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Restaurants, bars... - Page 2

  • Bouillon Racine

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    Le Bouillon Racine c'est rue Racine à Paris , entre le Boulevard Saint Michel et le Théâtre de l'Odéon. C'est un des derniers témoins des quelques dizaines de bouillons qui fleurirent dans Paris au tournant des XIX et XX ° siècles pour nourrir tous ceux qui travaillaient dans les métiers de bouche, autour des halles en particulier. Celui-là est une merveillle dans le genre art nouveau, flamboyant. Le chocolat chaud y est onctueux. Un vrai délice et y aller me rappelle les émissions qu'y faisait il y a quelques années Jean Lebrun sur France Culture...

    Grand bouillon parisien depuis 1906 : www.bouillonracine.com

  • Barbera d'Asti

    barbera.jpgS'ils créaient des vêtements, Lafite serait Armani et Mouton Versace"), le barbera d'asti ("c'est Angelina Jolie, tandis que le barbera d'alba, c'est Grace Kelly") ou le condrieu ("il me fait penser aux Gauguin de la période tahitienne").

    J'ai lu cet article dans le Monde de samedi dernier à propos de la sortie du prochain livre de Jay McInerney, Bacchus et moi, le 3 octobre. L'auteur a une bibiothèque de 4000 volumes et une cave de 4000 bouteilles, au lieu de faire des anlogies entre le vin et les fruits, il fait des analogies avec les autres arts, littérature, cinéma, peinture...

    Et hasard, prémonition, le midi en déjeunant à la Tavola di Gio, Boulevard Raspail, à Paris, Angelina Jolie apparaissait soudain sur la carte, sous la forme d'un Barbera d'Asti. Inutile de dire que le sommelier a été surpris mais ce vin du Piémont s'est révélé délicieux.

  • Auberge de Chassignoles (Haute-Loire)

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    Menu.JPGprovenance.JPGTout est dit : un menu unique à un prix très abordable, des produits locaux. Ce dimanche 18 août tout était parfait, délicieux. les beignets de courgettes délicats, les cèpes poêlés impeccables, la viande de veau extra tendre (en provenance de Chassignoles), les légumes croquants au point qu'on en aurait bien mangé davantage, le plateau de fromages d'Auvergne succulent, notamment celui de vache en provenance de la fromagerie la Casei de Malvières, et la tarte aux myrtilles et cassis parfaite pour cloturer ce qui restera un excellent souvenir. Le service est sympathique, l'ambiance aussi, aucune fausse note. L'établissement tenu par des britanniques fait également auberge en saison. Une adresse à partager! Auberge de Chassignoles à 5km de Champagnac-le-Vieux près de Brioude. http://www.aubergedechassignolles.com/web/

  • Pitchipoï

    Pitchipoï, C'est le nom d'une bourgade qui n'existe pas entre Kiev, Odessa et Bucarest, où l'on parle yiddish où l'on danse au son du violon klezner. C'est ausi le nom du duo formé par Olivier et Vincent, violon et accordéon, qui nous ont régalés ce vendredi soir au café le Blizart à La Chaise-Dieu. Danses de mariage et historiettes comme celle-ci : Tu vas à Kiev, à pied, mais pour quoi faire? et bien peut-être que là-bas je vais rencontrer quelqu'un pour revenir avec moi...

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    La semaine dernière, toujours au Blizart, c'était Rachel Deslilas qui chantait pendant près de trois heures des ballades américaines, irlandaises et des chansons françaises, avec une très belle voix à la Joan Baez et une guitare.

    Pour une fois, sur ce plateau de La Chaise-Dieu,  la musique ne se joue pas dans les églises ou à l'auditorium, on rencontre un autre public et c'est bien.

  • Arpentage

    Ce premier samedi de juillet était placé à La Chaise-Dieu sous le signe de l'Arpentage!

