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  • Vivent les services publics!

    J'habite à Bordeaux, quartiers des chartrons.

    Mercredi dernier je suis allé à l'hôpital de Libourne au service d'Orthopédie pour un genou récalcitrant. A Libourne parce qu'il y a un excellent service d'orthopédie.

    Je suis parti en vélo pour la Gare Saint Jean à 8:30.  J'y ai garé mon vélo dans le parc pour vélos sécurisé couvert auquel je suis abonné.

    J'y ai pris le train pour Libourne de 9:07, parti avec un retard de 5 minutes. Arrivée à Libourne vers 9:45.

    Un quart d'heure de marche à pied et je suis entré au Nouvel Hôpital Robert Boulin à 10 heures.

    Aucune attente au service des admissions (En photo le patio).

    Aucune attente au secrétariat du service orthopédie qui m'a dirigé au service de radiologie pour faire quelques radios.

    Cinq à dix minutes d'attente et le service me fait les radios nécessaires.

    Retour au service Orthopédie, j'attends à peine dix minutes et je suis reçu par le médecin qui me prescrit si je le souhaite une infiltration.

    C'est fini, je regarde mon application Oui SNCF, j'ai un train dans vingt minutes, un peu de marche rapide, j'attrape mon train en gare de Libourne. A midi moins dix je suis à la Gare Saint Jean de Bordeaux et à midi et quart chez moi.

    Ce matin, j'ai reçu mon ordonnance.

    Impeccable! Il y a des services publics qui fonctionnent, des trains qui arrivent à l'heure, des personnels hospitaliers, pas épuisés, aimables, efficaces, je n'ai pas calculé le bilan carbone mais il doit être très correct, sans les gilets jaunes je serai sans doute allé en voiture par habitude et j'aurai eu tort.

  • Egypte

    Seshat, la déesse égyptienne de l'astrologie, de l'architecture, de la mesure des mathématiques. Moi qui aime quantifier, mesurer, j'ai eu plaisir à la découvrir dans les temples égyptiens de la vallée de Louxor, fin octobre, début novembre.

    Un voyage avec Arts et Vie, un groupe de 24 personnes, un excellent guide égyptien, un tout aussi excellent accompagnateur du Pas de Calais, professeur d'histoire, et de bons compagnons de voyage, des universitaires, des ingénieurs... Voilà les ingrédients d'un bon voyage, entre Alexandrie et Abou Simbel en passant par Le Caire.

    Un peu fatigant à cause des trajets,  des horaires d'avion, de la chaleur, debout tous les jours entre 4 et 7 heures, Mais de magnifiques visites et une plongée ravissante dans l'antiquité.

    Et entre deux visites, même si ce n'est pas l'objet du voyage, un regard sur l'Egypte contemporaine, sa démographie galopante, Le Caire qui avale littéralement son environnement, sa pollution de l'air et de l'eau, les campagnes ou les ânes sont encore omniprésents, et tous ces policiers et militaires, sans compter ceux en civil, assis sur des chaises à longueur de journée...

    L'Egypte est sans doute un des plus anciens Etats au Monde construit, déjà sur la force, pour faire respecter l'ordre. A priori les choses ont peu changé. La-bas c'est une autre planète. J'avais pour mon travail passé cinq mois au Caire en 2005, rien de neuf sauf la taille de la capitale, les femmes sont toujours voilées, souvent invisibles, la société a régressé par rapport à l'époque d'Oum Khalsoum. C'est bien regrettable.

  • Americanah

    Voilà un beau roman d'amour. Un roman qui nous emmène au Nigeria, à Londres et aux Etats-Unis, sur la côte Est. Dans les années 2000 avant l'élection d'Obama.

    Deux héros dans ce livre, une belle jeune femme Ifemelu, nigériane, qui fait ses études à Lagos, et qui sort avec un beau jeune homme brillant Obinze, qui rêve de l'Amérique, et y vit déjà par substitution, il est incollable.

    Ifemelu va réaliser son rêve, obtenir un visa pour les US, y poursuivre ses études et y vivre une quinzaine d'années, éloignée d'Obinze. Là , elle va découvrir pour la première fois de sa vie qu'elle est noire, elle ne s'en était pas rendu compte à Lagos. Mais sur la côte Est, la discrimination, le racisme sont pour elle une découverte sans fin qu'elle va documenter dans un blog à succès. Elle va y faire de belles rencontre avec deux hommes un blanc, un afro-amériicain. 

    Pendant ce temps, Obinze parvient à immigrer  clandestinement à Londres, y cotait la-bas, la petite communauté de ses compatriotes, pas toujours prête à l'aider, et il finira par revenir au pays menottes aux poignets, victime d'une expulsion. il va y réussir au pays, dans l'immobilier, se marier, avoir une fille...

    Et puis, après quinze ans,  Ifemelu décide de revenir à Lagos, elle redevient elle-même, cesse d'être noir, revoit Obinze, lequel va hésiter entre sa nouvelle vie et l'amour de sa vie...

    Donc un très beau roman.