kopjes, un amas de rochers projetés là il y a des millions d'années par un volcan.

    Bref journée éreintante mais inoubliable

  • Grumeti Hills - Safari

    IMG_0474.JPGC'est notre deuxième jour pour ce séjour en Tanzanie. Nous sommes à Grumeti Hills, les collines de la rivière Grumeti dans le Nord-ouest et depuis notre arrivée nous allons d'émerveillements en émerveillements. Tous ceux qui avaient déjà fait ce voyage nous l'avaient dit et c'est vrai. Nous circulons toute la journée avec Lazaro de Tanganyika expédition une agence de voyage dirigée sur place par une amie de notre fille, belge, agence qui organise des safaris et gère des lodges. Lazaro est impeccable, il connait très bien la faune, moins la flore, et à l'oeil perçant pour répérer les animaux dans la savane. Le premier fut un hippopotame dans la rivière Mara puis des éléphants, des antilopes, des aigles, des singes, des zèbres, des lions, des impalas, beaucoup, des chacals, des fennecs, des mangoustes, des hyènes et aujourd'hui en plus des girafes et des crocodiles... la tout dans un silence impressionnant. 


    Ce devait être comme cela à la création avant l'arrivée d'homo sapiens...

    Les lodges sont très confortables, de grandes tentes qui font moustiquaires, avec tout le confort, Wifi pour écrire et poster son blog, envoyer des photos, électricité, eau chaude, de bonnes serviettes

    Ce sois safari de nuit entre huit et dix heures et demain matin promenade à pied entre sept et neuf heures...

    A suivre...

  • Taba-Taba

    Voilà , c'est peut-être le meilleur roman de Patrick Deville! Un des plus attachants en tous cas. Grâce à sa tête Simone, qui conservait tout dans les pièces du fond de sa petite maison de Mindin sur la rive droite de l'Estuaire de la Loire, face à Saint Nazaire, Deville nous restitue au travers de l'histoire de ses parents et de ses grands parents, de leur périple au fil des guerres à travers la France , notre histoire, ce qui nous lie.

    Je conseille de lire d'abord La Peste et le Cholera qui nous conte la vie d'Alexandre Yersin, il y a un lien entre les deux livres que je vous laisse découvrir.

    il y a aussi une anecdote que les habitants du quartier des chartrons à Bordeaux apprécieront, celle ou Deville raconte une des ses conversations avec le poète André Velter au festival de la poésie qu'organise chaque année La Librairie Olympique.

    Il y a de très belles pages sur Saint-Nazaire que tous les amoureux des ports apprécieront.

    Et puis le grand-père, comme le mien, était gymnaste et avait fait le bataillon de Joìnville. L'Atmosphère de la drôle de guerre puis de l'exode est très bien rendue.

    Ce qui n'empêche pas Deville de temps à autre de nous emmener dans toutes les parties du monde qu'il parcourt depuis tant d'années et de nus faire partager ses conversations sous toutes les latitudes. On l'envie mais que ne fait-on pareil? Une vitalité étonnante!

  • L'archipel d'une autre vie

    On reste en Russie mais dans les années 1970 ou plutôt les années 1950. Car Andreï Makine, dans ce roman d'aventure haletant puis métaphysique, emboite un récit dans l'autre. Le narrateur écoute le récit de l'histoire de Pavel Gartsev un soldat condamné, on ne sait pourquoi, dans l'Union soviétique de Staline, un condamné qui reçoit la mission avec trois autres militaires de partir à la recherche d'un prisonnier évadé et de le ramener vivant afin d'en faire un exemple devant tout le camp de prisonnier.

    Pavel va errer dans la taïga sibérienne dans une traque rude peuplée de pièges qui vont peu à peu éliminer ses compagnons d'infortune mais ces derniers auront le temps de révéler tout ce que l'homme a de bon... et de mauvais en lui. 

    Après un retour mouvementé à son camp de base où il frôle la mort, Pavel retournera sur les traces de l'évadé dans l'Archipel des Chantars, tout la-haut sur la carte, où il terminera ses jours on ne sait trop comment exactement après y avoir trouvé l'amour. je ne vous en dit pas plus, ce roman est aussi un hymne à l'amour, un hymne à l'environnement, un hymne à la sérénité, un avertissement à tous les vaniteux...

    Un très bon Makine, de l'Académie française.