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    Dès le matin, à l'invitation de Sport Nature Loisirs de La Chaise-Dieu, les amoureux de la randonnée s'étaient mis en marche pour arpenter les sentiers du plateau casadéen. L'objectif de la manifestation "les pas casaniers" dont c'était la deuxième édition, consiste à faire converger les randonneurs des différentes communes du canton et à se retrouver sur les marches de l'Abbatiale puis pour partager un bon repas offert par le Crédit Agricole à la salle des fêtes. Une réussite avec une bonne centaine de randonneurs au rendez-vous sous un soleil radieux.

    L'après-midi, à l'auditorium, on pouvait arpenter virtuellement les itinéraires culturels du Réseau européen des sites casadéens :http://reseaucasadeen.eu/ L'idée de cette association créée il y a une dizaine d'années est de faire bénéficier tous les anciens sites abbayes, prieurés, qui dépendaient de l'Abbaye de La Chaise-Dieu, une centaine, d'un effet de réseau pour la promotion culturelle et touristique. A l'arrivée cinq carnets d'itinéraires ont été publiés, une exposition itinérante est disponible, des contacts permanents sont entretenus avec des sites espagnols et italiens, suisses. Le président de l'association et sa permanente (28h par semaine en CDI) passent beaucoup de temps à monter des dossiers de subvention, lesquelles se raréfient... Un bilan en demi teinte pour cette assemblée générale donc et un nouveau souffle à trouver pour approcher le niveau de réussite des Chemins de Saint Jacques construits sur une idée analogue.

    Le soir, au bar  le Blizart, http://cafeblizart.wix.com/blizart nouveau lieu branché de La Chaise-Dieu, on était invité par l'association L'oie qui lit à arpenter le livre de Pierre Bourdieu, La distinction http://loiequilit.over-blog.fr/article-le-blog-de-l-oie-qui-lit-c-est-parti-70339476.html. 8 personnes représentant trois générations avaient répondu à l'appel. L'arpentage consiste à échanger sur le livre sans l'avoir lu. Il faut un peu de temps. On commence par regarder le livre, la couverture, le texte de la quatrième de couverture, la table des matières. Echanges des premières impressions. Puis on dépèce le livre, on le partage en huit, chacun un mordeau et on essaie pendant une bonne demi-heure de trouver 3 à 5 phrases qui nous marquent et qu'on va présenter ensuite à nos petits camarades... A l'expérience on parvient à faire ressortir la ou les thèses principales du livre et on peut avor envie de le lire ou pas. L'oie qui lit avait déjà fait l'exercice en hiver d'arpenter L'être et le Néant de Sartre. Deux participantes d'alors sont revenues pour Bourdieu. Une bonne manière d'aborder les livres réputés difficiles.

    Arpenter cela marche!

  • Hangar 27 - La Rochelle

    A l'entrée du port de commerce de La Rochelle, le Hangar 27 vient d'ouvrir. Y aller c'est partir un peu. L'occasion de cotoyer des lamaneurs, des pilotes, des marins, des dockers, des grutiers, des routiers, les employés du port, des ingénieurs, des spécialistes de l'environnement, des céréaliers, des cimentiers, des spécialistes de la pâte à papier, des conducteurs de trains de fret, des commissionnaires de transport.

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    Le cadre est tout neuf, la déco superbe, l'ambiance excellente, la cuisine familiale, l'ambiance excellente et les prix très abordables.

  • Le Soubise

    Si vous avez l'occasion d'aller à Dunkerque, je sais ce n'est pas une destination très touristique, ne manquez pas d'aller vous restaurer au Soubise, à Coudekerque, chez Michel Hazebroucq. Et si vous n'avez pas l'intention d'y aller voici quelques raisons de changer d'avis! http://www.restaurant-soubise.com/

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    Aller à Dunkerque, l'église des dunes en flamand, c'est aller à la rencontre d'un patrimoine industriel vivant : Arcelor Mittal, centrale nucléaire de Gravelines, bientôt un terminal méthanier construit par EDF, 14 sites classés Seveso, un grand port, du charbon, de l'acier, des hauts fourneaux qui fonctionnent, des poussières, des céréales, des éoliennes, de l'amiante, des ferries pour traverser la Manche, de la réparation navale, bref l'industrie comme on l'aime et comme il en reste peu. Une communauté d'hommes et de femmes durs au mal qui se bat sous la conduite de son maire Michel Delebarre, un homme délicieux.

    Michel Delebarre vous pouvez peut-être le croiser comme cela m'est arrivé la semaine dernière au restaurant Le Soubise. Dans ce restaurant installé dans une vieille demeure du XVIIIème siècle, autrefois ferme puis relais de diligence, le menu change tous les jours en fonction des arrivages, vous serez toujours surpris, que des produits frais. Jeudi dernier, j'ai choisi des huitres gratinées de Marenne-Oléron à la fondue de poireaux, de l'agnelet de Mauléon et un dessert succulent à la frangipane.

    Alors n'hésitez pas, allez faire un petit tour du côté des Flandres.

  • Petit déjeuner à l'hotel La Pérouse

    hotel la perouse

    Lorsque je passe une nuit à Nantes, je descends à l'hotel La Pérouse, sur le Cours des 50 otages. Un hotel contemporain au coeur de la ville classique, des ouvertures rectangulaires, horizontales, tout blanc, une passerelle en bois pour y pénétrer.

    http://www.hotel-laperouse.fr/

    Le petit déjeuner y est un régal. Il est bio et local. L'approvisionnement a recours à des filières courtes, locales et privilégie des produits de saison.

    Le pain et les viennoiseries viennent des artisans nantais Honoré et Flandrin, le thé, le café et le sucre sont issusdu commerce équitable, les fromages, les yaouths, le lait, le beurre sont achetés chez Pascal Beillevaire, maitre fromager, les céréales sont de Biocoop, les oeufs de la Ferme du Beausoleil à Marsac sur Don, la salade de fruits est de saison.

    Tout cela coûte cher, aussi les clients sont invités à commander leur petit déjeuner à l'avance et surtout à ne pas gaspiller en veillant  à ne pas laisser de restes.

    Une très bonne adresse. Un hâvre de paix écologique pas loin de Notre Dame des Landes.

  • Prix littéraires

    On ne soupçonne pas vraiment le dur labeur des membres des jurys des prix littéraires. L'autre jour, au cours d'une conférence, Françoise Chandernagor, membre de l'Academie Goncourt  (http://www.academie-goncourt.fr/?rubrique=1229171232) depuis 1995 a levé le voile sur ces prix.

    Il y a d'abord 400 livres à lire au cours de l'été, toute la production, essentiellement romanesque, de la rentrée littéraire. Et quelques membres des jurys, fatigués ou âgés, ou les deux, ne lisent presque plus. Françoise Chandernagor évalue à 3 à 4 mois de travail à plein temps son activité de jury. Elle a mis cinq ans pour se repérer dans le monde littéraire ce qui, selon elle, interdit le recours à des jurys tournants, sauf à les faire voter sur une selection d'ouvrages comme pour le Livre Inter ou le Prix des lectrices de Elle mais cela repose la question de savoir qui fait la selection et selon quels critères.

    Tout cela pour remettre un prix d'une valeut de 10 € pour le Goncourt, un chèque très rarement touché qui finit le plus souvent encadré!

    A l'origine, en 1903, le prix Goncourt était de l'ordre en valeur actuelle de 120 000€ mais la première guerre mondiale, les emprunts russes, la grande dépression ont rapidement ramené à zéro la fortune leguée par les Goncourt.

    En revanche, le prix fait vendre de l'ordre de 500 000 exemplaires en moyenne pour le plus grand profit de l'auteur et de son éditeur.