  • Saint Petersbourg - Epilogue

    Derniers moments avant de reprendre la route de l'aéroport. Un petit tour, toujours à pied, dans le quartier de Kuznechnyy, le quartier ou vécut Dostoiewski. Il y a un marché traditionnel, bien achalandé mais peu fréquenté. Beaucoup de vendeurs et peu d'acheteurs, la productivité n'est pas élevée.

    Pour se rendre à l'aéroport, taxi commandé à l'Hôtel. Une fois de plus un taxi sans enseigne extérieure de taxi. Et un chauffeur qui n'accepte pas la carte bleue et n'a pas la monnaie sur 5000 roubles pour en payer 800 et qui nous fait faire deux fois le tour de l'aéroport pour aller acheter une petite bouteille d'eau dans une station service pour faire la monnaie. Et bien sûr, il ne connait aucun mot d'anglais. Heureusement nous avons de l'avance.

    Petit conseil de lecture pour terminer : le dictionnaire amoureux de Saint Petersburg de Vladimir Fedorowski, très agréable à lire après les visites pour se pénétrer pendant le voyage de l'histoire du lieu et de celle des principaux tsars et pour se guider le guide Voir de la collection Hachette. Même si aujourd'hui, Le Monde déconseille les guides pour aller vraiment à l'aventure. Il y a un peu de vrai mais quand même.

  • Saint Petersbourg - Jour 5

    Aujourd'hui alternance de grosses averses et de belles éclaircies mais le temps est frais.

    L'objectif est l'ile de Vassilevski c'est une ile qui est enserrée dans le delta de la Neva. Cela fait plusieurs jours qu'on la voit caractérisée par ses deux colonnes rostrales rouges surmontées d'une sorte de phare. Des colonnes qui nous rappellent bien sûr celles de la place des quinconces à Bordeaux.

    C'est peut-être une des raisons qui ont amené Bordeaux et Saint Petersbourg a signer un accord de coopération en 1992 mais malheureusement cet accord est peu actif. C'est un bordelais qui vous le dit.

    Mais avant la traversée de la Neva un petit café serré au Zoom café dans la rue Gorokhovaya. Un café très sympa,on dirait une boutique de fleurs de l'extérieur avec beaucoup de jouets d'enfants, très cosy et une exposition d'un finlandaise  qui raconte ce qu'elle appelle des expériences du monde.

    Elle repère sur Internet des histoires de vie puis elle va sur place enquêter et photographier les lieux et en fait une exposition, en l'espèce celle d'une jeune fille dans un bidonville de Bangok qui explique que son père la bat tous les jours, qu'elle fait toutes les tâches ménagères et que son frère à lui de l'argent de poche pour s'acheter des cigarettes mais que pourtant elle aime ses parents.

    Puis petite visite dans la grand magasin Au pont rouge, genre Le bon marché à Paris.

    L'ile de Vassilevski est remarquable à plus d'un titre. Elle abrite le magnifique édifice de l'Académie des beaux arts en bord de Neva derrière un débarcadère encadré de deux sphinx ramènes d'Egypte. Mais aussi le Palais de Menchikov, l'éminence grise de Pierre le Grand, un fils de pâtissier qui lui apporta sa seconde femme Catherine, en fit à la mort de son tsar l'impératrice Catherine I, pour devenir lui-même prince sérénissime, le vrai maître de Saint Petersbourg, marier sa fille au futur Pierre II qui excédé par sa tutelle le fera arrêter et exiler au fin fond de la Sibérie.

    Se trouve aussi sur cette ile, entourée de verdure au point qu'on se plait à se croire un petit peu à Cambridge l'université de Saint Petersbourg et ses briques rouges. Des noms illustres y sont attachés : Pavlov, Lomonossov, Sakharov (photo) dont la statue les mains derrière le dos suggère bien ce que fut son sort. 

    Faute de trouver le restaurant espéré, fermé, déjeuner dans un self russe : choux en salade et soupe à la tomate.

    Retour par le pont de la Trinité puis la nouvelle Hollande, également en briques rouges et en travaux pour devenir un centre culturel un peu alternatif, on est en Russie... puis la MoÏka, on retrouve des chemins devenus familiers.

    Passage à l'hôtel puis diner de nouveau à l'USSR Café près de Nevski prospect après de petits achats de thé et de chocolat au café  Elisseiev.

     17,5 km aujourd'hui.