    Les éditeurs font-ils pression?. Oui, il l'ont fait longtemps en tout cas. Giono du Goncourt disait, "pourquoi voulez vous que je lise d'autres livres que ceux de Gaston (Gallimard), ils sont tellement bien!" D'autres éditeurs accordent des avances à des journalistes qui se veulent écrivains, qui ne publient jamais de livres mais qui ne se voient jamais demander le remboursement de ces avances s'ils écrivent de bonnes critiques. Autrefois, ce n'est plus le cas au Goncourt, il était possible d'être directeur de collection chez un éditeur et membre du jury. Françoise Chandernagor, ancien membre du Conseil d'Etat a mis de l'ordre, le réglement de l'Académie Goncourt a précisé les incimpatibilités pour éliminer les conflits d'intérêt, il fait l'objet d'un avis du conseil d'Etat et est approuivé par les ministère de la culture et de l'intérieur et l'Académie veille à ce que ses nouveaux membres soit indépendants d'esprit et ...financièrement.

    Le monde littéraire est machiste et le reste. Les 2/3 des lecteurs de romans sont des lectrices mais il n'y a que 25 % d'auteures parmi les romans de ces dernières rentrées et seulement 10 femmes ont été couronnées par le Goncourt depuis 1903.

    Les membres de l'Académie sont vieux, Françoise Chandernagor est à 66 ans la benjamine, la présidente Edmonde Charles-Roux a 91 ans. A l'avenir les nouveaux membres decront cesser leur activité à 80 ans.

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    Le Goncourt a fait des petits avec le Goncourt des lycéens, patronné par l'Académie Goncourt qui assure la selection des ouvrages soumise à la sagacité des classes membres de ce jury.

    Le livre électronique va t'il changer cette économie? Mystère...

    Ce serait dommage, les 10 membres du jury déjeunent à peu près 12 fois  par an chez Drouant, le repas est offert par la maison, il est roboratif comme au XIX° siècle, une épreuve supplémentaire pour les membres de l'Académie que l'on ne remerciera jamais assez de nous éclairer dans nos choix littéraires... Françoise Chandernagor garantit que le prix Goncourt salue tout compte fait un des vingt meilleurs ouvrages de l'année...

  • Balade "Vellave" chez Régis et Jacques Marcon

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    Avec vue sur les monts d'Ardèche et du Velay, dans une salle magnifique, bois, pierre, verre

     

    Bouchées savoureuses d'été : crèpe sarrazin saumon carotte, tomate et pistou, melon au jambon, tête de veau gribiche, champignons et reine des prés, huitre d'Isigny...

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    Chaud et droid de pigeonneau rôti, blanc-manger abricot, salade de haricots verts à l'amande

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    Sur une compotée de choux d'été au riz rouge de Camargue,le filet de barbue confit au beurre de verveine

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    Granitée au champagne rosé

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    Une composition autour de l'agneau, le carré et filet rôti au serpolet, épaule confite en Croq Monsieur

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    Les fromages d'Ardèche et d'Auvergneaffinés dans la cave des Marcon; des légumes, fruits, marmelades pour accompagner

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    Les douceurs avec les chauds, les glacés avec les patisseries à choisir selon sa gourmandise

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    Mignardises, chocolats aux cèpes et caviar de lentilles

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    Chez Régis et Jacques Marcon à Saint Bonnet le Froid, en Haute Loire, http://www.regismarcon.fr/,  le père Régis vous accueille et vous conseille pendant que le fils Jacques est aux fourneaux,  tout est excellent,  la passion au service d'une cuisine ancrée dans son terroir, un service impeccable en toute simplicité et des découvertes gustatives insoupçonnées.

    Et la preuve qu'avec du talent, de la passion et beaucoup de travail, il est possible de créer et de faire vivre un restaurant avec trois étoiles au Michelin en milieu rural à 1000 m d'altitude. 

    Les photos de ce menu sont publiées sur : http://casadei.blog.lemonde.fr/ chronique Voyage gourmand du 11 août 2011