  • Saint Petersbourg Jour 4

    Aujourd'hui visite du quartier de Saint Nicolas. Il y a une église orthodoxe de style baroque russe entourée d'un beau jardin qui faisait ce matin l'objet de toutes les attentions d'un groupe de jeunes gens sans doute volontaires désignés d'office. Dans ce quartier calme, les autocars déversent simplement les touristes à l'église mais ces derniers ne déambulent pas comme ailleurs. Dans le quartier également un immense marché en réfection et le théâtre Mariinski également en travaux, tout le quartier en fait est en rénovation. 

    Déjeuner dans un endroit intime, le Crocodile rue Galernaia au numéro 18 à quelques pas de la Neva pas très loin d'une très belle allée plantée d'arbres, il y a finalement beaucoup d'espaces verts dans cette ville.

    Au retour, on passe par la rue bolchaimorskaia le long de la Moïka, une rue élégante habitée autrefois par de riches hommes d'affaires et donc des hôtels particuliers de qualité de style néo classique et art nouveau. un peu plus loin la maison ou vécut enfant Nabokov.

    Puis à deux pas la place Sennaya, une place populaire, autrefois marché aux grains, ou l'on voit j'allais dire enfin la population locale qui s'affaire à la sortie des trois stations de métro, on y trouve de petits marchés des vendeurs de fruits et légumes ambulants  mais il se met à pleuvoir à verse . Retour à l'hôtel.

    Petite sieste

    Puis sortie pour aller déguster une crêpe dans un bar de style USSR mobilier, décor musique et enfin diner au Foliet sur le bord de de Fontanka à côté de notre hôtel. C'est plus chic que nos habitudes récentes, meilleur mais plus cher et plus impersonnel, j'ai préféré nos petites restaurants de quartier sans ambition précédents.

    De nouvelles averses pendant le diner et à la sortie retour du soleil qui permet la photo en une.

    14 km  seulement aujourd'hui

  • Saint Petersbourg - Jour 3

    Il a plu cette nuit et ce matin départ sous la pluie en maugréant et puis par miracle les éclaircies l'ont emporté. Au lieu d'aller visiter le musée russe on est allé de l'autre côté de la Neva en empruntant le pont de la trinité et ses drapeaux aux couleurs de la coupe de la fédération organisée par la FIFA, c'est du foot. Le foot qui au passage a installé une fan zone près de l'église de Saint sauveur sur le sang, c'est d'un délicat.

    La forteresse Pierre et Paul est à l'origine de la ville construite par Pierre le Grand. On est un peu comme dans la citadelle de Blaye des bâtiments espacés consacrés aux garnisons, au stockage des munitions... mais il y aussi la cathédrale Pierre et Paul, dans laquelle sont inhumés les empereurs de Russie y compris depuis peu les restes de Nicolas II et sa famille exécutés par les bolcheviks.

    Et surtout des prisons. Dès sa fondation, l'endroit a été utilisé pour emprisonner et torturer les opposants au régime tsariste à commencer  par Pierre le Grand qui y enferma et mis à mort son propre fils Alexis accusé de complot contre l'Etat Russe. Cette vocation ne cessa jamais. Dostoiewsky y fut emprisonné et les communistes utilisèrent aussi les geôles de la forteresse.

    L'endroit serait calme car sans voiture s'il n'y avait la ronde des hélicoptères qui décollent et atterrissent pas loin pour faire des tours de ville touristiques en 10 mn. et les inévitables rabatteurs de croisières fluviales avec leurs haut-parleurs. De façon générale on a le sentiment que donner des autres aujourd'hui des conseils ou des invitations par haut parleur est resté un trait culturel hérité de l'URSS.

    On peut faire le tour des remparts et il y a une plage.

    On est allé déjeuner un peu à l'écart de deux pizzas végétariennes par défaut dans un restaurant dont on a découvert à la fin qu'il était japonais et était bien celui que l'on cherchait...

    Au retour on admire un grand trois mâts et on file tranquille par les Jardins d'été, c'est dimanche, il y a beaucoup de monde et même des couples de mariés qui font des photos puis la Moyka et le charmant jardin très bien restauré de Mikhaïlovsky

    Retour à l'hôtel sous quelques gouttes, sieste bien tardive puis de nouveau dehors pour le restau végétarien d'à côté où l'on mange à deux pour 7,5 euros! La vie peu ne pas être chère.

    15,6 km aujourd'hui